Blablavape, le récap de la semaine [#60]

Consommation de nicotine : le rapport de l’ETHRA

Consommation de nicotine : le rapport de l’ETHRAL’European Tobacco Harm Reduction Advocates (ETHRA), qui regroupe 22 associations européennes provape, a publié la semaine dernière son rapport sur la consommation de nicotine. Plus de 35 000 répondants résidant dans l’Union européenne ont apporté leur contribution. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Covid-19 et vapotage : une nouvelle étude confirme l’absence de lien

Covid-19 et vapotage : une nouvelle étude confirme l'absence de lienNon, le vapotage n’augmente pas le risque de contracter le Covid-19. C’est ce que suggère une étude menée par un groupe de chercheurs de la Mayo Clinic et publiée dans le Journal of Primary Care and Community Health. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Agora Vape : les vapoteurs ont leur réseau social !

Agora Vape : les vapoteurs ont leur réseau social !Vous avez besoin d’aide et de conseils, ou vous souhaitez échanger librement avec d’autres vapoteurs ? Premier réseau social dédié à l’e-cigarette, Agora Vape rassemble des passionnés et des bénévoles, pour défendre la vape en toute liberté. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Consommation de nicotine : le rapport de l’ETHRA

Organisé en ligne au dernier trimestre 2020, le sondage de l’ETHRA sur la consommation de nicotine en Europe livre ses conclusions ce jeudi 10 juin. Parmi les sujets abordés, on retrouve le rapport au tabagisme et le désir d’arrêter de fumer, l’utilisation de produits de nicotine à faible risque et les obstacles au changement liés aux réglementations européenne et nationales.

Plus de 35 000 résidents de l’Union européenne ont participé à l’enquête. Parmi eux, 27 000 sondés ont complètement arrêté de fumer. La vape, le snus et les nicotine pouches sont les principaux produits ayant conduit à cet arrêt. Avec une vraie efficacité : 83,5 % des vapoteurs ont réussi grâce à l’e-cigarette.

Les obstacles à l’arrêt du tabagisme

93 % des fumeurs évoquent la réduction des risques et l’amélioration de leur santé comme les principales raisons les ayant incités à essayer la vape. Parmi les autres facteurs majeurs, on peut citer son moindre coût par rapport au tabagisme, la disponibilité des arômes et la possibilité d’ajuster les produits de vapotage.

Si 67 % des fumeurs actuels souhaitent arrêter de fumer, ils se heurtent encore à des obstacles. Première raison mise en avant : le manque de disponibilité des produits de nicotine à faible risque. L’ETHRA se concentre en particulier sur la vente de snus, qui intéresserait 31 % des fumeurs de l’UE. Pour 24,3 % des fumeurs, c’est le prix élevé de la vape qui constitue le principal frein. Cette part grimpe même à 44,7 % dans les trois pays où les taxes sont les plus importantes (Estonie, Finlande et Portugal).

Les restrictions imposées par la TPD sur la concentration maximale de nicotine (20 mg/ml) et la contenance des flacons (10 ml) ont entraîné une modification du comportement des vapoteurs. Les deux tiers d’entre eux utilisent des e-liquides à très faible teneur en nicotine. Plus de 30 % des personnes qui fument et vapotent estiment qu’elles arrêteraient complètement la cigarette si la limite européenne de nicotine était augmentée.

Les 4 recommandations de l’ETHRA

La perspective d’un durcissement de la législation européenne assombrit cependant le tableau. Si l’UE interdit les arômes, 28 % des vapoteurs déclarent être susceptibles de recommencer à fumer. Ils sont 71 % à envisager de recourir au marché noir, dans ce cas. À l’heure actuelle, dans les 16 pays de l’UE qui n’appliquent pas de taxe sur la vape, seul 1 % des vapoteurs ont recours à ce type de sources.

Concernant la limite sur la contenance des flacons, 89 % des vapoteurs déclarent être prêts à acheter des bouteilles plus grandes dans le but de réduire les déchets plastiques. Par ailleurs, 83 % des fumeurs réclament l’accès à une base de données européenne sur les ingrédients des e-liquides.

À la lumière des résultats de son enquête, l’ETHRA émet quatre recommandations. À commencer par la levée de l’interdiction de la vente de snus dans l’UE, réclamée par près d’un tiers des fumeurs. L’association prône également la hausse de la limite de 10 ml pour les flacons d’e-liquide et de la concentration en nicotine à 20 mg/ml. Autre doléance, l’ETHRA demande la publication en ligne des bases de données sur les produits de vapotage. On sait que la FDA, aux États-Unis, commence à publier ce type de contenus.

Dernier point, l’ETHRA demande l’abrogation des taxes sur le vapotage ainsi que la levée de l’interdiction des arômes en Estonie, en Finlande et en Hongrie. L’objectif principal est ainsi d’offrir aux fumeurs européens une pleine liberté dans le choix des produits à faible risque.

Agora Vape : les vapoteurs ont leur réseau social !

