Décès de Jean-Yves Nau, défenseur de la vape

Exigeant, curieux de tout et fervent défenseur du bien commun, Jean-Yves Nau s’est éteint le 8 novembre, à 68 ans. D’abord instituteur, avant de se consacrer à des études de médecine, il a aussi été journaliste au Monde, de 1980 à 2009, où il traitait des questions scientifiques. Collaborateur régulier de la Revue médicale suisse et de La Nouvelle République du Centre Ouest, il avait rejoint l’équipe scientifique de la version française du magazine Slate en février 2009.

Plume libre, il publiait très régulièrement des chroniques sur son blog personnel, Journalisme et santé publique. Il fut l’un des premiers et des plus ardents défenseurs de la vape, menant le combat pour rétablir la vérité scientifique et soutenir la réduction des risques en matière de tabagisme.

En mars dernier, il fut ainsi l’une des premières voix à s’élever pour réclamer la réouverture des vape shops, au début du confinement. Il a également dénoncé les « confondantes approximations » des pouvoirs publics et des institutions internationales en charge de la réglementation et du destin de la vape. Et il a œuvré pour que toute la lumière soit faite dans l’épidémie de maladies pulmonaires survenues aux États-Unis, et injustement attribuées au vapotage. 

Cosignataire d’un ouvrage avec le professeur Bertrand Dautzenberg, il soutenait aussi l’exclusion des produits de vapotage de la « directive tabac », au profit d’un législation qui leur serait spécifique. 

Le dernier billet de son blog, sobrement intitulé « Petit message porté à l’attention des fidèles lecteurs de ce blog », évoquait l’interruption des publications quotidiennes « durant quelques jours, le temps, pour les lecteurs et l’auteur, de faire une courte pause ». Ses derniers mots, le fameux « à demain » qui concluait chacun de ses articles, s’écrivaient, pour la première fois, entre guillemets. 

Son ami et parrain de son fils, Jean-Daniel Flaysakier, a annoncé sa disparition sur Twitter. « C’était un ami, un frère. À Ingrandes de Touraine, le Bourgueil a aujourd’hui le goût salé des larmes ». Sa voix, son esprit et la finesse de ses analyses vont nous manquer. La rédaction présente ses condoléances à sa famille et ses proches. 

Blablavape, le récap de la semaine [#33]

Vape : un bel avenir, oui, mais sous quelle forme ?

vapotage cigarette électronique marchéL’institut Xerfi se penche sur le marché de la vape en France dans sa dernière étude. Prévisions de croissance à l’horizon 2023, décryptage du cadre politique et réglementaire, enjeux de la révision de la TPD, stratégie de Big Tobacco, résultats financiers des vape shops… Un tour d’horizon complet du marché et de ses perspectives ! Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

Effet passerelle, un mythe facile à démonter

effet passerelle vape tabacNon, « l’effet passerelle » n’existe pas ! Souvent accusée par ses détracteurs de mener les jeunes vers le tabac, la vape a vu son image écornée. S’appuyant sur de nombreux rapports de la communauté scientifique, une association internationale et indépendante de consommateurs publie une étude très fouillée qui démontre l’absurdité de cette hypothèse. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

Accus HOhmTech : le top de la performance

accus hohmtech vape 1Arrivé sur le marché européen fin 2019, le fabricant indonésien HOhmTech figure, depuis trois ans déjà, en tête des ventes en Amérique du Nord, et commence à faire parler de lui avec une gamme d’accus très performants. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

Vape : un bel avenir, oui, mais sous quelle forme ?

L’institut Xerfi vient de réactualiser son tour d’horizon régulier du marché de l’e-cigarette, en France. Dans sa dernière étude, intitulée « Les perspectives du marché de la cigarette électronique à l’horizon 2023 », l’institut fait preuve d’un certain optimisme quant à l’avenir de la vape dans l’Hexagone. Il table ainsi sur une croissance d’environ + 5 % à +10 %, par an en valeur, d’ici 2023, pour atteindre 1,3 milliard d’euros. Pour l’année 2020, le taux de croissance devrait d’ailleurs avoisiner + 8 %.

