Toulouse, la cité des awards – La Fine Équipe

La ville rose n’est pas seulement la capitale européenne de l’industrie aéronautique et du cassoulet ! Depuis quelque temps, elle s’impose aussi comme l’un des bastions de la vape, grâce à la créativité de certains de ses habitants, unis par un indéfectible lien d’amitié.

Toulouse, la cité des awards – La Fine Équipe

Un couple libre…

Un jour, alors qu’ils bossent encore chez Ekoms, Yann et Rahim vont ensemble à un vapéro dans une boutique Evovap. Celle-ci appartient à la marque d’e-liquides Lovap, dont Martial est directeur commercial. Ils se rencontrent lors de cet évènement, même s’ils s’étaient déjà croisés auparavant. Et pour cause, tous trois sont voisins, dans la même résidence ! Naturellement, ils sympathisent dans la foulée. Une relation privilégiée qui permet aux deux marques pour lesquelles ils bossent de faire un liquide en collab : le Cheese ma chérie.

C’est ainsi que le petit groupe d’amis a commencé à se former, à s’épauler, et à s’inspirer mutuellement. D’ailleurs, c’est l’exemple de Big Papa qui a donné aux autres l’envie de se lancer dans la création de leurs marques respectives, comme l’explique Martial : « Tout a un peu démarré quand Yann a gagné son premier award. On était super fiers et heureux qu’il ait décroché ce prix lors de son premier Vapexpo. C’était juste magique. De mon côté, chez Lovap, j’étais un peu restreint dans ma créativité. Donc, on a commencé à en parler un peu tous ensemble. L’exemple de Big Papa nous a rassurés et on s’est dit : ‘‘Pourquoi pas nous ?’’ On s’est tous soutenus finalement. Les expériences des uns ont servi aux autres, il y a eu un vrai partage. Je prends l’exemple d’Arnaud : c’est celui qui nous a fait confiance dès le départ, qui nous a éclairés. Quand tu crées une marque, tu n’es pas au courant de tout ce qu’il se passe après, tu ne sais pas trop où tu vas. Il a pu nous guider avec son expérience dans le domaine. »

Aux côtés de Martial, Sofia (dont nous avons fait le portrait dans e-cig mag n° 37) le confirme : « C’est vrai qu’il y a une générosité dans ce milieu. On est tous un peu concurrents sur le terrain, donc chacun défend sa paroisse, bien sûr. Mais personne n’est avare de conseils et de coups de main. Moi, c’est ce qui m’a plu dans ce milieu-là. Je ne viens pas du monde de la vape, je me suis laissé prendre au jeu parce que c’était fun, personne n’avait parié que ça allait durer dans le temps. On s’est dit qu’au pire, ce serait juste un one shot et qu’on se serait éclatés. Mais finalement, c’est une histoire qui dure, et on le doit en grande partie à cette entraide. Nous, on a beaucoup bénéficié de ça au début parce que l’histoire de notre marque, à la base, c’était juste une vanne ! » Comme un symbole, c’est en effet suite à un délire entre potes, lors du Vapexpo 2019, que la petite graine LFE a été semée. Les plus anciens s’en souviendront : lors des salons, la marque anglaise IVG (ce qui, dans ce contexte, ne signifie pas du tout ‘‘interruption volontaire de grossesse’’ !) avait pris l’habitude de distribuer des samples à la volée, à une foule qui scandait son nom. Pour les non-initiés, voir un groupe de personnes crier « IVG ! IVG ! » dans un évènement dédié à la cigarette électronique, cela a de quoi dérouter. Surtout Sofia, dont c’était le premier Vapexpo.

Martial et ses potes, eux, étaient morts de rire. Portés par l’ambiance, ils ont commencé à imaginer des produits aux noms très douteux, avec pour thématique principale tout ce qui touche à la braguette. Et puis, à force, ils ont fini par se dire que ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. En avril 2021, le couple se lance, et crée sa marque. C’est donc, en quelque sorte, IVG qui a donné naissance à La Fine Équipe et à son univers aux notes délicatement grivoises…

Joli pied de nez, qu’il faut quand même pouvoir assumer, et ce n’est pas toujours facile, comme le confie Sofia dans un éclat de rire général : « Alors nous, le côté libertin, machin tout ça, ça ne nous ressemble pas tellement. Il y a quand même des gens qui se sont posé la question. On a d’ailleurs récemment reçu une invitation pour une soirée de libertinage. Euh… Dans mon état, ça sera compliqué (Sofia donnera naissance à une petite fille au mois de janvier, NDLR). En dehors de mon état, ça aurait été compliqué quand même ! Non, si notre marque nous ressemble beaucoup, c’est parce qu’on se marre énormément tous les deux. On n’a pas un esprit étriqué, on peut vraiment rire de tout. Mais nos soirées sont très classiques ! »

Malgré cet esprit déconneur, ils ont dû se poser quelques limites : « Parmi nos premières ‘‘conneries’’, il y a des choses qu’on n’aurait jamais pu sortir, se rappelle le couple. Elles étaient marrantes entre nous, mais ce n’était pas possible. Parce qu’on ne va pas se mentir, ça n’a pas toujours été facile. Il y a des fois où ça nous a handicapés, ça nous a fermé certaines portes. On n’a jamais pu rentrer chez certains partenaires car ils ne voyaient ni leur clientèle, ni leur personnel avec nos gammes. Mais notre but n’est pas de choquer. Ce qu’on veut, comme toutes les personnes ici présentes, c’est raconter une histoire, notre histoire. Après, peut-être que chez nous, c’était moins perceptible dès le départ. On a pu se rattraper, par la suite, lors de la grande tournée de La Fine Équipe, où on a raconté la vraie version et pu faire changer la perception des gens. »  (à suivre…)

Retrouvez la suite de l’article ici : Toulouse, la cité des awards – Les awards du Vapexpo

Ces articles pourraient vous intéresser