Une première réussie !

Même s’il ne s’agit que de bruits de couloir, les liens entre Rage Mods et QP Design sautent immédiatement aux yeux. Leurs packagings respectifs se ressemblent trait pour trait, à l’exception des coloris.

Celui du Fury contient l’ato équipé du pyrex droit, un pyrex bubble supplémentaire, un second drip-tip 510 en delrin noir à canal étroit, six grilles d’airflow (deux en nid d’abeille, deux en double fente et deux pleines) ainsi que des outils, spare vis et joints.

À première vue, le Fury ne renie pas sa filiation : usinage et joints de qualité, look reconnaissable. Les deux drip-tips 810 en delrin noir sont de formes identiques et ne diffèrent que par leurs diamètres externe (12 mm contre 14 mm) et interne (5,5 mm contre 8,5 mm).

Un agréable goût de déjà-vu

Comme sur les Fatality, le top-cap se dévisse en un quart de tour et offre l’accès aux deux larges orifices de remplissage. Pas de juice control, en revanche. Le deck à double airflow, side et bottom, dispose de quatre posts/air holes surélevés et d’un large orifice central sur lequel on pourra adapter l’une des grilles fournies.

La largeur conséquente de l’airflow inférieur ne laisse pas de place au doute : il faudra utiliser des coils de taille imposante, condition nécessaire pour exploiter correctement le flux d’air. La grille d’airflow métallique se glisse dans des rainures au-dessus de l’orifice central, et est maintenue par un petit ergot. On peut la remplacer sans retirer le montage, ce qui nécessite une certaine dextérité.

À l’extérieur, une seule bague d’airflow obstrue les deux larges orifices (11,5 × 2,2 mm), diamétralement opposés. Le plot positif, correctement isolé, dépasse suffisamment pour une utilisation sur un mod méca hybride.

Le montage

Le Fury est ici monté avec deux résistances alien « The One Ni80 handsmade premium coils », d’un diamètre de 3 mm, 3 × 27/39, et d’une valeur de 0,12 Ω. Vu l’espace disponible, on peut aussi envisager deux coils de 3,5 mm de diamètre. Pour pouvoir exploiter idéalement le large airflow central, des spires espacées sont à privilégier.

Il est aussi important de profiter de cette confortable largeur pour laisser un espace suffisant entre les deux coils, afin que le flux d’air central puisse circuler et emporter de savoureuses volutes. Autre conseil au niveau du montage : découper environ 12 mm de coton pour les moustaches et bien aérer les fibres avec un outil pointu. Ensuite, il suffit de bien boucher les deux larges rigoles, sans trop tasser cependant, et de veiller à ce que le coton ne dépasse pas sur l’airflow central, ce qui évitera des fuites par capillarité.

À l’usage

Le Fury est assez aérien (moins qu’un Fatality cependant), l’airflow est doux et peu bruyant. Sans surprise, c’est un ato qui délivre un très bon rendu de saveurs, avec une vape dense et saturée. Les amateurs de Fatality ne seront pas dépaysés.

Notre avis

Pour une première, c’est indéniablement une réussite ! Il s’agit d’un atomiseur avec un airflow très aérien mais plus exploitable qu’un Fatality, la majorité d’entre nous ne disposant que de deux poumons. Quant aux saveurs, elles sont très correctement restituées.

Enfin, on apprécie la largeur du deck, laissant la porte ouverte à tous les montages trapus, ainsi que le packaging bien fourni, justifiant en partie son tarif.

Spécifications

RTA dual coil
28 x 47 mm
80 g
4 ou 5,5 ml (selon le pyrex)

Pour l’acheter

Internet : GFC Provap
Facebook : @GFC.ProVap
Téléphone : +33 (0)1 80 91 50 70

Le deck, extrêmement spacieux, est clairement étudié pour les très gros coils.

Afin d’obtenir le tirage parfait, il s’agit de bien choisir parmi les six grilles d’airflow.

Le BF mécatronique

Au premier abord, cette box relativement imposante ne laisse aucun doute quant à la grande qualité de sa fabrication. Le corps, tout en aluminium usiné par CNC, lui confère un poids réduit (133 g) et un toucher très agréable, grâce à la finition anodisée sablée. Elle offre une très bonne prise en main, le pouce pouvant facilement actionner un bouton ou l’autre.

Cette Pump squonker est une box mécatronique fonctionnant comme un mod méca sans régulation, mais avec les sécurités assurées par son petit circuit mosfet (allumage et extinction, tension de l’accu, court-circuit, surchauffe, bouffée trop longue, ato non détecté). Attention toutefois, toutes les précautions d’usage du méca relatives à la valeur de résistance et à la décharge de l’accu sont à prendre en compte.

La base 510 en acier, solidement vissée, dispose d’un pin BF sur ressort et accepte les ato jusqu’à 25 mm de diamètre. Un joint est placé autour de l’orifice fileté afin d’éviter les fuites. Sur le flanc, deux boutons ronds, en haut le fire et en bas la pompe. Une micro-LED discrète sous le second indique les informations de fonctionnement par des clignotements.

