L’accompagnement d’un vape shop favorise l’arrêt

Soutenue en janvier dernier et repérée par Philippe Poirson, qui anime le blog Vapolitique, une thèse d’exercice de l’UFR de médecine de Rennes s’intéresse de près à la vape. Signée Thibaud Le Mehaute, et dirigée par la docteure en pneumologie et tabacologie Catherine de Bournonville, elle se penche sur l’accompagnement à travers cette question : « la transition vers le vapotage exclusif est-elle liée au type d’accompagnement chez les vapoteurs ? ». 

Le protocole est lui aussi original. Un poster avec un QR code avait été placardé dans des cabinets de médecine, des services de pneumologie, des centres de soin, des vape shops ou encore sur les réseaux sociaux. En le scannant, on pouvait tomber sur un questionnaire anonymisé relatif aux habitudes de vapotage. Au total, 453 résidents de l’Ille-et-Vilaine ont été retenus. Ce sont donc tous des vapoteurs, âgés de 18 à 74 ans, uniformément répartis entre hommes et femmes. 78,8 % d’entre eux sont sevrés du tabac, et 21,2 % continuent de fumer des cigarettes. 

Le vrai rôle de l’accompagnement par un vape shop

Plus de la moitié (53,4 %) des vapoteurs étaient accompagnés par un vendeur. 43,7 % n’ont pas bénéficié d’accompagnement, 2 % ont été aidés par un personnel soignant et 0,9 % par un accompagnement mixte (vendeur et médical). « La prévalence de vapotage exclusif était plus élevée chez les vapoteurs accompagnés par un vendeur et chez les vapoteurs ayant un accompagnement mixte, conclut l’étude. La plus faible prévalence était observée chez les vapoteurs ayant un accompagnement exclusivement médical, puis chez les vapoteurs non accompagnés. »

Dans le détail, sur les 294 vapoteurs qui se rendaient en boutique, une grande majorité bénéficiait d’un suivi par le vendeur (83,7 %). En l’occurrence, il s’agissait de conseils réguliers sur le confort et l’efficacité du matériel et des produits. « Parmi eux, rapporte Thibaud Le Mehaute, une grande proportion (84,1 %) avait un mode de vapotage exclusif, à l’inverse des vapoteurs non accompagnés par le vendeur (72,9%). »

« On peut donc penser que les conseils donnés en boutique suivis de la remise immédiate d’un matériel adapté, puis l’accompagnement dans le temps des usagers, augmenteraient les chances de vapoter de manière durable et en usage exclusif », indique l’auteur de la thèse.

Un personnel médical qui mésestime encore la vape

Au-delà de l’impact positif des conseils et du suivi des vendeurs professionnels, cette étude illustre encore le fort désintérêt du personnel médical pour la vape. « On peut émettre plusieurs hypothèses pour expliquer ce faible taux d’accompagnement médical, en particulier la position ambivalente des autorités de santé (nationales et/ou mondiales) qui pourrait freiner le corps médical à l’utilisation de la cigarette électronique dans le sevrage tabagique, estime Thibaud Le Mehaute. Pour la même raison peut-être, actuellement, les facultés de médecine ne forment généralement pas les futurs médecins au suivi des vapoteurs. »

En substance, « cette étude montre la réalité d’un accompagnement des vapoteurs hors circuit de soins, conclut l’auteur. Ces résultats incitent à mener une réflexion sur la place des professionnels de la vape dans la politique de lutte anti-tabac ». Une vraie reconnaissance de leur travail de santé publique paraît donc indispensable.

Blablavape, le récap de la semaine [#68]

Israël, champion de la fiscalité antivape

La vape ferait-elle l’objet d’une compétition fiscale à travers la planète ? Tout porte à le croire, à en juger par la récente annonce d’Israël, qui entend taxer les e-liquides à plus de 6 euros le millilitre. Il s’agirait des droits d’accise les plus élevés au monde. Pour plus de détails, découvrez notre article Israël, champion de la fiscalité antivape.