De nombreuses études internationales l’ont démontré : les groupes d’auto-support assurent à l’e-cigarette son efficacité maximale. Il s’agit notamment de la conclusion du rapport de l’association Sovape, publié en mai 2018. « Le principe de l’auto-support repose sur l’entraide et le partage d’expérience entre usagers, résume l’association. Chacun donne ou reçoit comme il le souhaite et quand il le souhaite, on peut aider ou être aidé, c’est une démarche volontaire et bénévole, complémentaire à d’autres circuits tels que le parcours médical pour arrêter de fumer ou les conseils d’une boutique spécialisée. La combinaison vape + auto-support atteint une performance de réussite 10 fois supérieure à l’arrêt brutal sans aucune aide (4 %) ».

C’est précisément pour soutenir une telle démarche qu’est né AgoraVape. Développé par des « vapoteurs passionnés et bénévoles », il s’agit du premier réseau social dédié à l’e-cigarette. L’inscription est gratuite et Agora Vape « s’adresse à tous les vapoteurs sans restriction, qu’ils soient débutants, confirmés ou experts, vapoteurs réguliers ou occasionnels », selon la profession de foi du site web.

Débattre de la vape, en toute liberté

Pour vous inscrire, rendez-vous sur agoravape.fr. Vous devez ensuite renseigner votre adresse e-mail et éventuellement vous présenter à travers le formulaire. Sitôt connecté, vous découvrez les dernières actualités du réseau. Des utilisateurs y expriment leur ressenti par rapport à un nouveau produit ou un e-liquide, d’autres renvoient vers des actualités qu’ils ont épinglées, ou posent des questions pratiques.

Sur le volet gauche, vous retrouvez votre propre profil, vous échangez des messages privés avec des membres ou vous parcourez la liste des groupes. Selon vos propres envies, vous pouvez en effet rejoindre des « communautés » autour de sujets plus spécifiques comme la création de vos coils ou le troc de matériels. En vous abonnant à ces groupes, vous retrouvez ensuite leur actualité et les échanges entre les différents membres. 

En haut de l’écran, la barre de navigation vous renvoie notamment vers une liste de reviewers. Ces utilisateurs partagent directement leurs tests de produits, et vous invitent à poser des questions ou à donner votre avis à votre tour. L’équipe d’e-cig mag salue l’initiative d’Agora Vape, et vous encourage à participer à l’essor de ce premier réseau social !

Blablavape, le récap de la semaine [#59]

Ingésciences met les vapoteurs à contribution

Ingésciences étude ressenti des vapoteursÀ l’occasion de la « Journée mondiale sans tabac », Ingésciences a lancé une grande étude sur la perception des vapoteurs : Vape Sensory Experience. De quoi créer une base de données destinée à approfondir les connaissances sur les produits du vapotage et à mieux cerner les comportements des utilisateurs. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

San Francisco : sans arômes, les ados refument

Abigail Friedman, l'importance des arômesDes chercheurs ont comparé la prévalence tabagique des lycéens de San Francisco avec celle des districts avoisinants. Et depuis 2019, les premiers ont 2,24 fois plus de risques de fumer que les autres. La cause ? L’interdiction des e-liquides aromatisés. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

La FDA publie la liste des produits de vape autorisés

Longtemps attendue, la liste des produits de vapotage autorisés aux États-Unis a été publiée par la Food & Drug Administration (FDA). Depuis le 9 septembre 2020 et l’entrée en vigueur de la PMTA, seuls les produits ayant fait l’objet d’une demande d’autorisation de commercialisation peuvent figurer sur les présentoirs des revendeurs américains. Mais avec près de six millions de références brutes, pas sûr que cette base soit pratique à utiliser… Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Chipsets – L’électronique au cœur de nos box

Au cœur de nos box, le chipset est le circuit électronique qui assure la décharge et le fonctionnement du mod, en offrant toute une batterie de réglages ainsi que de nombreuses protections pour une sécurité accrue. C’est ce système qui différencie la vape électronique de la vape dite « méca » (lire notre dossier consacré à la vape sur méca dans e-cig mag n° 30), à travers une vape régulée et sécurisée. Si les tout premiers modèles ne proposaient qu’un simple réglage de tension (exprimée en volts), la technologie a rapidement évolué vers un réglage de puissance (en watts) plus compréhensible par tous.


Caractéristiques


Au-delà de ses fonctionnalités propres, la qualité d’un chipset peut être mesurée à travers cinq caractéristiques :

Latence au « Fire » : c’est le délai entre l’appui sur le bouton Fire et l’arrivée du courant au montage. Il s’agit d’un point crucial car plus le délai sera court, plus le plaisir sera grand d’utiliser un mod réactif. Les meilleurs chipsets se situent aujourd’hui en dessous de 20 ms.

Mesure de résistance : la précision de lecture de la résistance du montage influe directement sur la tension calculée par le chipset en fonction de la puissance choisie. Si la lecture est imprécise, la vape ressentie sera soit trop chaude, soit pas assez. La précision est très variable d’un chipset à l’autre.

Puissance délivrée : il s’agit de la puissance réelle délivrée par le chipset en fonction de la résistance du montage, dont la valeur théorique réelle peut être calculée avec la formule P = V²/R. Dans la majorité des cas, cette puissance est souvent inférieure à celle attendue, sauf avec les meilleurs chipsets.

Puissance délivrée chipset vape

 

Contrôle de température : avec un montage adéquat (en Ni200, SS ou Ti uniquement), le contrôle de température dénote la capacité du chipset à faire varier précisément la tension envoyée selon la variation de résistance du montage résultant de la chauffe du métal. Les chipsets les plus performants offrent un contrôle très efficace.