L’accumulateur, partiellement exposé au dos, s’insère par le bas en dévissant le bouchon moleté. La cuve BF en polycarbonate rigide peut embarquer jusqu’à 9 ml de juice. Elle est maintenue grâce au même bouchon que l’accu et se visse totalement pour procéder à son remplissage.

Le bon dosage 

Déposer un peu de liquide afin de lubrifier le filetage du réservoir facilite sa mise en place. Attention, cependant, à ne pas le visser de travers, puisqu’il s’agit de plastique contre du métal (le pot de terre contre le pot de fer…), et à éviter les liquides « agressifs », que le polycarbonate n’apprécie pas.

Les boutons retournent un clic franc et très agréable, sans aucun cliquetis. La pompe fait son job sans faillir, avec un petit ronronnement discret mais néanmoins audible. Aspirer le trop-plein de liquide dans l’atomiseur n’étant pas possible, il faut un peu d’habitude pour déterminer la durée durant laquelle on doit presser le bouton avant le débordement (cinq à dix secondes en moyenne, selon la cuve du RDA). Son débit est très régulier, elle aspire vraiment jusqu’à la dernière goutte. Elle est garantie pour fonctionner au moins 300 heures d’affilée, ce qui correspond à plus de huit ans en consommant 20 ml par jour !

Le petit circuit mosfet est discret mais efficace, les clignotements de la LED vous avertissent de toute anomalie. La box s’éteint et s’allume en cliquant cinq fois sur le fire, la pompe se désactive en faisant la même chose sur le seul autre bouton.

Original et efficace

Le Samdwich, dripper de 22 mm de diamètre, est compact et arbore un look original grâce à son top-cap crénelé – surmonté d’un drip-tip 510 en delrin noir – qui permet de régler l’airflow en alignant les repères sur l’inscription « Samdwich » (1 × 1,8 mm, 2 × 1,6 mm, 4 × 1,25 mm ou « ellipse » 1,8 × 3,6 mm). La cloche s’insère sur la base, verrouillée par deux ergots, tandis que l’airflow bilatéral débouche dans la partie supérieure de la cloche en dôme, de volume très réduit, arrosant le coil au plus près. Dans la cuve relativement peu profonde, le deck se compose de deux posts opposés à épaulements, munis de vis fendues. Livré d’origine avec le pin plein, le pin BF est évidemment fourni.

Le montage est très aisé. La cloche étant très compacte, il est judicieux d’utiliser un coil de 2,5 mm maximum afin d’éviter une chauffe trop intense, et de prendre soin de le placer correctement pour exploiter au mieux le top airflow. Petit conseil : une fois les pattes fixées, remonter le bas du coil 1 mm au-dessus des bords de la cuve.

Comme toujours avec un dripper neuf, il faut penser à bien lubrifier le joint de cloche, assez serré pour éviter les fuites. Vu l’architecture du RDA, il y a peu de chances qu’elles se produisent, même en oversquonk. Selon le tirage choisi, c’est un dripper moyennement aérien. Le rendu de saveurs est très bon, l’airflow est doux et peu bruyant.

Un kit BF convaincant

En proposant une alternative à mi-chemin entre la bottle silicone souple et la pompe Yihi ESS automatique (X Class, SX Nano, Revo, VKsma), la Pump squonker permet une alimentation simple et efficace, même s’il faut un peu d’habitude pour bien la jauger. Son tarif est justifié par la qualité de ses matériaux, son look et ses finitions au top. On peut en revanche regretter que la cuve en polycarbonate soit sensible aux liquides agressifs. Quant au Samdwich, dripper single coil de conception originale, on apprécie son gabarit compact, son excellent rendu de saveurs et la facilité d’ajustement de son airflow.

Ils sont définitivement faits l’un pour l’autre et leur association relance le bottom feed avec élégance et efficacité.

Spécifications

Mod mécatronique
1 × 21700 (+ adapt.)
82 × 52 × 25mm
9 ml
133 g

Pour l’acheter

Internet : Cig Access
Facebook : @dovpoofficial
Instagram : @dovpo_official
Téléphone : 04 42 98 11 08
Mail : contact@cig-access.com

Spécifications

RDA Single coil
22 × 28 mm
34 g

Quelle puissance pour mon montage ?

Nous l’avons tous déjà constaté : notre liquide préféré, notre « all-day », n’a pas toujours le même goût. Parfois, il est succulent et nous rappelle pourquoi on l’a choisi, lui en particulier, pour nous tenir éloignés de la clope. Mais à d’autres moments, il est tout fade, presque insipide, au point de nous faire remettre en question son statut et de nous pousser à nous mettre en quête de son remplaçant.

Ce serait probablement une erreur. Le pauvre juice, il n’y est pour rien. S’il flatte moins vos papilles de temps à autre, c’est forcément plus de votre faute que de la sienne ! En effet, il se peut que vous n’ayez pas tout pris en compte, notamment en matière de réglages : la puissance que vous avez sélectionnée n’est probablement adaptée ni à votre liquide, ni à votre montage.