 

Étude : des employés britanniques licenciés pour avoir vapoté au travail

Le Royaume-Uni a beau être en pointe dans la  promotion du vapotage, les utilisateurs de cigarettes électroniques peuvent être exposés à une certaine hostilité dans leur quotidien… C’est ce que suggère une étude réalisée par le site E cigarette direct : de plus en plus d’employés britanniques font face à des discriminations en matière de vapotage. Pour plus de détails, découvrez l’Étude : des employés britanniques licenciés pour avoir vapoté au travail.

 

Coup de cœur de la rédac – La gamme Cocktail Lovers (Kaser Mods)

Pour sa toute première gamme de liquides, Kaser Mods revisite les cocktails les plus connus. Des recettes aussi exotiques que gourmandes, et qui raviront vos papilles ! Pour plus de détails, découvrez le Coup de cœur de la rédac – La gamme Cocktail Lovers (Kaser Mods) 

 

Israël, champion de la fiscalité antivape

L’information commence à peine à s’ébruiter et provient d’un quotidien du Moyen-Orient. Le ministre des Finances d’Israël, Avigdor Lieberman (photo), a déposé un projet de loi visant à taxer les produits de vapotage à hauteur du tabac. La demande, formulée il y a déjà trois ans, émane du ministère de la Santé. Il avait été notamment sollicité par des associations de lutte contre le tabagisme, qui ont multiplié les pétitions pour alerter sur « l’ampleur du vapotage chez les jeunes ». Au nom de « la santé publique », elles s’insurgent contre un produit « exonéré d’impôt et bon marché, accessible sous les auspices de l’État ».

Concrètement, l’ordonnance signée du ministère des Finances prévoit une taxe de gros de 270 % sur les flacons d’e-liquide, ainsi que 21,81 shekels israéliens (6,25 €) par millilitre. Pour les pods jetables ou les cartouches préremplies, la taxe minimale serait de 32,72 shekels, soit 9,37 euros. Selon Vaping360, ce niveau de taxation aussi extrême revient tout simplement à « détruire le marché du vapotage et à créer immédiatement un marché noir ».

Un projet qui s’appuie sur des contre-vérités

Le ministère a ouvert le projet aux commentaires publics jusqu’au… 21 novembre. Les vapoteurs ne disposent donc que d’un délai très court pour s’organiser et revendiquer l’accès à la solution de sevrage la plus efficace à ce jour.

On appréciera par ailleurs le ton péremptoire de la proposition. Elle s’ouvre par cette contre-vérité : « La vapeur des cigarettes électroniques est dangereuse pour la santé pour diverses raisons, telles que l’augmentation du risque de maladies cardiaques et respiratoires ». Un point précisément contesté ces dernières semaines par un groupe de chercheurs indépendants. À ce jour, seuls 42 commentaires ont été publiés et ils s’insurgent tous contre « une législation dangereuse et inutile ».

 

Coup de cœur de la rédac – La gamme Cocktail Lovers (Kaser Mods)

Kalibu : Piña Colada (ananas rôti, coco braisée)

Le premier liquide de la gamme Cocktail Lovers, et sans aucun doute notre préféré ! Kaser Mods nous propose ici une interprétation gourmande de la célèbre pina colada, un cocktail à base de lait de coco et de jus d’ananas. Il a su trouver le parfait équilibre entre les deux fruits : les touches de coco braisée emboîtent le pas à l’ananas rôti sans pour autant l’éclipser. Un liquide crémeux et exotique qui nous offre de belles sensations !


Kubana : Banana Daïquiri (banane flambée, yuzu)

Avis aux amateurs de banana daïquiri ! Pour ce deuxième liquide de la gamme Cocktails Lovers, le Kubana nous transporte sur les îles avec un duo banane-yuzu qui fonctionne à merveille. On apprécie particulièrement la douceur de la banane flambée relevée par l’acidité du citron yuzu. Une combinaison originale et gourmande qui va plaire aux amoureux de cocktails !

 

Kojito : Creamy Red Mojito (fruits rouges, menthe, crème fumée)

Vous l’aurez deviné, le troisième et dernier liquide de la gamme Cocktail Lovers fait référence au fameux mojito. Il s’agit d’une recette mojito fruits rouges, avec une pointe de crème fumée qui donne à cette composition un arôme gourmand. Kaser Mods a su, encore une fois, trouver le parfait équilibre entre les fruits rouges, la menthe et cette légère touche de crème !