Qualité du signal : quand on parle de « signal lisse », il s’agit de la courbe plus ou moins lisse de tension à la sortie du chipset, et visualisable sur un oscilloscope. Les meilleurs chipsets offrent un signal quasiment plat, tandis que les autres affichent une courbe hachurée et tremblotante.

 

Qualité signal vape chipset

 


Affichage


Les nombreux réglages offerts par les chipsets modernes imposent d’avoir un feedback visuel. C’est le rôle de l’écran quasiment indissociable. Certains d’entre eux sont même très grands et tactiles.

L’écran affichera au minimum les informations suivantes :

Puissance : il s’agit de la puissance envoyée au montage et calculée par le chipset en fonction de la tension délivrée et de la résistance du montage.

Résistance : c’est la valeur, exprimée en ohms (Ω), du montage. Plus cette valeur sera basse, plus il faudra de puissance pour assurer la vaporisation du liquide.

Niveau accus : sous forme d’icône animée, parfois avec un pourcentage. Le chipset considérera que les accus sont à recharger quand leur tension atteindra 3,2 à 3,4 V (4,2 V à pleine charge).

L’écran pourra de plus afficher d’autres informations optionnelles :

Mode : lorsque le chipset dispose de plusieurs modes de fonctionnement (voir plus bas).

Tension : la tension délivrée par le chipset au montage, qui peut être supérieure à la tension maximale des accus, en l’occurrence 4,2 V (voir plus bas)

Intensité : l’intensité de courant délivrée par le chipset au(x) coil(s), à ne pas confondre avec l’intensité tirée des accus.

Durée/compteur de puffs : affichage indicatif du total et de la durée individuelle de chaque bouffée. On peut choisir de limiter ce nombre pour mieux contrôler sa consommation quotidienne.

 


Modes de fonctionnement


À la simple régulation de puissance, un chipset peut ajouter plusieurs modes de fonctionnement offrant à l’utilisateur d’autres possibilités de l’exploiter.

Watt : le mode le plus courant et le plus simple à utiliser, la puissance préconisée étant clairement indiquée sur les résistances des clearos, et bien connue de la plupart pour un montage donné. Cette valeur est calculée par le chipset qui régule en volts.

Volt : le mode originel que certains apprécient, unique mode disponible sur certains mods régulés sans écran (type PWM). La plage confortable se trouvant généralement entre 3,6 V et 4,2 V selon la chaleur de vape désirée.

 

Modes vape chipsets

 

Pre-heat ou curve : la capacité du chipset à envoyer une tension ou puissance supérieure à celle demandée pendant un court laps de temps initial. Très utile dans le cas de montages avec des coils complexes : ceux-ci contenant plus de métal, leur temps de chauffe s’en trouve allongé. Ce mode peut être préréglé et simple (Soft, Normal, Hard), ou plus sophistiqué en permettant le réglage précis de puissance par intervalle de temps.

Contrôle de température : ajustement continu de la tension en fonction de la variation de résistance du montage avec la chauffe, ce qui permet d’avoir une vape très homogène et tiède. Ne fonctionne qu’avec les métaux adéquats (Ni200, Ti, SS), le verrouillage de la valeur de résistance à froid étant indispensable pour une régulation efficace.

Bypass : dans ce mode, le chipset délivrera en direct la tension de l’accu, sans régulation ni réglage, mais en conservant toutes les protections inhérentes à l’électronique. Ce mode est très similaire à la vape sur méca.

 


Protections


En plus des avantages de la régulation de signal, un chipset offre de nombreuses protections assurant une sécurité optimale pour l’utilisateur : allumage/extinction ; mise en veille automatique ; verrouillage des boutons ; inversion de polarité et décharge des accus ; court-circuit de montage et plage de résistance (0,1 Ω – 3 Ω en général) ; surchauffe et coupure automatique (généralement 10 secondes, souvent réglable).

 


Tension maximale


On peut s’étonner, à la lecture des caractéristiques d’un chipset, que la tension maximale délivrée puisse excéder la tension des accus (4,2 V en simple accu, 8, 4V en double accu). C’est la magie de l’électro : le chipset est capable de booster le signal par l’intermédiaire d’un « Boost Converter » (équivalent d’un condensateur). La quasi-totalité des boxes mono-accu sont capables de cette performance (9,5 V sur la SX Mini SL Class avec un accu 21 700) ; quant à l’Augvape VX217 (2 x 18 650), elle annonce 12 V !

Charge par USB

La quasi-totalité des chipsets dispose d’un post micro-USB (ou USB-C, devenu le standard cette année), qui pourra servir pour une mise à jour du firmware ou, occasionnellement, pour une recharge de dépannage. On préférera évidemment toujours une charge externe sur chargeur, pour de nombreuses raisons déjà évoquées (lire notre dossier consacré aux chargeurs d’accus dans e-cig mag n° 28).

Accus en série ou parallèle ?

Si la question se pose principalement sur méca, elle devient tout à fait anecdotique sur un mod électro, le chipset gérant de lui-même la variation. Il n’empêche que la règle suivante reste immuable : en série, la tension s’additionne tandis que l’intensité reste stable ; en parallèle, c’est l’inverse. Et la quasi-totalité des box électro ont des accus montés en série.