Pour éviter ce problème, de nombreux paramètres sont à prendre en compte : valeur du montage (plus la résistance est basse, plus il faut de watts), type de liquide utilisé (puissance requise plus élevée pour des gourmands que pour des fruités), style de coil et alliage du métal résistif (certains sont plus réactifs que d’autres), architecture de l’atomiseur, volume de l’airflow, etc. Pas évident, dans ces conditions, de déterminer la bonne puissance quand on débute dans le reconstructible.

The sweet spot

Si votre all-day vous laisse parfois sur votre faim, c’est tout simplement parce qu’il a été trop ou, au contraire, pas assez chauffé au moment de sa vaporisation dans votre atomiseur. En effet, chaque liquide, en fonction des arômes qui le composent et de son taux de PG/ VG (ou végétol), révèle sa superbe à une température bien précise. Ni plus, ni moins. Et vos goûts personnels sont aussi à interroger : vape serrée ou plutôt gros nuage ? Cette donnée est aussi fondamentale car plus vous ouvrirez l’airflow, plus vous devrez augmenter la puissance pour avoir le même rendu de saveur, afin d’obtenir les sensations que vous appréciez.

Ainsi, si votre juice préféré vous tire une larme d’émotion, tellement il est bon, c’est parce que la température à laquelle il a été chauffé était parfaite et que le tirage était pile comme vous l’aimez. Cet état de grâce porte un nom : le sweet spot. Terme que l’on peut traduire, en français, par « point idéal ».

Puisqu’il est question de température, vous pourriez être tenté de fouiller dans les réglages de votre box, de sélectionner le mode « Contrôle de température » et d’augmenter la chauffe, degré après degré, jusqu’au fameux sweet spot. Mais cette méthode impose que le métal de votre coil soit adapté à cette fonction (Ni, Ti ou SS). De plus, il existe une méthode plus simple, et surtout plus rapide, en influant sur la tension.

La puissance idéale

Il est communément (et un peu arbitrairement) admis que la plage de tension idéale se situe entre 3,6 et 4,2 V. Nous utiliserons donc cette tension comme base de départ. Ne perdez cependant pas de vue qu’il s’agit d’une simple recommandation, certains vapoteurs préférant rester sous 3,6 V pour une vape douce et d’autres monter au-delà de 4,2 V pour chasser du cloud.

Le souci, c’est que la quasi-totalité des vapoteurs utilisent le mode puissance, qui a fait tomber le mode tension dans l’oubli grâce à sa praticité d’usage. Tant et si bien que nombre de box électro ne proposent même plus d’afficher la tension délivrée. L’utilisateur est alors bien embêté pour trouver le sweet spot. Si tel est votre cas, pas besoin d’acheter du nouveau matos, il vous suffit d’utiliser la célèbre loi d’Ohm, avec la formule P = U au carré ÷ r (P étant la puissance en watts, U la tension en volts et r la résistance en ohms).

En appliquant cette formule, nous pouvons facilement calculer les puissances basse et haute selon la valeur de notre montage. Par exemple, avec une résistance de 0,5 :
Valeur basse : 3.6 au carré ÷ 0,5 = 25.92 W
Valeur haute : 4.2 au carré ÷ 0,5 = 35.28 W
Autrement dit, entre 26 et 35 W, vous aurez le meilleur rendu pour ce montage de 0,5 Ω. Simple comme bonjour, surtout avec une calculatrice…

Le mode boost

Depuis des années, il est courant d’utiliser, sur les ato reconstructibles, des coils complexes (fused clapton, alien, etc.). Ceux-ci présentent l’avantage de maximiser le rendu des saveurs, en vaporisant bien plus de liquide à chaque bouffée. En contrepartie, ils chauffent beaucoup moins vite.

En effet, plus la quantité de métal est importante, plus le coil mettra de temps à atteindre sa température optimale. C’est ce que certains appellent « l’effet diesel ». Pour le contrecarrer, les box électro disposent parfois d’un mode boost. Celui-ci permet d’appliquer une puissance supérieure à celle sélectionnée par l’usager, en tout début de bouffée, de manière à accélérer la chauffe initiale.

En fonction du chipset, ce mode boost peut être soit non ajustable (hard, power+, preheat, etc.), soit personnalisable (VPC, CPM, etc.), ce qui offre le luxe de pouvoir choisir la valeur et la durée de l’effet. Dans ce dernier cas, on pourra définir la puissance à appliquer à chaque seconde de la bouffée.

Enfin, sur les modèles les plus sophistiqués (SXmini SL V2 ou G class V2), un mode smart boost est capable de s’ajuster automatiquement si les bouffées sont rapprochées et les coils pas encore totalement refroidis.

Conclusion

Vous connaissez désormais tout ce qu’il faut savoir pour tirer le meilleur parti de votre montage. N’oubliez pas cependant que votre perception sera, en définitive, le meilleur guide pour ajuster ces valeurs recommandées selon vos préférences. Car, comme on le dit souvent, « à chacun sa vape ».

Sur les montages très complexes, trouver le sweet spot n’est pas une mince affaire.

Le tube de l’année : le pod Lightsaber

En matière de mod, le tubulaire, c’est quand même la classe ! Il n’y a pas plus pratique, pas plus compact, pas plus ergonomique. Mais ce format a quand même deux gros défauts : il roule beaucoup plus qu’une box et finit régulièrement par embrasser le sol ; et l’offre sur le segment des box électroniques est minuscule. En cause : le peu de place disponible pour y loger un chipset digne de ce nom.