Disponible en flacon de 60 ml rempli à 50 ml, boosté en arôme, sans nicotine

PG/VG : 40/60

Rendez-vous sur le site de Kaser Mods et retrouvez toutes nos gammes préférées dans les coups de cœur de la rédaction !

Blablavape, le récap de la semaine [#67]

Plan cancer : l’avenir de la vape se joue maintenant

Le 8 novembre dernier, les eurodéputés se sont réunis pour débattre du « Plan pour vaincre le cancer », grande cause de l’Union européenne pour les années à venir. C’est un projet crucial pour l’avenir du vapotage sur le Vieux Continent, certains parlementaires prônant son éviction pure et simple. Où en est-on des discussions ? Pour plus de détails, découvrez notre article Plan cancer : l’avenir de la vape se joue maintenant.

 

Étude : il y aurait 68 millions de vapoteurs dans le monde

Une nouvelle étude internationale cherche à estimer le nombre de vapoteurs dans le monde. Une tâche difficile, de nombreux États ne collectant pas encore de telles données. Selon les travaux des chercheurs, les utilisateurs de cigarettes électroniques seraient au nombre de 68 millions. Une part jugée encore « trop faible » face à la population de fumeurs, même si l’on recense près de 10 millions de nouveaux vapoteurs ces deux dernières années. Pour plus de détails, découvrez l’Étude : il y aurait 68 millions de vapoteurs dans le monde.

 

Joe Biden nomme Robert Califf à la tête de la FDA

Aux États-Unis, les arômes sont sur la sellette. Pour ne rien arranger, Joe Biden vient d’annoncer qu’il allait nommer R. Califf commissaire de la FDA. Particulièrement hostile à la vape, ce dernier a déjà occupé le poste, mais il avait suscité une telle opposition du Sénat que sa nomination pourrait tomber à l’eau. Pour plus de détails, découvrez l’article Joe Biden nomme Robert Califf à la tête de la FDA sur Vaping360. 

 

Plan cancer : l’avenir de la vape se joue maintenant

Les jours de la vape seraient-ils comptés ? On peut le craindre. Publié le 3 février 2021, le projet du Plan cancer initié par l’Union européenne prévoit une série d’initiatives et de mesures de soutien pour aider les États membres à faire reculer ce fléau. D’ici 2035, le cancer pourrait en effet augmenter de plus de 24 % et devenir la principale cause de mortalité dans l’UE. 

Grande cause internationale, diagnostic précis des risques, initiatives communes pour les endiguer… Sur le papier, un tel programme ne peut que susciter une adhésion massive. Mais c’est sans compter un alignement idéologique de l’UE sur le discours de l’OMS, qui persiste à associer vapotage et tabagisme. Nous sommes déjà revenus sur les points contestables. En particulier, l’Union entend établir « des règles plus strictes concernant les nouveaux produits du tabac » (comprenez les produits de vapotage). Interdiction totale des arômes, extension de la taxation, lutte contre la publicité… Pour l’UE, lutter contre le tabagisme, c’est aussi lutter contre le vapotage.

Le 8 novembre dernier s’est tenue une nouvelle session de débats sur les amendements prévus. Relevés par Philippe Poirson, qui anime le blog Vapolitique, les échanges montrent à quel point le vapotage est sur la sellette…

Des positions antivape fermes

« Parmi les points controversés du projet de Plan Cancer figure le vapotage », affirme d’emblée Batosz Arlukowicz (photo), le président du Comité. Les eurodéputés s’opposent en effet sur le traitement qui doit lui être réservé dans les années à venir. Le Portugais Manuel Pizarro prône ainsi l’interdiction pure et simple des e-liquides aromatisés et l’ajout de taxes, comme il l’a expliqué sur France 24

Lors de la session du 8 novembre, Estrella Durà Ferrandis se montre encore plus virulente. L’eurodéputée espagnole voit dans la cigarette électronique un complot orchestré par Big Tobacco et soutient elle aussi l’interdiction des arômes. En dépit des études les plus récentes, John Ryan prétend quant à lui que « la vape n’aide pas à arrêter de fumer [et qu’elle] doit donc être traitée comme un produit pharmaceutique » !!!