 


Les principaux chipsets


chipset DNA

DNA

Entreprise américaine établie depuis 2010, Evolv s’est rapidement imposée sur le marché avec ses chipsets DNA, aujourd’hui reconnus parmi les meilleurs. Équipant principalement les modèles des marques Lost Vape (Centaurus, Paranormal, Mirage, Drone, etc.) et Dovpo (Top Gear, Odin/Mini), les chipsets les plus récents, DNA75C et DNA250C, brillent particulièrement par leur contrôle de température (avec la fonction Replay vraiment unique) et les innombrables réglages proposés par leur logiciel eScribe sur PC/Mac.

 

Chipset Yihi vape

YIHI

Entreprise chinoise fondée en 2010, Yihi est l’autre fabricant incontournable pour qui recherche des chipsets très performants. Ses circuits électroniques équipent les box de la marque (Class ML, Q/Mini, SL, MX, G, T, etc.), mais aussi les modèles VSticking (VK530) et Pioneer4You (IPV 2/4/5/6/8, Seven-30, etc.). Les chipsets Yihi sont reconnus pour leur puissance et leur réactivité, avec un contrôle de température également remarquable.

Chipset dicodes vape

DICODES

Le troisième fabricant notoire, allemand cette fois et pas le moindre, équipe principalement du matériel high-end (Dani Extreme, 25, Mini, 21700, SbS) vendu en France sous la marque Pipeline. Le chipset Dicodes est incontestablement celui qui offre le signal le plus lisse, avec un contrôle de température performant.

 

Chipset Vandychip vape

VANDYCHIP

Chipset propriétaire de VandyVape, il a été élaboré en 2018, résultant de la rupture avec Voopoo dont le chipset Gene était pressenti pour équiper la Pulse 80W. Ceci a forcé VandyVape à développer en urgence son propre chipset, pour un résultat d’une qualité inattendue, incluant un contrôle par smartphone via leur application Bluetooth. C’est à ce jour un des meilleurs en termes de performances et de fiabilité, équipant toute leur gamme (Pulse 80W/X/Dual, Jackaroo/Dual, Swell, Gaur-21).

 

Chipset Geekvape

GEEKVAPE

Apparu en 2017 sur la première Aegis (26650), le chipset propriétaire de GeekVape a depuis bénéficié de nombreuses améliorations tout en préservant sa simplicité et son affichage caractéristique. Il équipe toute la gamme Aegis (Legend, Max, X, Solo, Mini, Hero, Boost/Pro). Il fait aujourd’hui partie des chipsets réputés fiables et efficaces.

 

Chipset Axon vape

AXON

Le chipset propriétaire de Vaporesso, apparu mi-2019, s’est rapidement imposé comme une réelle alternative aux trois principaux concurrents du marché. Offrant des performances remarquables et de nombreux réglages, il équipe désormais toute leur gamme (Gen/Gen S/Gen X, Swag II, Forz TX80, Luxe II).

 

Chipset Smok vape

SMOK

Marque historique connue de tous, Smok a constamment amélioré ses chipsets de manière à les rendre de plus en plus réactifs. La dernière évolution équipant leur box (X-Priv, G-Priv3, Morph 219) brille par l’efficacité de la gestion des écrans tactiles, ou les chipsets les plus récents IQ-S (Rigel/Mini, Morph 2) et IQ-X (Scar/Mini/P3/P5), qui figurent à ce jour parmi les meilleurs.

AUTRES

De nombreux autres chipsets propriétaires existent, dont les qualités et performances n’appellent aucun reproche. L’époque des chipsets moyens est révolue, la qualité générale est de mise.

Fredos Corner

[L’ato du mois] VapeFly Kriemhild II

Déballage

L’emballage cartonné du Kriemhild II de chez VapeFly révèle un clearo équipé du tank droit (4 ml) et d’une résistance single mesh K-1 0,2 Ω (45-60 W), un pyrex bubble supplémentaire (5 ml), une résistance K-2 0,3 Ω (40-55 W), un second drip-tip 810 en résine, un adaptateur 510 et des joints de rechange.

Esthétiquement, le design s’est affiné, et la base du clearo ne fait désormais plus que 25 mm de diamètre (soit 1 mm de moins que le précédent). Usinage et finitions n’appellent aucun reproche, ce qui vaut aussi pour les pas de vis et les ajustement des joints.

Le Kriemhild II est disponible en cinq coloris et deux versions : Peace et War. La seconde se distingue de la première par une hauteur du pyrex réduite au profit d’une cloche plus haute. À la clé, une protection plus efficace en cas de choc.

ato VapeFly Kriemhild II

Deux drip-tips 810 sont fournis, le premier incurvé en delrin noir, le second droit en résine multicolore. Le remplissage s’effectue en retirant le top cap 1/4 de tour qui découvre deux larges orifices munis de lèvres silicone anti-retour. La bague inférieure permettra d’ajuster l’airflow par l’intermédiaire de 2 ouvertures ovales.