Les premiers mod électro avaient cette morphologie (Vamos…) et ils ont vite été remplacés par des box cubiques, dès lors que les fonctionnalités et donc la taille du chipset augmentaient. Mais les progrès techniques et l’ingéniosité des fabricants peuvent venir à bout de ce problème, à l’instar de BP Mods avec son Lightsaber.

Une finition très soignée

Au premier abord, le Lightsaber, mod tubulaire tout en métal et sleeves de bois interchangeables, accuse un poids qui prouve sa qualité de fabrication. Tous les ajustements sont irréprochables. Un bien bel ouvrage ! Proposé en deux versions à accu intégré (modèles S et L), ce podtank accueille les résistances TMD mais il est compatible avec les PnP et GTX, pour une vape MTL/RDL.

Deux drip-tips 510 en acrylique sont fournis. Le podtank est coiffé d’un top-cap en acier crénelé qu’il faut retirer pour procéder au remplissage, à travers l’orifice obstrué par un bouchon en silicone. La cartouche est tenue fermement en place dans son logement par quatre aimants et la résistance s’insère traditionnellement, par le bas.

Sur le haut du tube, une bague d’airflow moletée permet l’ajustement grâce à deux larges fentes diamétralement opposées. Ces dernières surmontent, sur une face le bouton fire et le port USB-C, sur l’autre l’écran noir et blanc, tout petit mais facilement lisible. Il affiche la puissance, la valeur de résistance et la tension. À la base du tube, le culot en métal crénelé se dévisse pour remplacer la sleeve décorative et personnaliser son tube.

De nombreux accessoires sont prévus, comme une bague d’airflow gravée, des sleeves en cuir ou résine et un kit adaptateur 510, livré avec trois beauty rings. Le souci du moindre détail…

Facile, efficace et versatile

La taille réduite des boutons « Plus » et « Moins » impose une manipulation attentive, contrairement au fire, qui se trouve facilement au toucher, le pouce se plaçant naturellement dans la partie incurvée du tube. Le chipset est réactif et efficace. Il propose trois modes sélectionnables en cliquant trois fois sur le fire (watts, voltage et bypass). Selon la résistance et le réglage de la bague d’airflow, le tirage varie du MTL au RDL assez aérien. Sans surprise, les résistances TMD sont excellentes au niveau du rendu des saveurs. Elles avaient déjà fait leurs preuves sur le Pioneer S.

Comme tous les systèmes de ce type, le bottom airflow sous le podtank génère pas mal de condensation. Penser à vérifier à chaque remplissage et à essuyer si nécessaire. L’adaptateur 510 est très bien conçu. Il s’installe après avoir retiré la bague d’airflow, solidement maintenue par deux joints et des encoches d’alignement. Les trois plateaux de 22, 24 et 26 mm se vissent sur le sommet pour un look hyper flush.

Seul bémol : l’autonomie un peu juste de l’accu intégré à forte puissance. Mais ce n’est pas non plus sa vocation.

 

SPÉCIFICATIONS

Kit tube électro + podtank
27 mm
113 / 96 mm
2 100 / 1 700 mAh
60 / 40 W
170 / 150 g
5 ml

Trois beauty rings sont founis afin que tous vos setups soient flush.

La cartouche est maintenue fermement dans son logement par des aimants.

Surmonté du Gear RTA d’OFRF grâce à l’adaptateur 510.

POUR L’ACHETER

Internet : LCA Distribution
Facebook : @BPMODS_OFFICIAL 18/21
Instagram : @bpmods_official
Téléphone : 04 91 75 40 09
Mail : contact@lca-distribution.com

Rencontre avec Charlotte Wolff, directrice commerciale de KMLS pro

Elle se décrit comme superficielle parce qu’elle est pomponnée le matin à 7 h 30 et qu’elle aime, par-dessus tout, bronzer dès le premier rayon de soleil. Ne nous y trompons pas : Charlotte Wolff est franche, précise et exigeante avec les membres de sa famille professionnelle autant qu’elle l’est avec elle-même.

Tombée dans le chaudron de la vente par tradition familiale – son grand-père et son père affichaient fièrement leur macaron sur le pare-brise de leur voiture –, elle cite sa mère comme modèle : employée de banque depuis quarante ans dans la même agence, ponctuelle, jamais absente, celle-ci lui a inculqué le respect du travail et la culture de l’engagement.

« Ce qui m’anime, c’est rencontrer les gens »

Arrivée il y a deux ans chez Kumulus Vape après avoir fait ses gammes chez Lips, elle a choisi de vivre sa maternité sans jamais perdre de vue sa carrière. Après un BTS commercial, elle bosse cinq ans pour un équipementier en lecteurs de codes-barres, puis se consacre aux premières années de ses enfants. L’enjeu est clair : elle se donnera à fond dès que les petits seront suffisamment grands. L’aparté dure trois ans.