Le camp des eurodéputés davantage ouverts à la vape n’est heureusement pas désert. La Française Véronique Trillet-Lenoir, rapporteure du projet et oncologue de profession, s’oppose farouchement à une approche puriste qui consisterait à écarter toutes les alternatives et laisserait les consommateurs retomber dans les pratiques les plus risquées. Même son de cloche de la part du docteur allemand Peter Liese, qui exclut l’idée d’interdire tous les e-liquides aromatisés, même s’il concède que certaines saveurs « comme le bubble-gum » peuvent poser problème. 

Sovape interpelle les eurodéputés

Dans ce contexte et en amont de la session du 8 novembre, l’association Sovape s’est adressée aux eurodéputés. Après avoir évoqué les premières réussites de la vape ces dix dernières années, avec une réduction du nombre de fumeurs en Europe, elle rappelle qu’elle contient aussi « 99 % de toxiques en moins que la cigarette, selon l’Institut Pasteur ».

« Nous nous inquiétons aujourd’hui des directions qui sont prises, à savoir une absence d’inclusion de l’approche de réduction des risques et pire, des mesures qui pourraient réduire l’impact de [ces] produits en en compliquant l’accès pour les fumeurs : taxation, limitation des arômes », poursuit l’association. Philippe Poirson, signataire de la lettre et vice-président de Sovape, l’accompagne d’une série de documents visant à étayer ses arguments. Il met notamment en avant le récent rapport de l’ETHRA, qui porte sur 35 000 consommateurs à travers l’Europe.

La mobilisation est d’autant plus cruciale qu’un vote est déjà prévu pour le 6 décembre prochain. L’orientation du Plan cancer pourrait ainsi orienter les futures révisions de la TPD, et donc l’avenir de la vape en Europe.

Étude : il y aurait 68 millions de vapoteurs dans le monde

Combien y a-t-il de vapoteurs dans le monde ? C’est à cette question qu’ont voulu répondre quatre chercheurs, Tomas Jerzyński de l’Université de Varsovie, Gerry Stimson de l’Imperial College de Londres et Harry Shapiro et Grzegorz Król de l’organisation britannique Knowledge Action Change qui lutte contre le tabagisme. Ils publient leurs résultats dans le Harm Reduction Journal

Selon leurs calculs, on recenserait 68 millions de vapoteurs dans le monde, en 2020. « Il s’agit d’un taux d’adoption considérable si l’on garde à l’esprit que les e-cigarettes ne sont disponibles que depuis une décennie et qu’elles se heurtent à une farouche opposition dans de nombreux pays, remarquent les auteurs. Cependant, étant donné l’ampleur mondiale du tabagisme, qui touche 1,1 milliard de personnes, les progrès dans l’adoption de produits alternatifs sont lents. Ceux qui utilisent des cigarettes électroniques ne représentent encore qu’une petite fraction de ceux qui fument. »

Une répartition hétérogène des vapoteurs

Le calcul et l’estimation ne sont pas aisés. Et pour cause, de nombreux États ne collectent pas ce type de d’informations ou ne reconduisent pas leurs sondages chaque année. Les données les plus fiables ne couvriraient ainsi que 49 pays, soit 2,8 milliards d’individus. Elles s’arrêteraient par ailleurs en 2018 pour la plupart. 

Pour contourner la difficulté, les chercheurs ont établi une série de similitudes entre les nations d’une même région ou ayant une situation économique comparable. « Sur la base d’enquêtes complémentaires, nous avons calculé la prévalence moyenne du vapotage pour chaque région de l’OMS, la classification des revenus de la Banque mondiale et le statut juridique des cigarettes électroniques dans chaque pays », indiquent les chercheurs. Ils ont ainsi déduit la prévalence moyenne du vapotage dans les pays pour lesquels les données étaient absentes. Ils ont abouti au chiffre de 58,1 millions de vapoteurs en 2018, pour l’estimer à 68 millions deux ans plus tard.

Les vapoteurs ne sont pas uniformément répartis à travers le globe. Selon les chercheurs, 29,3 millions de vapoteurs vivent dans des pays au revenu moyen élevé et 19 millions dans des pays au revenu intermédiaire. Ils recensent ensuite 7,8 millions de vapoteurs dans des pays au revenu faible et moyen, et seulement 2,1 millions dans des zones à faible revenu (selon la classification de la Banque mondiale).