Les nouvelles résistances K-1 et K-2 munies de 2 joints se glissent simplement dans la cheminée une fois la base retirée. Ce sont elles qui constituent l’amélioration majeure, leur technologie Duplex™ Mesh Coil ajoutant un pole médian supplémentaire sur le mesh qui va permettre de chauffer simultanément des deux côtés (depuis le centre du mesh vers les pôles), et bien plus vite.

Coil VapeFly Kriemhild II

D’après les informations fournies par Vapefly, une base RBA est prévue, pour un montage single coil et coton.

Usage

La mise en place de la résistance est très facile, le remplissage aussi. Le top cap 1/4 de tour est un plus appréciable, et le joint à lèvre empêche efficacement le débordement.

Veillez à bien imbiber la résistance en versant quelques gouttes dans son canal avant de l’installer, et attendez 10 minutes après remplissage, de manière à ce que le coton soit bien imprégné de liquide.

Le gain en réactivité des nouvelles résistances est particulièrement appréciable : à peine le bouton Fire effleuré, la vapeur arrive. Étonnant !

Le tirage est de type aérien très légèrement restrictif, similaire à ce que proposait le modèle précédent. Les saveurs sont excellentes, et ce, aussi bien avec la résistance K-1 qu’avec la K-2, la première offrant toutefois une vape un peu plus chaude.

Conclusion

Une évolution digne de l’aîné, qui s’était déjà largement illustré par la qualité du rendu de saveur. La restitution des arômes est toujours remarquable, et maintenant, grâce à la nouvelle technologie Duplex™ Mesh Coil, on en profite instantanément !

À noter : les plages de puissance sont un peu plus basses que chez les concurrents, ce qui au passage rend le clearo un peu moins gourmand en juice.

VapeFly Kriemhild II

Shopping

Meilleurs tarifs : chez HealthCabin, 22 € fdpi code WSHC, résistances 6, 50 € les 3.

Didier Gonin : le buraliste, la vape et les bonnes pratiques

Hier un petit rade. Aujourd’hui pas moins de trois établissements. L’adresse : 38, avenue Roger-Salengro, à Villeurbanne. À côté du bar-tabac le Galline, on trouve désormais un vape shop, le Cercle de la vap by le Galline, et LGF Formations, centre dédié aux métiers de la vape. C’est là l’œuvre de Didier Gonin, entrepreneur débordant d’enthousiasme dont le sourire amical dissimule une détermination sans faille. « Quand j’ai repris le bar-tabac il y a quatre ans, se remémore-t-il, je me suis dit : s’il doit y avoir un buraliste ici, autant que ce soit moi. »

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? Parce que lui se voit davantage comme un commerçant que comme un débitant de tabac. Tourné vers l’autre, guidé par l’empathie. Là est tout la différence. Un trait de caractère sans doute hérité de sa famille. Son arrière-grand-mère, déjà, tenait un bar. Elle y cachait des Juifs pendant l’Occupation, rappelle-t-il. Quant à son grand-père, avant de quitter ce monde, il avait demandé à Didier de lui faire cette promesse : « être un bon commerçant, comme lui, fédérer et donner envie aux gens de croire au commerce de proximité ». « Je tiendrai ma promesse jusqu’au bout », assure Didier.

Bien sûr, les puristes ne manqueront pas de poser LA question : comment peut-on faire preuve d’empathie et vendre du poison ? Didier Gonin l’affirme avec force : « Je refuse d’être considéré comme un vendeur de mort. Au contraire, je me dis que mes clients ont peut-être de la chance d’avoir quelqu’un comme moi, qui puisse leur transmettre les bonnes informations et les emmener vers le bien ». En l’occurrence, la réduction des risques. Car si Didier a repris un bar-tabac, il a aussi ouvert un vape shop trois ans plus tard puis, tout récemment, un centre de formation. En fin de compte, un cheminement pas si étonnant…

Une formidable possibilité de sortir du tabac

Ce parcours s’inscrit dans la suite logique de ses années passées chez McDonald’s. Une expérience qu’il décrit comme « une école militaire » où il a tout appris, « la gestion des stocks, des matières premières, des employés, les RH, la formation aux nouveaux process ». Bref, tout le bagage nécessaire pour se mettre à son compte car il manquait quelque chose d’essentiel à Didier. « J’ai adoré cette période, mais McDo, c’était trop global, trop industriel par rapport à mes convictions profondes, la personnalisation auprès du client », raconte-t-il. D’où la reprise ce bar-tabac, le Galline. « Au début, je ne faisais pas de vape. C’est un ami à moi qui m’a mis à la vape avant que je le propose en magasin. Ça a été pour moi une formidable possibilité de sortir du tabac. Et je me suis dit : si on m’a aidé, pourquoi ne pas aider les autres à mon tour ? C’est dans cet état d’esprit qu’on a créé un corner, un espace dédié à la vape », précise Didier.