Pendant l’été 2018, sur LinkedIn, elle cible les laboratoires de la région lyonnaise, où elle vit depuis toujours : domaine de pointe, mobilité, bon salaire, ça colle avec son horizon. C’est Lips qui la rappelle – elle pense alors qu’il s’agit de rouge à lèvres – et elle joue cartes sur table : elle est fumeuse, elle aime ça et elle ne croit pas au produit. Son franc-parler amuse Cédric Merino-Riocher, qui lui promet de la convaincre – elle abandonnera la clope en quelques semaines – et l’embauche en lui confiant un large secteur.

Pendant 2 ans, Charlotte va tout apprendre d’un monde où le contact est facile et informel, et les acteurs, altruistes et commerçants. Elle se lie rapidement, notamment parce qu’ils vivent dans la même région, avec Rémi Baert et son équipe. Ils lui font rapidement une proposition, qu’elle décline jusqu’à un samedi après-midi en terrasse, chez elle. Elle sert un café à Caroline Labastrou, alors directrice commerciale de KLMS pro. Cette dernière lui sort le grand jeu. Debout, ordinateur allumé devant elle, elle lui tend la main en disant : « Enchantée, je me présente… Qu’est-ce qu’il vous faut pour venir travailler chez nous ? »


Une offre de services cohérente

Charlotte n’a pas envie de changer de boîte mais la mise en scène la cueille. Cette grande superstitieuse, qui croit aux signes de l’existence, fait un choix de cœur – l’offre est illustrée de photos, dont une de sa tante, une femme qui a énormément compté pour elle. Anciens propriétaires de shops, les fondateurs de Kumulus Vape privilégient la relation humaine. Alors qu’ils fonctionnent exclusivement avec des commerciaux sédentaires, ils proposent à Charlotte le poste de terrain dont elle rêve.

À partir de la fin de l’année 2020, elle devient donc ambassadrice de la marque sur l’ensemble du territoire et emmène régulièrement ses collègues en tournée. « Pour entretenir la relation client, il faut voir ce qui se passe. J’ai besoin de voir les gens, leur boutique, leur univers. D’ailleurs, chez nous, on ne parle pas de “clients” mais de partenaires. » Manageuse de l’équipe depuis janvier 2022, elle ne sillonne plus les routes mais accueille souvent dans les locaux ceux qui souhaitent découvrir l’envers du décor. « Certains passent même plusieurs fois par semaine prendre le café, ce qui m’enchante. Tout le sens de mon métier est là : faire grandir la confiance. »

Dans une entreprise en forte croissance – de 34 millions d’euros en 2021, le chiffre d’affaires devrait dépasser 45 millions cette année, ce qui suppose des réajustements constants –, il faut être souple, entretenir des relations fluides, et avoir toujours une vision d’avance. Pas de journée type mais de grandes orientations : aider, trouver des solutions, donner des objectifs, des challenges, animer des réunions et, mois après mois, inventer de nouvelles façons d’aider les partenaires. « Quand vous vendez la même chose que vos concurrents, la meilleure façon de vous distinguer, c’est le service. Tout est pensé pour eux, autour d’eux. Ils sont indispensables à notre existence. »

KMLS pro ne manque pas d’idées : échantillons, personnalisation de l’espace client, chat en ligne auquel sont connectés l’ensemble des commerciaux, possibilité de retour SAV gratuit, frais de ports offerts, en plus d’un code promo… Écoute, pragmatisme et fidélisation : le distributeur fait tout pour entretenir sa solide réputation. Avec une valeur essentielle, l’humain au cœur de l’action.

 

Fermeté et douceur

Charlotte Wolff a les pieds sur terre. Grande gueule pas méchante, elle part du principe qu’on peut tout dire à condition de choisir le bon moment. Elle a par exemple relooké toute l’équipe, jusqu’à la direction, à l’heure de l’apéro, ou exigé qu’on arrive le matin le sourire aux lèvres. Des initiatives toutes bêtes, en apparence, mais qui tissent de sacrés liens.

« Chaque membre de l’équipe est important. Nous formons un vrai groupe, soudé, avec des objectifs, une culture, un esprit commun. Il y a quelques semaines, nous avons partagé un week-end de séminaire avec le Top 15 de nos partenaires ; tous ont témoigné qu’ils aimaient l’aventure avec nous parce que l’entente familiale est palpable. Et c’est vrai, on s’épaule comme une famille, on s’engueule aussi, mais au bout d’une heure, on passe à autre chose. »

Finalement plus diplomate qu’elle ne le pensait en prenant ses fonctions, Charlotte Wolff ne laisse rien passer et sait se faire entendre. Son management s’inspire de sa passion pour les autres. Sa maison est toujours ouverte. Elle cuisine pour quinze, au cas où, et reçoit chaque week-end (les amis le samedi, la famille le dimanche). Une générosité propre à ceux qui aiment la vie, tout simplement. Ce qu’elle résume par une image limpide : « Être à table, autour d’un bon repas, avec les enfants qui jouent. » Avant de conclure dans un sourire : « De toute façon, rien n’est grave. En tout cas, rien ne mérite qu’on se fasse un ulcère. Mon ambition, c’est qu’on avance tous ensemble. »

« Chaque membre de l’équipe est important. Nous formons un vrai groupe, soudé, avec des objectifs, une culture, un esprit commun. »

À Londres, le vapoteur est roi

S’il est un pays proactif dans l’utilisation de la vape contre le tabagisme, c’est bien l’Angleterre. Cette dernière espère créer une génération sans tabac à l’horizon 2030. Décideurs et médecins ne cessent de vanter les vertus de la cigarette électronique auprès des sujets de Charles III. Non seulement par des campagnes de sensibilisation, mais aussi par des actions concrètes.