Selon le découpage géographique de l’OMS, on compterait ainsi 18,7 millions de vapoteurs dans la zone Amériques, 15,3 millions en Europe, 11,2 millions dans le Pacifique occidental, 4,6 millions en Asie du Sud-Est et 4,1 millions en Afrique.

Test de la Gamme Évasion – Edenvape

 

NYC, halte gourmande 

edenvape evasion NY

Une fois survolé l’océan Atlantique, première escale à New York. Une halte gourmande puisqu’il est question de déguster un cookie vanille coco. La note de biscuit est instantanément reconnaissable, tandis que l’arôme de vanille lui emboîte le pas, très présent, sûr de son fait. Du coup, il ne reste pas beaucoup de place dans cet assemblage et la coco a beau jouer des coudes, elle est ici reléguée au second plan.

 

Direction le Mexique

On quitte Big Apple pour le Mexique et sa capitale. Une étape qui met en exergue cactus et citron. Le premier fait une belle prestation avec sa douce note végétale et légèrement sucrée, mais il est rapidement débordé par le citron et, dans son sillage, un déluge de picotements aussi vivifiants que rafraîchissants, qui ont tôt fait d’éclipser la note de cactus.

 

Cap sur Hawaii

Escale suivante : Hawaii, avec son exotique duo ananas-passion. L’association est classique, mais le séjour réserve de belles sensations. Une chair fondante à souhait, une extrême suavité et un équilibre appréciable entre acidité et sucré. En fait de bouquet fruité, on pourrait presque parler de recette gourmande.

 

Une pause à Bali 

Poussons le bouchon un peu plus loin, en direction de Bali cette fois. Pour nous accueillir, pitaya et corossol. Encore une combinaison exotique et fruitée, mais celle-ci se distingue par sa délicatesse et son côté plus aérien.

 

Retour à Paris 

edenvape evasion paris

Puis voici déjà venue l’heure de rentrer en France, sur Paris. Pas question pour autant de se laisser aller à la déprime ! Pour conclure ce tour du monde, Edenvape propose un macaron à la fraise, l’instant French touch, une recette où fruit et biscuit font jeu égal, rivalisant de légèreté.

 

Disponible en flacon de 10 ml rempli à 0, 3, 6 et 11 mg de nicotine

Également disponible en flacon de 50 ml sans nicotine

PG/VG : 50/50

 

Rendez-vous sur le site d’Edenvape et retrouvez nos test de liquides dans notre rubrique présentations !

Blablavape, le récap de la semaine [#66]

Vape sur ordonnance : bientôt une réalité au Royaume-Uni ?

Grande première : le Royaume-Uni s’apprête à devenir le premier pays à prescrire (et rembourser) la vape sur ordonnance. L’enjeu : aider les populations les plus modestes à accéder au vapotage. Plus que jamais, les autorités de santé britanniques la reconnaissent comme le moyen de sevrage le plus sûr. Tous les services sont en ordre de bataille, de l’autorité de contrôle des médicaments aux détaillants. Pour plus de détails, découvrez notre article Vape sur ordonnance : bientôt une réalité au Royaume-Uni ? 

 

Malaisie : ouverture à la vape … et aux taxes aussi

À première vue, la Malaisie s’ouvrait fortement à la vape, en autorisant enfin les e-liquides nicotinés. Mais l’annonce a été rapidement suivie de la création de droits d’accise particuliers, trois fois supérieurs à ceux des e-liquides sans nicotine. Un pas en avant, deux pas en arrière, dans cette région de l’Asie du Sud-Est où la vape est si décriée ? Pour en savoir plus, découvrez notre article Malaisie : ouverture à la vape … et aux taxes aussi.

 

La vape en deuil : disparition de Mehdi Chiadmi

cds lab mehdi chiadmiLa vaposphère est un petit cercle, où tout le monde se connaît. Aujourd’hui, elle pleure l’un de ses plus anciens membres : Mehdi Chiadmi s’est éteint samedi 30 octobre, à la suite d’un tragique accident de la route sur l’A62. L’équipe d’e-cig mag adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Mehdi et s’associe à leur chagrin dans cette douloureuse épreuve. La vape en deuil : disparition de Mehdi Chiadmi.