Un marché promis à une forte croissance malgré des incertitudes réglementaires

Toujours selon cette étude, la France compterait aujourd’hui 2 millions de vapoteurs, soit 4,4 % des personnes âgées de 18 à 75 ans. « Le nombre de vapoteurs n’a jamais été aussi important en France, indiquent les rapporteurs. Et ce n’est certainement pas la perspective d’un paquet de cigarettes à 10 € d’ici la fin d’année qui remettra en cause un tel engouement. » En clair, le scandale sanitaire américain, dans lequel la vape était injustement accusée de l’épidémie de maladies pulmonaires, semble désormais oublié. 

Pour Xerfi, la croissance potentielle du marché pourrait même être encore plus forte. Si 45 % des fumeurs français (Santé publique France parle de 11 millions de personnes de 18 à 75 ans, au total) se laissaient tenter par la vape, l’institut estime que le marché tutoierait les 2 milliards d’euros. C’est près du double de sa valorisation actuelle.

Pour autant, de telles perspectives ne seront pas automatiques. Xerfi souligne qu’il subsiste de nombreux freins à cette croissance. Les pouvoirs publics, en particulier, accompagnent encore insuffisamment la vape. Et la révision de la TPD, au niveau européen, pourrait également avoir de lourdes conséquences, notamment avec l’apparition de taxes qui se traduirait par des tarifs moins attractifs. 

La croissance des pod systems et la diversification des points de vente

L’institut Xerfi identifie une forte tendance : la croissance des « pods » des géants du tabac. Ces e-cigarettes aux systèmes fermés semblent séduire de plus en plus de débutants, qui apprécient leur format compact et leur simplicité d’utilisation, selon Xerfi. Même si Juul a quitté le marché français, ces dispositifs gagnent en popularité. 

Autre intérêt pour les fabricants : ces pods forcent la vente de consommables – les capsules d’e-liquides à remplacer – qui génèrent des revenus récurrents et dégagent de fortes marges.

Pour assurer la vente de ces pods, Big Tobacco se repose, ni plus ni moins, sur son réseau de distribution traditionnel. À savoir les buralistes, avec plus de 15 000 points de vente à travers le pays. Selon Xerfi, l’e-cigarette constitue aujourd’hui l’un de leurs principaux relais de croissance. Depuis plus d’un an déjà, ce réseau cherche des voies de transformation, et la Confédération des buralistes nourrit en effet de grands espoirs dans la vape.  

Si certaines marques, comme Nhoss ou E-CG, sont exclusivement distribuées dans ce réseau, les boutiques spécialisées s’imposent toujours comme le premier circuit de distribution, avec 55 à 65 % de parts du marché. Viennent ensuite la vente en ligne (20 à 30 % du marché), puis le réseau des buralistes (10 à 20 %).

Vapeurs d’ailleurs – Gamme DTime (D’lice)

Comme son nom le suggère indirectement (le « D » de D’lice s’est substitué au « T » de « tea time »), cette gamme d’e-liquides totalement inédits a été réalisée à partir de feuilles de thé, de maté et de rooibos.

Au programme, six recettes qui ont fait l’objet d’un grand soin dans leur élaboration comme dans le choix des feuilles. Et qui permettront de voyager dans des contrées lointaines puisque les plantes sélectionnées proviennent d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Ce qui n’est pas du luxe après cette année passée à se confiner… Le thé noir est issu de la province chinoise d’Anhui, le thé blanc du Fujian, le thé vert du Zhejiang ; le rooibos provient du Cederberg, en Afrique du Sud ; et le yerba maté puise ses origines dans la province de Paraná, en Amérique du Sud.

En route pour Marrakech !

Conformément aux exigences de la certification Afnor, les six liquides qui composent la gamme DTime sont dépourvus de toute substance douteuse telle que le diacétyle, les sucres ou édulcorants et les conservateurs).

Pour info, à l’occasion du lancement de cette nouvelle gamme, D’lice a mis en place un jeu-concours destiné aux professionnels. Le principe : toute commande à partir de 100 flacons DTime entraîne automatiquement l’éligibilité au jeu-concours pour remporter un séjour de trois nuits pour deux personnes à Marrakech.