Baby shower

Le Lambeth London Borough Council, un conseil municipal au sud de Londres, montre l’exemple : des cigarettes électroniques vont être offertes aux femmes enceintes qui fument afin de les aider à arrêter le tabac. « Fumer pendant une grossesse est le principal facteur de risques pour l’enfant à naître, a rappelé un porte-parole du conseil. Cela peut provoquer une fausse couche, une naissance prématurée, voire une mort à la naissance. »

Ce n’est pas la seule raison qui a incité le conseil municipal à mettre en place ce dispositif. Il a jugé que dans un quartier où résident des milliers de ménages vivant sous le seuil de la pauvreté, les femmes ayant de faibles revenus sont davantage tentées de fumer quand elles sont enceintes.

Une économie substantielle

Le prix du tabac ajoute aux difficultés financières de ces femmes et des ménages, plus globalement. Le conseil municipal a calculé que l’abandon du tabac au profit de la cigarette électronique leur permettrait de réaliser une économie de 2 000 £ par an (un peu moins de 2 300 €). « Plus de 3 000 foyers à Lambeth sont tombés sous le seuil de la pauvreté à cause du tabac », a déclaré Ben Kind, conseiller municipal. L’aide proposée ira aussi aux femmes, enceintes ou non, qui ont la responsabilité d’un ou de plusieurs jeunes enfants.

Dans e-cig mag n° 37, nous évoquions l’enquête menée par des chercheurs britanniques pour connaître l’efficacité de la cigarette électronique, pendant la grossesse, par rapport aux patches. On arrivait à un taux de sevrage tabagique de 6,8 % dans un cas contre 3,8 % dans l’autre.

Le plus grand graffiti au monde

Londres est décidément la capitale de la vape : c’est là qu’a été créée l’œuvre décrite comme le plus grand graffiti du monde dédié au vapotage. La marque de cigarettes électroniques Voopoo a invité l’artiste de rue Woskerski à imaginer un visuel mettant en valeur l’Argus GT 2, avec le logo de la société et le slogan « Spark your life » (Illuminez votre vie). Un autre message accompagne celui- ci : « Quit smoking » (Cessez de fumer). Ce graffiti a été dessiné dans le tunnel de Leake Street. Le leitmotiv « Spark your life » a également donné naissance à une chanson.

En Chine, c’est tout le contraire

Comme annoncé depuis des mois, le gouvernement chinois a renforcé le contrôle de la production et de la vente de cigarettes électroniques sur son territoire. La nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er octobre impose aux fabricants et/ou vendeurs d’e-cigarettes d’obtenir une licence auprès de la SMTA, l’administration du monopole d’État du tabac.

Ce « verrouillage » n’est pas motivé par des préoccupations en matière de santé publique mais par une volonté de contrôler et de protéger le marché chinois de la vape. Celui du tabac est tout autant surveillé. « Il pèse pour 11 % des recettes publiques dans un pays comptant 300 millions de fumeurs environ », analysait le site Génération sans tabac.

Photo graffiti © Voopoo / Woskerski

Le Parlement dans tous ses états

Quand ils ne font pas partager l’avis d’un médecin, d’un juriste, d’un élu ou du représentant d’une association, les articles de presse consacrés à la cigarette électronique font souvent état d’interdictions. L’e-cigarette est soumise à un encadrement très strict et tout porte à croire que cela va durer.

Taxez cette puff que je ne saurais voir

Petits prix, emballages colorés, saveurs sucrées et fruitées : la puff est dans le viseur du législateur français qui s’inquiète de son succès auprès des mineurs, auxquels il est interdit de la vendre. Le 8 novembre, le Sénat a voté l’instauration d’une taxe sur la cigarette électronique jetable. La vape classique n’est pas concernée par cet amendement, que l’on doit à Catherine Procaccia.

Pour cette sénatrice LR, la création d’une taxe de 6 euros par millilitre « aurait pour effet d’augmenter considérablement le prix » des puff. Et donc de les mettre hors de portée d’un public aux ressources limitées.

Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer leur interdiction. Une étude réalisée par l’Alliance contre le tabac (ACT) montre qu’en deux ans, 13 % des 13-16 ans l’ont testée et 9 % l’ont achetée. « La force de la puff, dénonce l’ACT, est son marketing attractif laissant l’image d’un objet inoffensif. Selon l’étude, 52 % des adolescents trouvent la puff ludique et déclarent qu’ il est amusant de jouer avec le nuage de vapeur », souligne le site du Figaro.

Eux aussi hostiles à la puff, les écologistes ont réclamé son interdiction dans une proposition de loi.