Malaisie : ouverture à la vape… et aux taxes aussi

Ce n’est pas la première fois que nous évoquons le sort de la Malaisie dans nos colonnes. Jusqu’à présent, c’était essentiellement pour mettre en exergue sa position plutôt moins farouche à l’égard de la vape que les États voisins. Une association de défense, la Malaysian Vape Industry Advocacy (MVIA), y a notamment droit de cité. Elle a récemment publié une étude officielle, révélant que « 88 % des vapoteurs malaisiens qui fumaient ont réussi à arrêter à l’aide de la cigarette électronique ». De quoi susciter l’intérêt des autorités locales, dans ce pays en proie au tabagisme. Selon Tobacco Atlas, la Malaisie connaît un taux de prévalence tabagique de 38,8 % (contre 25,5 % aujourd’hui en France, selon Santé publique France).

En Asie du Sud-Est, l’e-cigarette reste pourtant durement combattue. Singapour prononce des peines de prison à l’encontre des revendeurs de produits de vapotage. Aux Philippines, le président Rodrigo Duterte s’est lancé dans une véritable guerre contre la vape, un « diable addictif » selon lui, allant jusqu’à prononcer son interdiction totale. Même sort au Vietnam, où l’on envisage des restrictions sévères.

Il y avait donc une certaine euphorie, ces derniers jours, à l’annonce d’une ouverture aux e-liquides nicotinés par les autorités malaisiennes. Elle a toutefois été immédiatement suivie du vote de droits d’accise exorbitants (photo).

Une taxe disproportionnée

1,20 ringgit malaisien de taxe par millilitre d’e-liquide nicotiné, soit 0,25 euro/ml. C’est la loi inscrite au budget 2022 du gouvernement malaisien. C’est aussi trois fois le montant de celle déjà appliquée aux e-liquides non nicotinés (les seuls jusque-là officiellement distribués), à 0,40 ringgit. La taxe devrait prendre effet au 1er janvier 2022.

Pour un flacon de 60 ml, une contenance courante en Malaisie, la taxe s’élèverait ainsi à 72 ringgits, soit 15 euros. Un montant qui empêcherait nombre de vapoteurs de suivre la voie légale. Le marché noir est, du reste, déjà bien installé, avec la prohibition des e-liquides nicotinés. Autre effet pervers d’une telle taxe, les fumeurs actuels seront moins tentés d’essayer le vapotage, en raison des coûts.

« Nous espérons que le gouvernement reconsidérera le montant de la taxe, anormalement élevé, déclare Rizani Zakaria, le président de la MVIA. Il rend aujourd’hui les produits de la vape plus chers que les cigarettes, en Malaisie. »

Des experts contre l’ouverture aux e-liquides nicotinés

Une étude montre que les produits illégaux représentent déjà 80 % du marché de la vape en Malaisie. Le gouvernement impose déjà des droits d’accise de 10 % sur les appareils et de 0,40 ringgit par millilitre sur les e-liquides non nicotinés, mais ils ne concernent évidemment pas le marché noir.

Mais si la MVIA milite pour un abaissement de la taxe, d’autres groupes plaident pour un durcissement de la loi. Des experts dans les domaines de la santé, des soins et de l’enfance ont ainsi demandé au Parlement malaisien et au ministre de la Santé de reconsidérer le projet, et de maintenir l’interdiction des e-liquides nicotinés. Parmi les signataires, on retrouve la Société nationale de lutte contre le cancer de Malaisie, l’Action des femmes malaisiennes contre le tabac ou la Société des pharmaciens.

« La décision du gouvernement malaisien irait à l’encontre de l’OMS, qui indique qu’il est scientifiquement prouvé que les cigarettes électroniques sont dangereuses pour leurs utilisateurs », précise leur communiqué. Entre désinformation, taxe disproportionnée et statu quo autour d’un inquiétant marché noir, les prochains jours de la vape risquent d’être difficiles en Malaisie.

La vape en deuil : disparition de Mehdi Chiadmi

Le Marmandais de 40 ans s’était pris de passion pour la cigarette électronique qu’il utilisait depuis 2012. Un an plus tard, il ouvrait sa première boutique spécialisée, Klop’Innovation, à Marmande. Puis, en 2014, toujours dans sa ville, il créait, avec son frère Mathieu, CDS Lab, entreprise bien connue du secteur, qui produit des e-liquides pour ses propres marques et pour des partenaires.

