Vapotage : Sovape tire la sonnette d’alarme

Le dernier sondage réalisé par BVA pour Sovape en dit long sur la méconnaissance des Français en matière de vapotage… L'association interpelle à nouveau les pouvoirs publics.

Vapotage : Sovape tire la sonnette d’alarme

« Vapoter est moins dangereux que fumer. » Pour nous, utilisateurs de cigarettes électroniques, cette affirmation sonne comme une évidence. Ceux qui ont totalement rompu avec le tabac le savent : le sevrage se traduit par une amélioration significative du quotidien et constitue une solution efficace pour réduire les risques liés au tabagisme. En outre, depuis des années, les défenseurs de la vape ne cessent de souligner les bénéfices de cette pratique. Mais ont-ils vraiment été entendus ? On peut en douter, à la lecture des résultats de la 4e édition du sondage annuel BVA/Sovape.

Un constat préoccupant

Les chiffres publiés par l’association sont éloquents :

8 Français sur 10 ne savent toujours pas que vapoter est moins risqué que fumer ;

• 6 Français sur 10 pensent même que vapoter n’est pas moins dangereux que fumer ;

• la part des Français qui savent que vapoter est moins risqué que fumer est en baisse continue depuis quatre ans (- 6 % dont une chute brutale de 5 % entre 2021 et 2022) ;

• 1 Français sur 4 doute et ne se prononce pas, en très forte augmentation (+ 9 % en quatre ans) ;

• 8 Français sur 10 pensent que la nicotine est cancérigène.

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Un constat préoccupant pour Sovape. Car il y a cette réalité, tout aussi dramatique : chaque année, la cigarette est à l’origine de 75 000 décès prématurés et de 20 % des cancers. Pourtant, avec une décennie de recul, l’information ne manque pas, comme le rappelle l’association : « Des études scientifiques rigoureuses montrent que le vapotage constitue l’une des aides les plus efficaces pour en finir avec le tabagisme ».

Mais c’est bien là que réside une part du problème… Il suffit de discuter avec des fumeurs pour s’en rendre compte. Beaucoup n’ont jamais vu la couleur de ces fameuses preuves établissant que le vapotage est synonyme de réduction des risques. Pire, lorsqu’il est question de cigarettes électroniques, ils entendent ou lisent tout et n’importe quoi. La nicotine serait cancérigène, les e-liquides contiendraient des substances nocives, etc., etc. Pour expliquer cette méconnaissance du sujet, voire cette défiance, il y a ces deux raisons, qui vont si bien ensemble : l’interdiction de la publicité et les campagnes de désinformation.

Des mesures urgentes s’imposent

C’est pourquoi, à nouveau, Sovape en appelle aux pouvoirs publics. Deux axes de réflexion : non seulement « intégrer et évaluer les bénéfices autant que les risques du vapotage, solution préférée des Français pour le sevrage tabagique (Santé Publique France, 2019), une approche de réduction des risques indispensable », mais aussi « prendre d’urgence des mesures pour communiquer plus clairement et plus fortement afin de rétablir les perceptions erronées des Français ». Quelques jours après les recommandations consternantes du ministère de la Santé – selon lequel « arrêter de fumer reste la seule solution pour réduire l’impact négatif du tabac sur la santé du fumeur », espérons que le message sera reçu haut et clair.

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