Buenos Aires : maté, tabac

New York : thé noir, pomme, orange

Paris : thé blanc, pêche, cassis

London : thé noir, muffin myrtille

Marrakech : thé vert, menthe nanah

Cape Town : rooibos, fruits rouges, figues

Disponible en fioles de 10 ml en 0, 3, 6, 12 et 18 mg/ml de nicotine, 70/30 de PG/VG

Accus HOhmTech : le top de la performance

Contrairement aux autres constructeurs, qui déconseillent l’utilisation de leurs accus pour la vape (Samsung en tête), HOhmTech propose des accus spécifiquement destinés au vapotage. De plus, le fabricant procède à l’amélioration constante de ses produits, plusieurs mises à jour ayant déjà permis d’augmenter leurs performances.

On remarque de suite le logo « Ω » sur le pôle positif, ce qui limitera notablement les risques de voir apparaître des accus contrefaits.

Des valeurs correctes au 1/10ᵉ près

Les inscriptions sur le wrap sont d’une précision unique et exemplaire : on y trouve la capacité (en mAh), le CDR (courant de décharge constante, la valeur la plus importante) et la décharge maximale. Mais aussi les puissances recommandées (constante et maximale) pour électro, ainsi que la valeur de résistance minimale pour le méca ! Qui a dit que des accus « spécial vape » n’existaient pas ?…

accus hohmtech vape wrap

Oubliées, les valeurs farfelues et honteusement gonflées revendiquées par de nombreux concurrents. Celles affichées ici sont correctes au 1/10ᵉ près, et confirmées par Mooch (LA référence incontestée pour les tests d’accus).

 

Un diamètre légèrement supérieur

Détail qui a son importance : le wrap épais confère aux accus HOhmTech un diamètre légèrement supérieur à ceux des concurrents : 18,4 mm (18650) et 21,6 mm (21700). Caractéristique qui peut s’avérer gênante dans les rares cas où l’emplacement accus de la box est trop ajusté. Mais le 18650 entre sans forcer dans la Vaporesso Swag II, et le 21700 dans la SX Mini SL Class, deux box connues pour leur exiguïté.

accus hohmtech wattage vape

Les tests d’utilisation valident incontestablement l’excellence de ces accus HOhmTech, au niveau des meilleures références du marché. Au-delà de leurs performances, on appréciera particulièrement les marquages précis, informatifs et complets sur les wraps.

Effet passerelle, un mythe facile à démonter

« Le vapotage et le mythe de l’effet passerelle ». Tel est l’intitulé du rapport publié par le Consumer Choice Center (CCC). Cette association internationale de consommateurs s’est ainsi penchée sur cette théorie selon laquelle l’e-cigarette constituerait une porte d’entrée vers le tabagisme quotidien, en particulier chez les jeunes. 

Une théorie tellement pratique pour réglementer la vape

« Il est urgent de revenir à une perspective scientifique et indépendante, sur laquelle pourront s’appuyer les gouvernants afin d’améliorer le bien-être des consommateurs », indiquent en préambule les rapporteurs de l’étude. Car cette « méfiance » vis-à-vis de la vape est souvent véhiculée sans le moindre fondement ni démonstration. C’est notamment le cas du récent rapport SCHEER, censé éclairer la Commission européenne. Celui-ci se contente d’affirmer qu’il y aurait « de fortes preuves que les cigarettes électroniques constituent une porte d’entrée vers le tabagisme chez les jeunes » … sans pour autant les présenter explicitement.

Pourtant, certains dirigeants s’appuient sur cette théorie pour réglementer le marché. Et prendre des décisions qui privent de nombreux adultes du « substitut nicotinique le plus efficace à ce jour, au moins 95 % moins dangereux que la cigarette », selon de nombreuses agences de santé comme Public Health England. On pense notamment à l’interdiction des e-liquides aromatisés dans certains États américains, à une perspective similaire aux Pays-Bas ou encore à l’interdiction totale de la vape en Inde ou aux Philippines

Le réexamen de la TPD, qui doit être mené l’an prochain à la lumière du rapport SCHEER, risque aussi de suivre la même voie. Pour éclairer les débats, le Consumer Choice Center dresse la synthèse de toutes les études scientifiques autour de la vape et retient quatre raisons principales pour lesquelles l’effet passerelle n’existe pas. « L’e-cigarette est une porte de sortie du tabagisme, et non une porte d’entrée », indiquent-ils en conclusion.