« Si on m’a aidé, pourquoi ne pas aider les autres à mon tour ? »


Vient alors l’heure du grand ménage. « J’ai enlevé les bonbons, les blunts, tout ce qui était annexe aux produits pipiers, et j’ai décidé de n’être que bar à vape et tabac, pour proposer une offre vraiment précise qu’on ne trouverait nulle part ailleurs dans un bar-tabac, raconte le jeune entrepreneur. On a créé le site legalline.fr avec un système de prise de rendez-vous. Il y avait une personne dédiée de 16 h à 19 h pour le suivi clientèle. Parce que pour moi, vendre de la vape, c’est pas comme distribuer un paquet de cigarettes au comptoir ; c’est de l’attention, de l’information, de la précision, la volonté d’aider l’autre. On octroyait à chaque client entre trois quarts d’heure et une heure pour faire le tour de ses habitudes et le guider de la façon la plus correcte vers la réduction des risques. C’est là qu’on a commencé à bosser avec Enovap. »

Talkie-walkie entre bar-tabac et vape shop

Puis, de simple corner, cet espace dévolu aux produits de vapotage est devenu une boutique à part entière : le Cercle de la vap by le Galline. Un univers propre, avec son logo, sa charte graphique, son ambiance… Ce qui, d’ailleurs, vaut à Didier d’être récompensé dans le cadre du concours « Buralistes stories », organisé par la Confédération.

Antonella responsable du vape shop et de la formation.    Jonathan, qui tient le bar-tabac.

Antonella, responsable du vape shop et de la formation chez LGF, et Jonathan, qui tient le bar-tabac.

Petite anecdote : les deux établissements, bar-tabac et vape shop, fonctionnent à l’aide de talkies-walkies. « Quand un client manifeste le désir d’arrêter de fumer, Jonathan, qui est responsable du Galline, contacte Antonella (dans le vape shop, ndlr) par talkie. Elle accueille le client avec un café et le prend en charge », raconte Didier. Et pas question, vous l’aurez compris, de lui vendre n’importe quoi, juste pour faire du chiffre. Quand par exemple Didier ou Antonella voient débarquer un primo désemparé parce qu’un confrère, voire un vape shop, lui a refourgué un TFV16 et une fiole de liquide en 3 mg, ils savent qu’il reste tout à faire pour aider le client à se sortir du tabagisme. L’écouter, lui donner les bonnes informations.  Et, surtout, lui proposer le matériel adéquat pour augmenter ses chances de réussite sur la voie du sevrage. En somme, corriger le tir en l’accompagnant du mieux possible.

Cercle de la vap Didier GoninCercle de la vap Didier Gonin

Didier Gonin pourrait s’arrêter là, se contenter de gérer les deux établissements. Mais il va plus loin, comme le lui dictent sa passion et ses convictions. « Un jour, mon voisin boulanger, qui a 130 m², vient me voir en me disant : je déménage à 50 mètres, est-ce que ça t’intéresse ? » Bien sûr que ça l’intéresse, et c’est ainsi que va naître LGF Formations. Un établissement ouvert à tous… pour peu qu’on soit guidé par des intentions louables.

« Des confrères sont venus me voir en me disant : c’est bien la vape, apprends-moi à faire de la marge. Je leur ai répondu : non, je ne vais pas t’apprendre ça, je ne suis pas un opportuniste, je suis guidé par la passion. Ici, on forme des gens qui sont engagés et qui ont envie d’aider leurs clients. Là où j’ai envie de taper du poing sur la table, c’est quand j’entends ma profession dire que la vape est une opportunité financière. Je ne peux pas entendre ça. La vape, c’est surtout une incroyable solution pour sortir les gens de la merde. » D’où l’entretien préalable, comme le précise Antonella, responsable de la formation, qui permet de faire le tri parmi les candidats et de jauger leurs véritables motivations.

Un programme élaboré avec des experts

Quant à la formation proprement dite, elle donne à chaque « apprenant » les moyens de se familiariser avec les technologies de la vape et d’être en mesure de délivrer les bonnes informations. « En termes de contenu, on a décidé d’un commun accord, quel que soit le niveau, de balayer l’ensemble du programme. Simplement, on adapte la complexité du contenu au niveau de la personne. Même un débutant doit comprendre l’incidence d’un liquide, les plages de wattage, le réglage, les tirages, comment on peut avec l’aromatique compenser une perte de hit par rapport à la nicotine sur une trachée irritée… », précise Antonella.

LGF formations

Un programme qui a toute sa légitimité. « Ce contenu a été relu, complété, avec un croisement des informations par plusieurs spécialistes dont des docteurs en chimie, des fabricants de jus… Il était important d’avoir les différents sons de cloche, et d’établir une sorte de médiane, même si ce n’est pas la vérité absolue. 18 mg pour un primo, ce n’est pas la vérité absolue. Une addiction ne se constitue pas que sur la nicotine elle est psychologique, sociale… »


« On forme des gens qui sont engagés et qui ont envie d’aider leurs clients »


Quant aux moyens, LGF Formations peut compter sur ses partenaires, dix-neuf à ce jour. Des cigarettiers, mais aussi des marques de vape comme Exaliquid, Liquidarom, Le French Liquide (Lips), Lovap, Innokin, Enovap, Laboravap et KMLS Pro. « Grâce à eux, on a tout le matériel disponible, tout type de cigarettes électroniques et de liquide pour pouvoir faire des manipulations réelles. ».

