Étude : la vape n’exposerait pas aux métaux lourds

Une étude américaine se penche sur l’exposition aux métaux lourds chez les vapoteurs. Si c’est l’un des nombreux dangers associés au tabagisme, les scientifiques ont constaté qu’il ne concerne pas la cigarette électronique. Les niveaux relevés sont en effet identiques à ceux des non-fumeurs.

Étude : la vape n’exposerait pas aux métaux lourds

Conduite par R. Constance Wiener et Ruchi Bhandari, deux docteures de l’Université de Virginie-Occidentale, aux États-Unis, une étude a été consacrée à l’exposition aux métaux lourds chez les vapoteurs. Pour rappel, le Comité national contre le tabagisme recense plus de 4 000 composés chimiques dans la fumée de cigarette combustible, dont au moins cinquante sont cancérigènes. Et parmi ceux-ci, la cadmium, le mercure ou encore le plomb, qui mettent parfois jusqu’à 70 ans pour être éliminés par l’organisme. « Lorsque le fumeur les inhale, ces substances vont indéniablement aller se déposer dans les poumons, plus particulièrement les alvéoles pulmonaires », explique la Dre Anita Diu, spécialiste en addictologie.

Pas de différences entre les vapoteurs et ceux qui n’ont jamais fumé de cigarettes

S’appuyant sur le programme d’étude du National Health and Nutrition Examination Survey conduit entre 2015 et 2016, l’enquête porte sur 1 899 participants, répartis en trois groupes : ceux qui n’ont jamais fumé ni vapoté, les vapo-fumeurs et ceux qui n’ont utilisé que l’e-cigarette. Les participants se sont portés volontaires pour une analyse sanguine et urinaire, dans le but d’observer les niveaux de cadmium, de baryum et d’antimoine.

Les conclusions des scientfiques sont les suivantes : « L’utilisation actuelle ou ancienne de cigarettes électroniques n’a pas atteint une signification statistique dans l’association avec les métaux lourds. » Plus précisément, « les niveaux de plomb dans le sang et les niveaux urinaires de cadmium, de baryum et d’antimoine étaient similaires entre les participants qui utilisaient des cigarettes électroniques et [ceux qui n’avaient jamais fumé] ». À l’inverse, « les participants ayant des antécédents de tabagisme étaient plus susceptibles d’avoir un taux sanguin de plomb et de cadmium urinaire plus élevé que ceux qui n’utilisaient ni cigarettes électroniques ni cigarettes ».

Un atout supplémentaire à porter au crédit du vapotage, alors qu’il reste plus que jamais dans le viseur des autorités européennes et internationales en attendant le réexamen de la TPD

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