En substance, il s’agit des points suivants : 

  • La nicotine n’est pas le problème, ce sont les toxines dans les cigarettes qui sont dangereuses.
  • L’e-cigarette aide les adultes à arrêter de fumer.
  • Le vapotage ne conduit pas au tabagisme chez les adolescents, d’après des études statistiques et scientifiques.
  • L’interdiction des arômes ne résoudra pas le problème : elle ne fera que priver les vapoteurs du substitut tabagique le plus efficace à ce jour.

Une mauvaise interprétation du rôle de la nicotine

Le rapport s’ouvre par un rappel très important : « L’e-cigarette est apparue en ciblant les consommateurs de cigarettes conventionnelles avant tout, en particulier les plus gros fumeurs, afin de les aider à arrêter. » En clair, la vape ne s’adresse pas à ceux qui n’ont jamais fumé.

Comme l’a rappelé récemment l’Anses, les cigarettes classiques libèrent plus de 7 000 substances toxiques en brûlant. 69 d’entre elles sont potentiellement cancérogènes. « La dépendance des fumeurs est due à une combinaison de nicotine et des autres ingrédients de la fumée de tabac, soutenue par un comportement conditionné (le “rituel de fumer”), indiquent les rapporteurs. En l’absence de la fumée de tabac, le potentiel de dépendance à la nicotine est très faible, de sorte que la plupart des vapoteurs ressentent une pression beaucoup moins addictive que les fumeurs ».

En s’appuyant sur une étude du British National Health Service, le Consumer Choice Center rappelle ceci : « Si la nicotine correspond à la substance addictive des cigarettes, elle est plutôt sans danger. Tous les risques proviennent des milliers de substances chimiques de la fumée de tabac, dont un grand nombre sont toxiques. Les substituts nicotiniques sont utilisés depuis de très nombreuses années pour aider les gens à arrêter de fumer, et ce sont des traitements sans danger ».

Autrement dit, la nicotine n’étant pas un problème dans les substituts classiques, elle ne l’est pas non plus dans le vapotage. Ou alors des milliers d’individus seraient devenus accros aux patchs ou aux gommes à mâcher, ou les auraient adoptés sans expérience tabagique antérieure. En France aussi, on a observé cette méconnaissance des risques entre vapotage et nicotine, y compris parmi les médecins.

L’e-cigarette, un rempart efficace contre le tabagisme

Les rapports qui démontrent l’efficacité de la vape dans le sevrage tabagique s’accumulent depuis plusieurs années. L’étude du Consumer Choice Center reprend les principaux d’entre eux.

Il y a tout d’abord l’étude de l’US National Academies of Sciences, Engineering and Medicine, source pourtant utilisée par les pouvoirs publics américains. Elle démontre que le nombre de fumeurs n’a jamais été aussi faible, aux États-Unis, passant de 21 % de la population en 2005 à 14 % en 2018. Ces experts corrèlent directement cette baisse à l’apparition progressive de l’e-cigarette. Ils soulignent que « la prévalence tabagique s’est réduite de plus en plus rapidement, au fur et à mesure de la popularité du vapotage aux États-Unis ».

Les rapporteurs du CCC citent également l’étude du New England Journal of Medicine, dont nous nous sommes déjà faits l’écho. Il en ressort que le vapotage est deux fois plus efficace que les autres substituts nicotiniques. Enfin,  ils reprennent les travaux d’Action on Smoking and Health, en Angleterre, qui montrent que « seul 0,3 % des non-fumeurs sont des vapoteurs en 2020, alors qu’ils étaient 0,8 % en 2019 ». Une baisse significative et un pourcentage très faible, qui montrent que le vapotage n’intéresse pas réellement ceux qui n’ont jamais fumé.

Pas d’effet passerelle observé chez les adolescents

C’est le principal argument des adeptes de la théorie de « l’effet passerelle » : la vape séduirait les adolescents n’ayant jamais fumé, au point de les rendre accro à la nicotine. Le rapport SCHEER indique ainsi qu’il existerait « de fortes preuves que les cigarettes électroniques constituent une porte d’entrée vers le tabagisme chez les jeunes ». C’est aussi le point de vue de Jerome Adams, le chirurgien général des États-Unis, qui qualifie « d’épidémie » la popularité de la vape auprès des adolescents. Sous-entendu : ce serait tous des fumeurs en puissance.