LGF formations vape

Côté humain, l’équipe ne manque pas de ressources. Le centre de formation étant encore jeune, les choses sont en train de se mettre en place, mais, d’ores et déjà, Didier et Antonella peuvent s’appuyer sur des experts pour le contenu pédagogique. « On a un intervenant sur le CBD ; on a Michel Argouet  (Exaliquid) qui va venir pour les liquides ; nos partenaires comme Laboravape ou Renaud, docteur en chimie chez Lips, qui nous apporte des compléments d’information sur l’acide lactique, parce qu’il est important d’aller dans le détail et de voir comment ça fonctionne au niveau des différents types de nicotine ». De quoi apporter du crédit au projet développé par Didier et Antonella avec le concours de Jonathan.

On ne plaisante pas avec les règles sanitaires

Enfin, qui dit réduction des risques dit aussi réduction des risques liés au Covid. « Toutes nos surfaces de travail sont traitées antimicrobien et antivirus et nos établissements sont tous équipés d’une armoire UV antivirus, assure Didier. On a également un process précis pour le lavage des mains, pour démonter un clearomiseur, pour désinfecter le matériel à la fin. Et quand on rentre un appareil devant les clients, il est désinfecté avec l’Aseptivape de Michel (Argouet, ndlr). »

À voir ce projet prendre forme, après deux ans de développement, Didier repense avec un petit sourire au coin de la bouche à ses pérégrinations dans les allées du Vapexpo. Il est loin le temps où il avait l’impression d’être « un pestiféré au milieu de tous ces barbus » prêts à étriper le premier buraliste venu. Aujourd’hui, plus question d’évoluer à la marge, il se sent à sa place et lui aussi milite pour la vape et les bonnes pratiques.

 


Au programme chez LGF

Les sessions spécifiquement consacrées à la vape sont organisées en trois niveaux : débutant, intermédiaire et confirmé. Par ailleurs, LGF Formations propose également des sessions liées au management et au marketing digital. La capacité d’accueil est de 8 personnes.

Vape niveau 1

Initiation aux technologies de la vape ; orientation du primo-vapoteur en sevrage tabagique ; identification d’un problème SAV simple ; conseil au client sur le choix du liquide ; construction d’une
gamme de produits.

Vape niveau 2

Approfondissement sur les technologies de la vape ; structuration d’un rendez-vous client ; construction d’un argumentaire commercial adapté ; organisation d’une zone de chalandise ; réalisation d’un SAV poussé.

Vape niveau 3

RBA et mod méca ; chimie des liquides ; aromatique ; addictologie ; positionnement sociologique des acteurs et consommateurs vape.

La FDA publie la liste des produits de vape autorisés

Un nouveau chapitre s’écrit dans l’affaire de la PMTA (Premarket Tobacco Application). Après de multiples reports liés à la pandémie de Covid-19, l’échéance pour présenter les demandes d’autorisation de commercialisation (PMTA) avait finalement été fixée au 9 septembre 2020. Passé cette date, avait décidé le juge fédéral Paul Grimm, seuls les produits disponibles sur le marché avant le 8 août 2016 et ceux ayant fait l’objet d’une demande de PMTA seraient autorisés à la vente. Face à cette perspective, des associations antivape ainsi que des fédérations de vape shops avaient alors demandé à ce que la liste soit rendue publique. En particulier pour travailler en toute légalité. Il aura fallu huit mois à la FDA pour répondre à ces attentes. La fameuse liste est disponible sur son site web, avec plus de six millions d’entrées.

6 millions de références pour les produits de vape

La liste, ou plutôt les listes : en naviguant sur le site web de la FDA, on découvre en effet une quinzaine de fichiers CSV individuels de plusieurs mégaoctets. Dans ces documents sont recensés les produits de centaines d’entreprises, chacun d’entre eux devant faire l’objet d’une demande séparée. La moindre variante y est donc référencée à de multiples reprises, comme l’e-liquide « Berry Burst » de Big Time Vapes, qui se décline en 174 références selon la taille des flacons, la teneur en nicotine ou le taux de PG/VG. 

En clair, si les vape shops demandaient un outil simple pour vérifier la conformité d’un produit, ils devront encore… le créer. Bien sûr, il n’est pas impossible de fusionner tous les fichiers et de lancer des recherches manuelles, mais l’exercice pourrait se révéler fastidieux. Pire, la FDA affirme que « la liste n’est pas exhaustive ». Elle ne comprend pas les produits qui ne sont pas encore mis en vente, mais pour lesquels une demande de PMTA a été soumise. Ni les e-liquides actuellement interdits, qui peuvent malgré tout faire l’objet d’une demande d’autorisation.

Ingésciences met les vapoteurs à contribution

L’intérêt des tests en laboratoire est indéniable. Cependant, les enseignements que l’on peut en tirer sont loin d’être complets. C’est ce qui a motivé Ingésciences pour mener une grande étude consacrée à la perception des vapoteurs. Et quel meilleur moment que la « Journée mondiale sans tabac », organisée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour se lancer ? Intitulée « Vape Sensory Experience », cette opération met à contribution les vapoteurs. Ce sont en effet les utilisateurs eux-mêmes qui vont  fournir des informations concernant leur ressenti vapologique. Des paramètres subjectifs, certes, mais indispensables en complément des données physiques liées au liquide et au matériel.

Vape Sensory Exprience : comment ça marche ?