Vapoter à l’Assemblée, est-ce dépasser les bornes ?

À l’Assemblée nationale, c’est l’e-cigarette classique qui fait le buzz. Ces derniers mois, la Première ministre Élisabeth Borne a créé l’émoi en vapotant sur les bancs de l’hémicycle. Médias et juristes se sont écharpés pour savoir si elle enfreignait la loi.

Il est interdit de vapoter sur les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif. C’est le cas de l’Assemblée et du Sénat. Un décret du 25 avril 2017 créant une exception pour « les locaux accueillant du public », on pourrait croire que le Palais Bourbon, où les séances sont publiques, entre dans cette catégorie. Erreur. « Outre les députés et certains fonctionnaires de l’Assemblée, seuls les membres du gouvernement et leurs collaborateurs sont admis à y pénétrer », stipule le site de l’institution, qui a confirmé l’interdiction de l’e-cigarette en son sein.

Élisabeth Borne ne peut théoriquement vapoter que dans les zones délimitées accueillant des personnes extérieures, a fait observer Libération. Soit uniquement dans les galeries, où elle pourrait profiter d’une petite balade pour réfléchir à une TPD qui aurait du sens…

Photo © Public Sénat

Le Petit Vapoteur et Kumulus Vape explosent les chiffres !

Si on cherchait la preuve que la vente en ligne de produits du vapotage se porte bien, on la tient. On en a même deux, grâce aux communiqués du Petit Vapoteur et de Kumulus Vape. Le premier s’adresse à un nombre d’utilisateurs toujours plus important. Quant au second, il dépasse toutes ses prévisions.

LPV, toujours plus grand

Leader européen de la vente de cigarettes électroniques, Le Petit Vapoteur compte aujourd’hui plus de 2 millions de clients. Le cap du million avait été passé en janvier 2020. « LPV » avait été lancé en 2010 par Olivier Dréan et Tanguy Gréard, deux amis qui voulaient arrêter de fumer. Leur première boutique physique avait ouvert à Cherbourg en 2013. On en dénombre à présent quarante-six.

La société emploie 280 salariés et enregistre plus de 6 500 commandes par jour. Le portail « LPV » est l’un des cent sites d’e- commerce les plus visités en France. En 2021, le chiffre d’affaires avait dépassé les cent millions d’euros. Prochaine étape ? Devenir le leader mondial omnicanal de la cigarette électronique. « LPV a prévu de créer de nouveaux e-liquides mais aussi de se développer par le biais d’une ou [plusieurs] entreprises. Enfin, LPV continue [d’enrichir] son offre pro avec son service de grossiste en e-liquides et en matériel, disponible depuis plus d’un an et demi pour tous les professionnels de la vape », explique le site du Figaro.

KMLS dépasse les objectifs

Cocorico aussi pour Kumulus Vape : dans un communiqué publié début novembre, la société située à Corbas, dans la métropole de Lyon, s’est félicitée d’avoir réalisé un chiffre d’affaires de 15,2 millions d’euros au troisième trimestre 2022, soit une croissance de + 90,3 % par rapport à la même période en 2021. Sur les neuf premiers mois de l’année, cela donne un C.A. de 40,1 M€ (+ 17 % par rapport à l’activité totale de 2021). Pour 2022, l’objectif annuel était fixé à 45 M€. Inutile de préciser qu’il va être atteint. L’an passé, le C.A. s’était élevé à 34,5 M€ (+ 53 %). Dans la branche BtoB, l’entreprise a réalisé un C.A. de 14 M€ sur le troisième trimestre 2022 (+ 103,2 %). Sur le marché BtoC, il s’élève à 1,2 M€ (+ 9,3 %).

Fondé en 2012, l’e-commerçant spécialisé dans la vente de cigarettes électroniques et de matériel dédié emploie plus de soixante salariés.

Ça sent moins bon…

Outre-Atlantique, Juul a accepté de verser 438,5 millions de dollars à trente-quatre États ou territoires américains. C’était le prix à payer pour mettre fin à une enquête explosive lancée en février 2020. Selon le procureur général du Texas, elle a montré que Juul était devenu « un acteur dominant dans l’industrie du vapotage en s’engageant délibérément dans une campagne publicitaire (visant) les jeunes ». Au printemps dernier, la FDA avait imposé à Juul de retirer ses produits du marché, sanction temporairement levée par une cour d’appel. Mais quatre cents employés devaient être remerciés et, courant novembre, on parlait d’un dépôt de bilan, malgré une injection de fonds…

Les Français et la vape : y’a encore du boulot !

Sovape est une association qui œuvre pour « favoriser le dialogue et nourrir la réflexion sur la place du vapotage dans la société et pour la santé publique ». Depuis 2019, elle commande tous les ans un sondage à l’institut BVA sur la perception de la vape par les Français. Mauvaise nouvelle : leur défiance vis-à-vis de la cigarette électronique grandit au fil des ans…

Dans le détail

La question posée aux sondés est toujours la même : « Que pensez- vous du vapotage par rapport aux cigarettes pour les risques sur la santé ? »

8 Français sur 10 ne savent toujours pas que vapoter est moins risqué que fumer

• 6 Français sur 10 pensent que vapoter n’est pas moins dangereux que fumer

• la part des Français qui savent que vapoter est moins risqué que fumer est en baisse continue depuis 4 ans (- 6 %, avec une chute brutale de 5 % entre 2021 et 2022)

• 1 Français sur 4 doute et ne se prononce pas, un chiffre en forte augmentation (+ 9 % en 4 ans)

• 8 Français sur 10 pensent que la nicotine est cancérigène.