C’est d’autant plus étonnant que l’on retrouve essentiellement des études… qui démontrent le contraire. Le Consumer Choice Center cite ainsi les travaux de Colin Mendelsohn et Wayne Hall, publiés dans le Journal of Drug Policy. Ces recherches montrent qu’au moins 70 à 85 % des adolescents ont essayé la vape après avoir déjà commencé à fumer et que le vapotage régulier est très rare chez les adolescents. « Contrairement à l’hypothèse de l’effet passerelle, le vapotage apparaît comme un moyen de détourner les jeunes exposés à un risque élevé d’être accros à la cigarette classique », concluent les chercheurs.

Le rapport du CCC cite également les travaux du département de science comportementale de l’University College of London. Forts de la synthèse d’une quinzaine d’études, les chercheurs affirment que « l’effet passerelle chez les adolescents n’a pas été démontré »

En réalité, le rapport SCHEER ou Jerome Adams s’appuieraient essentiellement sur l’étude du National Youth Tobacco Survey, conduite en 2019. Elle montre que 27,5 % des lycéens américains ont essayé au moins une fois la vape dans les 30 derniers jours. « Le problème avec ce chiffre, souligne le Consumer Choice Center, c’est qu’il met tous les consommateurs dans le même panier. Ce n’est clairement pas la même chose, entre quelqu’un qui a tiré une fois une bouffée sur l’e-cigarette d’un ami lors d’une soirée, et un utilisateur quotidien. Si l’on catégorise davantage les usages, on constate que seuls 2,1 % des adolescents non fumeurs utilisent fréquemment l’e-cigarette. En parallèle, les données d’Action on Smoking and Health montrent que le tabagisme chez les adolescents est plus bas que jamais. Les e-cigarettes sont bien moins attrayantes pour les adolescents qu’on veut le croire. » 

L’interdiction des arômes ne résoudra pas le problème

Pour expliquer l’effet passerelle, ses adeptes mettent surtout en avant « l’attractivité » des e-liquides aromatisés. C’est d’ailleurs pour cette raison que plusieurs gouvernements les interdisent ou cherchent à les bannir.

L’étude du Consumer Choice Center cite, à l’inverse, le rapport Drug Strategy Household Survey, en Australie. Il montre que la majorité des adultes (54 %), et encore plus de jeunes adultes (72 %), essaient la vape par curiosité. La notion d’arômes ou de goût est finalement la moins souvent énoncée pour se mettre au vapotage. 

Les rapporteurs évoquent aussi « l’effet profondément négatif sur la société » qu’aurait l’interdiction totale des e-liquides aromatisés. Ils rappellent que les deux tiers des vapoteurs actuels les plébiscitent, selon plusieurs études. Et ils citent l’étude de Yale montrant que de tels e-liquides sont « 2,3 fois plus efficaces que les e-liquides au goût tabac », dans l’arrêt du tabagisme. « Il est donc raisonnable de penser que les restrictions et les interdictions des e-liquides aromatisés vont fortement limiter l’efficacité du vapotage en tant qu’outil d’arrêt du tabac, et risquent de ramener les vapoteurs vers les cigarettes », concluent-ils.

En conclusion

Après cette synthèse d’études qui vient tordre le cou à la théorie de l’effet passerelle, les chercheurs indiquent que « les e-cigarettes sont avant tout une porte de sortie du tabagisme, et non une porte d’entrée […] Le discours antivape joue en faveur des décideurs politiques qui cherchent à « paterner » les consommateurs et à limiter leurs choix. Une telle approche est désastreuse et préjudiciable à la santé des fumeurs, pour qui le vapotage est devenu un vrai outil leur sauvant la vie ».

Ils rappellent que « cet outil » est donc censé s’adresser à des fumeurs désirant arrêter. Parmi les recommandations du rapport, ils préconisent ainsi l’interdiction de la vente aux mineurs ainsi que le maintien de tarifs abordables pour les adultes.

Blablavape, le récap de la semaine [#32]

Le « Mois sans tabac » 2020, c’est parti !