Un patron respecté et adoré

Ses collaborateurs sont unanimes : Mehdi Chiadmi était bien plus qu’un chef d’entreprise. C’était leur ami, leur « frère ». La triste nouvelle n’a échappé à personne ce week-end : les fils d’actus des réseaux sociaux ont relayé les très nombreux hommages de ses proches et messages de soutien de la communauté.

L’équipe d’e-cig mag adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Mehdi et s’associe à leur chagrin dans cette douloureuse épreuve.

Vape sur ordonnance : bientôt une réalité au Royaume-Uni ?

Que les services de santé du Royaume-Uni reconnaissent depuis longtemps les atouts de la vape, ce n’est pas un grand secret. Rendez-vous annuel pour vanter les mérites du vapotage, campagnes publicitaires massives, ouvertures de shops spécialisés dans l’enceinte d’hôpitaux, rapports officiels et détaillés sur le sujet… En dix ans, les pouvoirs publics britanniques ont clairement pris position : à leurs yeux, l’e-cigarette constitue la solution de sevrage tabagique la plus efficace à ce jour. Mais la décision prise récemment va plus loin encore.

Le gouvernement a en effet ouvert la voie, vendredi dernier, à la prescription de cigarettes électroniques par le système public de santé, pour les fumeurs souhaitant arrêter le tabac. Grande première, le Royaume-Uni deviendrait ainsi le premier État au monde à prescrire la vape en tant que dispositif médical.

Rendre la vape accessible au plus grand nombre

« Je suis convaincu que cela changera la donne, déclare Sir Norman Lamb, l’ancien ministre de la Santé qui a présidé l’enquête du comité des sciences sur le vapotage. Il y aura un avantage significatif à prescrire des cigarettes électroniques en tant que médicaments. »

Le professeur Linda Bauld, de l’Université de santé publique d’Edimbourg, précise ses propos. « Bien qu’il existe de solides preuves que les cigarettes électroniques peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer, nous savons également que jusqu’à un fumeur sur trois au Royaume-Uni n’a pas essayé ces appareils. Les fumeurs sont préoccupés par la sécurité et les perceptions erronées concernant les risques relatifs des cigarettes électroniques par rapport au tabac. Pour certains, le coût est également perçu comme un obstacle. L’option d’avoir des dispositifs approuvés qui pourraient être prescrits rassurerait les fumeurs sur les risques relatifs et aiderait également à atteindre ceux qui ont le moins les moyens de se payer des cigarettes électroniques. »

La prescription d’une e-cigarette s’accompagnerait ainsi d’une prise en charge par les services de santé, au même titre que d’autres médicaments.

Des contrôles rigoureux pour la vape comme “médicament”

Au même titre que tous les autres dispositifs médicaux, les e-cigarettes sur ordonnance feraient ainsi l’objet de contrôles rigoureux. C’est le rôle de l’Agence de réglementation des médicaments et produits de santé (MHRA), qui a publié des directives spécifiques. Les fabricants peuvent dès à présent soumettre leurs produits au même processus d’approbation réglementaire que les autres médicaments. 

« Les directives mises à jour sur les exigences en matière de licence que nous avons publiées aujourd’hui constituent un premier pas important vers la disponibilité de produits de cigarette électronique sous licence sûrs et efficaces, commente le Dr June Raine, directrice générale de la MHRA. Les preuves sont claires que les cigarettes électroniques peuvent aider les gens à arrêter de fumer pour de bon. »

Au Royaume-Uni comme en France, le tabagisme est la principale cause évitable de décès prématurés. Le pays compte 6,1 millions de fumeurs, avec des taux largement supérieurs parmi les populations défavorisées. Le nombre de vapoteurs est passé de 700 000 en 2012 à 3,6 millions en 2021. « Ouvrir la porte à la prescription de cigarettes électroniques devrait permettre de s’attaquer aux fortes disparités des taux de tabagisme à travers le pays, et aider les gens à arrêter de fumer où qu’ils vivent et quelle que soit leur origine », déclare Sajid Javid, le secrétaire à la Santé.