Contrôle de température, enfin au point ?

Même si la mode actuelle prône plutôt la simplicité, les marques continuent d’innover sur le segmendes box très techniques. Dernièrement, le contrôle de température a connu nombre d’évolutions. Au point de sonner le glas du traditionnel mode “puissance”?

Contrôle de température, enfin au point ?

Si la grande majorité des vapoteurs utilisent le mode “puissance” standard (watts), le contrôle de température (CT) présente de nombreux avantages. Son utilisation a été grandement simplifiée et son efficacité améliorée grâce à l’évolution du matériel et des chipsets. Ainsi, depuis la sortie de l’eGo One CT en 2015, première tentative de démocratisation du concept, ce mode très approximatif à l’origine a beaucoup évolué
pour offrir aujourd’hui une réelle alternative.

La juste mesure

Le mode CT (ou “TC” en anglais) permet de contrôler précisément la température du coil afin de réguler la chaleur de la vape. Comme aucune sonde ni aucun capteur de chaleur ne sont présents dans les atomiseurs, c’est le chipset qui se charge d’estimer la température de la résistance. Pour cela, il calcule les variations de résistivité du coil en fonction de la chaleur, et ajuste automatiquement la puissance. En pratique, une fois le tank vide, un CT efficace empêchera le coil de chauffer hors limite et donc, de brûler le coton, tout en assurant une vape très homogène tout au long de l’utilisation.

Au fil des ans, avec l’évolution des performances des chipsets, la précision de fonctionnement des CT s’est sensiblement améliorée, l’apparition du mode “Replay” sur les DNA250/100/75C marquant une réelle avancée, à l’instar du récent “CT Dynamique de 4e génération”. Entre autres évolutions, on peut citer la fréquence (ou taux) d’échantillonnage. 

Il s’agit de l’intervalle de temps entre deux mesures de la résistance. Elle va directement influer sur la précision du calcul : plus elle est élevée (et donc le délai entre deux mesures raccourci), plus efficace sera le contrôle. Parmi les nouveautés du marché sur ce segment, la SXmini G Class v2 est très bien dotée.

Le métal compte

Au niveau de la composition métallique du coil, seuls certains alliages sont utilisables. Ainsi, on ne peut pas faire fonctionner le CT avec du Kanthal ou du Ni80/90, dont la résistivité ne varie pas suffisamment.

À l’origine, le Ni200 se présentait comme la seule option envisageable. Il s’agit d’un fil extrêmement malléable, dont la fragilité compliquait le montage. Autre inconvénient : sa forte teneur en nickel rendait son utilisation impropre pour certains vapoteurs souffrant d’une intolérance allergique à ce métal.

Apparu peu de temps après, le titane, plus rigide et facile d’emploi, semblait être une évolution bienvenue… Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’en cas de forte chauffe (lors du rodage par exemple), sa structure changeait au point de libérer des particules dont l’inhalation comportait un risque potentiel (dioxyde de titane). Même si cela n’était vraiment problématique que pour les “rebuilders” (puisque les résistances industrielles n’ont besoin ni de rodage ni de “dry burn”), c’est ce qui explique sa disparition rapide du marché.

Enfin, le SS316L (acier inoxydable) a fait son apparition. Celui-ci possède de nombreuses qualités : outre sa robustesse et ses grandes variations de résistivité, il est aussi utilisable en mode “Watts”. C’est aujourd’hui l’alliage de préférence pour le mode CT.

Un contrôle optimisé

Le CT se pratique essentiellement avec un montage “single coil” (bien que le “dual coil” soit aussi possible), et, bien sûr, avec une box qui propose ce mode. Le coil doit être de préférence en fil simple (le contrôle s’avérant bien moins efficace sur des coils complexes), et les spires espacées, pour que la mesure soit la plus précise possible.

Il faut prendre soin de sélectionner le type de métal sur la box, ce qui ajuste le coefficient de chauffe par défaut et permet au chipset de faire un calcul adapté. Sur certains modèles, on peut aussi ajuster avec précision ce coefficient en mode TCR, les valeurs prédéfinies étant parfois un peu approximatives. 

Il est aussi indispensable de verrouiller la résistance initiale à température ambiante avant le premier appui sur “Fire”, ceci afin d’étalonner la valeur de résistance du coil. Selon la composition du liquide, la température choisie sur la box varie entre 200°C et 250°C (plus un juice aura une proportion de VG importante, plus cette valeur devra être élevée). Dans la plupart des cas, il est également possible d’ajuster la puissance, ce qui modifiera la rapidité de montée en température du coil (40-60 W habituellement).

 

Notre avis

La vape en CT est une expérience à tenter. Ce mode de fonctionnement se révèle particulièrement pertinent pour les amateurs de MTL. Il apporte en effet une sécurité et une homogénéité qui font défaut au mode “puissance” (wattage).

 

CT, avantages et inconvénients

Avantages : 

• Pas de dry hit possible
• Longévité du coil et du coton
• Autonomie de la batterie
• Constance de vape

Inconvénients : 

• Complexité de mise en œuvre
• Le matériel doit être adapté
• Choix de coil réduit

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