Le 1er novembre, la cinquième édition du « Mois sans tabac » commence en France. Pour les participants, c’est l’occasion de s’imposer un objectif : passer 30 jours sans fumer. Les études montrent que l’on aurait ainsi jusqu’à cinq fois plus de chances d’arrêter définitivement. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

L’Anses met son nez dans les produits de vapotage

labo analyse produits vapotageÀ travers l’analyse de plus de 33 000 produits de vapotage, l’Anses relève plusieurs anomalies. Manquements déclaratifs de la part des fabricants, concentration trop élevée en nicotine et même présence d’ingrédients interdits : tout n’est pas rose au pays de la vape. Pour faire bouger les choses, l’agence a publié la liste des mauvais élèves. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

Sondage : 70 % des fumeurs ont arrêté grâce à la vape

Après s’être intéressé au comportement des fumeurs durant le confinement, le Petit Vapoteur publie une plus large enquête sur l’efficacité de la vape à long terme, et les motivations des utilisateurs. Principal enseignement : 70 % des sondés auraient réussi à arrêter de fumer. Et cette proportion atteint même 82 % pour les « gros fumeurs ». Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

 

Le « Mois sans tabac » 2020, c’est parti !

Pour la cinquième année consécutive, le ministère des Solidarités et de la Santé, avec l’Assuranc-maladie et Santé publique France, donnent le coup d’envoi du « Mois sans tabac ». Pour 30 jours, les fumeurs volontaires s’engagent à se passer de cigarette. Et cette campagne de sensibilisation vise à les accompagner au quotidien dans leur sevrage, à travers plusieurs outils gratuits. Ainsi qu’une série de conseils, parmi lesquels l’e-cigarette tient enfin une place de choix. 

Choisir une stratégie adaptée à chacun

L’inscription se déroule sur le site officiel. Une fois celle-ci enregistrée, vous pourrez dans un premier temps évaluer votre dépendance à la cigarette, à travers un questionnaire. En prime, vous pouvez commander un kit d’aide à l’arrêt, échanger avec des membres de la communauté pour partager des conseils et des témoignages, mais aussi vous impliquer dans des groupes régionaux

Dans le cadre du « Mois sans tabac », 11 spots publicitaires de 30 secondes seront diffusés à la télévision. Ils mettent l’accent sur des témoignages d’anciens fumeurs, autour de leurs difficultés rencontrées et des astuces pour réussir. L’autre section du site, rédigée en partenariat avec Tabac Info Service, propose différentes « stratégies » pour arrêter. Parmi lesquelles figure, pour la première fois et au premier plan, l’e-cigarette

Une édition aux enjeux importants

C’était une promesse, cette cinquième édition devait introduire une « version totalement nouvelle » de l’événement annuel. Le « Mois sans tabac » 2019 s’était en effet soldé par un bilan décevant, avec un nombre d’inscrits en baisse. Si l’opération compte 784 874 participants depuis sa création, en novembre 2016, ils n’étaient en effet que 203 892 l’année dernière, soit une baisse de près de 18 % par rapport à l’édition précédente.

En ce 1er novembre, au démarrage de la 5e édition, près de 105 000 participants se sont engagés dans l’opération. Un chiffre qui était déjà atteint quinze jours plus tôt, dans l’édition précédente. On le sait par ailleurs : en plein confinement qui redémarre, le besoin d’accompagner les fumeurs dans leur sevrage est plus urgent que jamais. 

Santé publique France avait montré que plus d’un quart des fumeurs (27 %) avaient augmenté leur consommation de tabac, au printemps dernier. En confrontant toutefois ces chiffres à ceux de l’enquête du Petit Vapoteur, on comprend à quel point c’est une période essentielle dans la lutte contre le tabac. Plus d’un quart des fumeurs (25,65 %) auraient également tenté d’arrêter, au cours du confinement. Et 22,66 % d’entre eux auraient réussi.

L’Anses met son nez dans les produits de vapotage

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié une grande étude sur les produits du tabac et du vapotage. Bien que celle-ci ne remette pas en question la moindre dangerosité de la vape par rapport aux cigarettes combustibles, plusieurs anomalies sont mises en exergue…

Non-conformité des produits déclarés, présence d’ingrédients interdits, voire présence de composants CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) : si la part des produits incriminés reste faible (0,06 % pour les ingrédients interdits), l’Anses relève des pratiques pour le moins douteuses. « Le marché du vapotage se compose d’une quantité considérable de metteurs sur le marché de nature très diverse, est-il indiqué dans le rapport. En raison de cette diversité d’acteurs […] le marché du e-liquide semble permettre toutes les originalités. L’enjeu porte désormais sur l’évaluation des risques sanitaires liés à l’inhalation de certaines substances. »

Près de 1 200 substances différentes composent les 33 813 produits de vapotage

La directive européenne 2014/40/UE, entrée en vigueur le 20 mai 2016 en France, oblige les fabricants à déclarer des informations relatives à la composition, aux émissions et à la toxicité de leurs produits avant commercialisation. Responsable de l’analyse de ces données, l’Anses a ainsi recensé 33 813 produits de vapotage (dont 78,8 % d’e-liquides) entre mai 2019 et juin 2020, vendus par 724 fabricants. Et identifié 1 200 substances différentes au total.