Le vapoteur est invité à utiliser son liquide ainsi que son matériel habituels. Il doit commencer le test avec une puissance faible puis augmenter la puissance de sa batterie, par palier de 2 W, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de vapoter. À chaque étape, le testeur exprimera son ressenti sur différents aspects : flaveur du liquide (sensations à la fois olfactives et gustatives), densité et température de la vapeur et intensité du hit.

Tout au long de Vape Sensory Experience, l’utilisateur est guidé par une échelle d’évaluation des perceptions comprise entre 1 et 5.

Grâce à ces données, l’équipe de recherche d’Ingésciences entend approfondir l’état des connaissances sur les produits du vapotage et publier des études démontrant que « la perception du vapoteur est corrélable avec l’observation de l’influence des phénomènes physiques ».

Cette expérience est dans un premier temps réservée aux professionnels du secteur de la vape. Un formulaire est disponible en ligne et restera actif pendant quelques mois.

Formulaire pour participer à l’étude 

Les jus merveilleux – Gamme la Vi en couleurs (Le French Liquide)

Quelles couleurs allez-vous préférer ?

La Vi en rose : un bubble-gum au bon goût de fruits rouges, entre la sucrosité de la fraise et la saveur intense de la framboise. Irrésistiblement sucré et tendrement fruité !

La Vi en jaune : un e-liquide fruité frais avec un ananas juteux, une mangue gourmande, le peps du yuzu et une note de frais pour créer une surprenante harmonie à l’équilibre parfait.

La Vi en rouge : un cocktail doux et sucré de framboises, de fraises des bois et de cassis, sublimé par une rafraîchissante touche mentholée.

La Vi en violet : une grenadine agrémentée de douces fraises, d’un délicieux trait de cassis et de morceaux de figues juteux et parfumés.

Disponible en flacon de 10 ml, en 3, 6, 11, 16 mg de nicotine .

PG/VG : 50/50

lefrenchliquide.com

San Francisco : sans arômes, les ados refument

Ce n’est pas la première étude qui souligne l’importance des e-liquides aromatisés dans l’arrêt tabagique. Mais c’est assurément la plus complète. Dirigée par la professeure Abigail Friedman (photo), de l’Université de Yale, elle s’appuie sur le suivi de 100 695 mineurs de la région de San Francisco, issu du rapport biennal du Youth Rish Behavior Surveillance System. Parmi eux, 9 225 lycéens sont scolarisés à San Francisco, et 86 618 proviennent d’autres districts.

Si l’on lisse la prévalence tabagique entre 2011 et 2019, on constate déjà un taux supérieur à San Francisco : 6,2 % pour la ville, contre 5,6 % ailleurs. Mais si l’on se concentre sur les chiffres de 2019, l’écart se creuse nettement. À San Francisco, le taux de tabagisme chez les lycéens est désormais de 6,2 % aussi … contre 2,8 % pour les autres districts. Les deux groupes avaient pourtant connu une baisse simultanée et spectaculaire, avec une prévalence tabagique de 4,2 % en 2017.

2,24 fois plus de risques de fumer

En clair, les lycéens de San Francisco ont 2,24 fois plus de risques de fumer que les mineurs des autres districts. Un écart que les chercheurs imputent directement à l’interdiction des e-liquides aromatisés dans la ville, une mesure qui n’est pas suivie ailleurs. 

« L’interdiction des e-liquides aromatisés à San Francisco a entraîné une hausse du tabagisme chez les lycéens mineurs, par rapport aux autres districts, commente Abigail Friedman. Si elle s’applique à tous les produits de tabac, cette interdiction a essentiellement eu un impact auprès des jeunes, qui avaient davantage tendance à vapoter des e-liquides aromatisés. Les fumeurs se tournaient en effet moins vers de tels arômes pour leurs cigarettes. »

Pour Abigail Friedman, « ces résultats soulèvent une inquiétude quant à l’accès aux alternatives mois nocives pour les mineurs, qui se tournent en conséquence vers la cigarette ». En revanche, les données postérieures à 2019 n’ont pas été retenues, ceci afin d’éviter la confusion avec les cannabinoïdes. Pour rappel, le cannabis récréatif a été légalisé en Californie l’année même où les arômes ont été interdits à an Francisco.

Blablavape, le récap de la semaine [#58]

Les médecins anglais préconisent une TVA à 5 % sur la vape

vape shop anglais médecineLe Royal College of Physicians publie un rapport sur le tabagisme et la santé. La prestigieuse académie anglaise y formule plusieurs propositions, rappelant l’efficacité de l’e-cigarette. Parmi ses recommandations : abaisser la TVA à 5 % sur les produits de la vape. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Fini les arômes au Pays-Bas…

Les arômes aux Pays-Bas c'est fini...D’après le ministère de la Santé néerlandais, l’interdiction des arômes rendrait le vapotage moins attrayant pour les adolescents. Malgré les nombreuses manifestations des vapoteurs, cette interdiction entrera en vigueur le 1er juillet 2022. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Le 30 mai, c’était la journée mondiale de la vape !

Journée mondiale de la vapeLa Journée mondiale de la vape, qui précède la Journée mondiale sans tabac, est l’occasion de sensibiliser les fumeurs aux bienfaits du vapotage. Et de rappeler que la cigarette électronique a permis d’aider environ 98 millions de personnes dans l’arrêt ou la réduction du tabac. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.