Si les études portant sur l’utilisation de la vape se multiplient depuis plusieurs années déjà, ses détracteurs reprochent souvent à la communauté scientifique l’absence d’enquêtes sur le long terme. Un projet international est lancé par le centre de recherche de l’Université de Catane, en Italie. Baptisée Veritas, pour Vaping Effects : Real-world International Surveillance (« Effets du vapotage : surveillance internationale dans le monde réel »), cette étude devrait s’étendre sur six ans et concerner plusieurs pays sur vingt sites différents.
Un projet international qui devrait durer six ans
Pour mener à bien leur étude, les scientifiques sont à la recherche de vapoteurs quotidiens ayant très peu consommé de tabac fumé auparavant. « L’objectif est d’observer, pour la première fois, les résultats sur la santé des vapoteurs exclusifs en les comparant avec ceux d’individus n’ayant jamais fumé de cigarettes. L’étude comprend notamment l’évaluation clinique de la santé pulmonaire des participants, parmi d’autres relevés. »
Pour participer à l’étude, rendez-vous sur le site de Veritas. Les scientifiques recherchent actuellement vingt « ambassadeurs », c’est-à-dire des gestionnaires oeuvrant comme des points de contact régionaux qui vont aider à recruter des volontaires. Ce travail est rémunéré : 500 euros par mois durant le premier trimestre, puis 800 euros par mois pour la suite de ce projet qui devrait donc durer six ans. « Aucune expérience scientifique n’est nécessaire, indiquent les chercheurs, c’est l’occasion de prendre part à une étude majeure qui sera utile à tous les vapoteurs et fumeurs. »
Fédérer, organiser et collecter : une tâche rémunérée
L’équipe du projet parle de « cinq heures de travail par semaine, environ », pour ces ambassadeurs. Le job vous tente ? Parcourez l’annonce détaillée pour découvrir les différentes compétences techniques requises. Elles sont essentiellement liées à la capacité de communiquer (notamment en anglais, écrit et oral) et de fédérer des vapoteurs motivés autour de soi.