« Depuis les premières e-cigarettes en 2007, les fabricants présentent les choses comme très simples : un peu de nicotine, de glycérine végétale, des arômes, indique Matthieu Schuler, directeur de l’évaluation des risques à l’Anses. Mais en réalité, ils puisent dans un catalogue de 1 200 produits ! Et très peu sont soumis à une évaluation préalable. »

Premier témoignage de cette « originalité » du marché de la vape, les arômes revêtiraient parfois une réalité contrastée. « Les fabricants se cachent derrière les arômes pour ne pas communiquer tout à fait le contenu de leurs produits, dénonce Benoît Labarbe, en charge de l’étude. Les parfum au tabac, par exemple, barbe à papa, bonbon caramel ou banane ne suffisent pas à montrer la composition exacte d’une substance ».

Des substances cancérigènes ou interdites détectées

La majorité des e-liquides déclarés sur le marché français contiennent un support de dilution comme le propylène-glycol (PG) et/ou le glycérol (glycérine végétale, VG), une teneur moyenne en nicotine d’environ 6 mg/ml et peuvent comporter jusqu’à quinze substances aromatisantes. Les plus fréquents sont les dérivés de la vanilline, du maltol, du menthol, des esters aux odeurs fruitées. On retrouve également des sucres et édulcorants (glucose/fructose, sucralose), des acides utilisés dans les sels de nicotine et des extraits de plantes. 

Le problème : 3,5 % des produits (soit 962 éléments identifiés) comporteraient au moins un ingrédient CMR. Il s’agit notamment du furfural, en tant que renforceur d’arôme, ou de l’acétaldéhyde. Cette proportion est en hausse par rapport à la période 2018-2019 (3,3 %).

D’autres substances correspondent à des ingrédients interdits, comme la vitamine, la caféine ou la taurine. L’Anses parle de 0,06 % des produits concernés, soit 17 e-liquides au total. « C’est peu élevé en nombre, poursuit Benoît Labarbe, mais comme on ne dispose pas des données de vente de ces produits, on ne peut pas évaluer l’exposition de la population. »

Des données non transmises sur les volumes de ventes

C’est l’un des autres enseignements de l’étude de l’Anses. Pour 61 % des produits de vapotage, les fabricants ne transmettent pas leurs données de vente. C’est pourtant une autre obligation. « Des informations sur la composition et surtout le volume de ventes de produits sont manquantes, et différentes incohérences dans les informations communiquées apparaissent également », indique le rapport.

« Dans une moindre mesure, sur la base des informations déclarées, l’Agence a mis en évidence des non-conformités portant sur des émissions supérieures au seuil réglementaire pour certaines cigarettes ou une concentration trop élevée en nicotine dans certains produits de vapotage », poursuivent les rapporteurs. 

Autre problème : il n’y a pas d’obligation de notification pour les produits de vapotage sans nicotine, ni ceux fabriqués de façon artisanale par le consommateur (DIY). Près de 35 % du marché échapperait ainsi à un réel contrôle, selon une étude menée par l’institut BVA à la demande de l’Anses.

Rendre publiques les informations sur la composition

À ce stade, l’agence n’a pas évalué les risques sanitaires, mais entend bien lever le voile sur un marché qu’elle juge « controversé ». Dans une interview au Point, Matthieu Schuler a révélé plusieurs zones d’ombre. Comme la présence de sucralose, un édulcorant artificiel intense qui réduit l’âcreté de la nicotine, que l’on retrouve dans 12 % des produits. « Or, on sait que quand il est chauffé, il peut générer du chloropropanol, une substance cancérigène à une certaine dose. »

Autre inconnue : les substances « néoformées » en fonction des mélanges ou des contaminants métalliques, comme la bobine servant à chauffer l’e-liquide. 