Les bienfaits de la vape ne devraient plus être à démontrer : plusieurs études scientifiques ont établi que la cigarette électronique présentait nettement moins de risques pour la santé que la cigarette classique, qui est à l’origine de 20 % des cancers et provoque 75 000 décès par an. Le vapotage a été identifié comme l’une des aides au sevrage tabagique les plus efficaces. L’association Sovape s’élève aussi, comme beaucoup d’autres, contre la théorie de l’effet passerelle qui voudrait que l’e-cigarette mène fatalement à la consommation de tabac. Une théorie démentie par la réalité des chiffres.

Les médias relaient les messages négatifs

« La publicité ou la propagande pour le vapotage sont interdites, sous peine d’une amende de 100 000 €. Ces mesures incitent les médias à la méfiance dans le traitement du sujet. Dans les faits, ils relaient prioritairement les messages négatifs et souvent de manière anxiogène, commente Sovape sur son site.

Malgré le principe de précaution ayant valeur constitutionnelle, les pouvoirs publics ne communiquent pas suffisamment sur la balance réelle des bénéfices/risques du vapotage par rapport au tabagisme. Par conséquent, le doute prospère et prolonge inutilement le tabagisme de ceux qui hésitent. Ce doute instillé et trop peu contredit va à l’encontre de la lutte contre les méfaits du tabagisme en France.

Nous regrettons que le dernier avis du Haut Conseil de la santé publique rendu en début d’année 2022, à rebours d’une littérature scientifique considérable, ait contribué à accroître le doute sur
le vapotage dans l’esprit des Français et des professionnels de santé, provoquant de vives réactions parmi des experts de renom ; que le ministère de la Santé et de la Prévention ait publié des recommandations concernant les produits du vapotage exclusivement appuyées sur cet avis du HCSP ; que l’appel signé par 120 médecins, dont de nombreux spécialistes du cancer, pour prendre en compte l’opportunité du vapotage dans la lutte contre le tabagisme et la prévention des cancers n’ait pas été entendu ; que Sovape et d’autres associations issues de la société civile soient exclues de toute participation aux travaux du PNLT (Programme national de lutte contre le tabac). »

Mille personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus, ont été interrogées les 24 et 25 août derniers pour ce sondage.

La cigarette électronique et les mutuelles

Le site E-fumeur s’est intéressé aux mutuelles intégrant la cigarette électronique dans leur offre. Les montants remboursés sont compris dans une fourchette allant de 30 à 150 € par an.

Les mutuelles les plus « généreuses » sont SMENO (150 €) et les Mutuelles de France (plus de 100 €). Suivent Apreva, Aviva, CNM Prévoyance Santé, Myriade et Néoliane (75 €). MEP propose un remboursement de 70 € par an. Dans le « Club des 50 », on trouve AG2R, AXA, Euro-Assurance, La Mutuelle des Étudiants, MAE, Maxance, MVS, Mutuelle J’adhère et Radiance. Avec Assurance Santé, Groupama et la Mutuelle générale de Paris, on tombe à 30 € par an.

« Pour obtenir satisfaction auprès de votre mutuelle, il vous suffit de présenter la facture d’achat de votre vapoteuse, précise le site. Ce remboursement n’est pas valable pour les consommables mais pour l’achat d’une cigarette électronique. Votre mutuelle n’est pas présente dans la liste ? N’ hésitez pas à la contacter. Les conseillers de chaque mutuelle doivent pouvoir répondre à cette question : ‘‘Est-ce que vous remboursez l’achat de cigarettes électroniques pour se sevrer du tabac ?’’ »

LA VAPE DANS LE MONDE

Le nombre de vapoteurs en France est estimé à trois millions, celui des fumeurs à quinze millions. Il existerait plus de trois mille boutiques physiques dédiées à la vape sur l’ensemble de l’Hexagone. Tels sont les chiffres de l’étude menée par le Global State of Tobacco Harm Reduction. Elle a été réalisée dans quarante-neuf pays, répartis sur tous les continents.
En 2021, il y avait quatre-vingt-deux millions de vapoteurs dans le monde. Entre 2020 et 2021, l’augmentation aurait été de près de 20 %, ce qui représente quatorze millions d’utilisateurs. À titre de comparaison, on compte plus de 1,1 milliard de fumeurs sur la planète.
En 2021, le marché de la vape a généré un chiffre d’affaires de 10,4 milliards de dollars aux États-Unis, 6,6 milliards en Europe de l’Ouest et 4,4 milliards en Asie.
Le nombre de pays régulant ou interdisant la vente d’e-cigarettes s’élevait à 109 en juillet 2022. C’est plus de la moitié des pays reconnus par l’ONU (195).