L’Anses a informé les fabricants concernés des non-conformités constatées et leur a demandé de procéder à la régularisation de leur situation, en agissant soit sur les produits, soit sur leurs déclarations selon le processus européen. Pour faire bouger les lignes, l’agence a ainsi publié la liste exhaustive de ces relevés, au format Excel, accessible à tous. 

« La France est à ce jour le premier Etat membre à publier autant d’informations sur les produits mis sur le marché », s’enorgueillit l’Anses. Libre aux développeurs d’applications de développer des outils pour mieux lire ces données, à la manière d’un « Yuka » des e-liquides, par exemple.

L’Anses s’attèle à présent à un travail de hiérarchisation des substances douteuses, pour mieux évaluer les risques sanitaires. « Au-delà des exigences de conformité règlementaire, l’enjeu porte désormais sur l’évaluation des risques sanitaires liés à l’inhalation de certaines substances chimiques dans les produits du vapotage et les nouveaux produits du tabac chauffé », conclut l’agence.

Nombre de fabricants travaillent en toute transparence

Pour autant, il n’y a pas lieu de dramatiser. Car, si le rapport publié par l’Anses peut susciter certaines craintes, un grand nombre de fabricants d’e-liquides travaillent en toute transparence, en respectant scrupuleusement les règles édictées dans le cadre de la TPD. Certaines marques sont même allées plus loin avec la certification Afnor, garante de la qualité des produits proposés aux consommateurs. Et puis, que l’Anses relève des anomalies concernant certains e-liquides est plutôt positif en fin de compte. Cela signifie que les choses bougent dans ce domaine, malgré le contexte sanitaire. Cela signifie surtout que les mauvais élèves pointés par l’organisme vont être contraints de revoir leur copie.

Reconfinement : c’est reparti pour quatre semaines !

La décision du chef de l’État n’a surpris personne. Elle a pu susciter du découragement, de la colère, voire de l’indignation, mais en aucun cas de l’étonnement. Les chiffres communiqués ces dernières semaines en matière de contaminations et d’admissions dans les services de réanimation allaient en effet, de manière inéluctable, conduire à de nouvelles mesures de restriction. C’est chose faite. Mercredi 28 octobre, Emmanuel Macron a annoncé un reconfinement généralisé, et ce pour quatre semaines, jusqu’au 1er décembre.

Des commerces toujours « essentiels »

La vape dans tout ça ? Comme lors du confinement de mars, les boutiques spécialisées figurent parmi les commerces considérés comme « essentiels » et donc, à ce titre, resteront ouvertes. Pour autant, pas de quoi rassurer les professionnels. « Je sais la lassitude et cette impression d’un jour sans fin qui tous nous gagne », a affirmé le président de la République dans ce style emphatique qui lui est si cher. Car qui dit confinement dit baisse de fréquentation, voire désertification. Un phénomène auquel les vape shops vont être à nouveau confrontés…

Gestes barrières et solutions alternatives

Comme lors de la première période de confinement, chacun va s’employer à surmonter cette nouvelle épreuve. Comment ? D’abord en redoublant d’efforts quant à l’application des gestes barrières (port du masque, lavage régulier des mains, du matériel, des terminaux de paiement, distanciation sociale, etc.), mais aussi en privilégiant des solutions de type drive. Inutile de préciser que les tests d’e-liquides devront être remis à plus tard, des jours meilleurs où les conditions seront davantage propices à la dégustation. Sur ce point, certains mettent les bouchées doubles pour contourner la difficulté et proposent des solutions alternatives pour permettre aux clients de découvrir des jus sans contact avec une cigarette électronique.

En attendant ces jours meilleurs, et le Vapexpo Lille, la rédaction d’e-cig mag réaffirme son soutien entier à tous les professionnels du secteur, fabricants d’e-liquides comme vendeurs. Pour rappel, si certains d’entre vous souhaitent communiquer sur le lancement de nouveautés, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos produits à l’adresse suivante : Oracom – e-cig mag – 168 bis-170, rue Raymond Losserand – 75014 Paris

 

Sondage : 70 % des fumeurs ont arrêté grâce à la vape

Voilà une nouvelle de bon augure, à l’approche de la 5e édition du « Mois sans tabac ». Ou, plutôt, un sain rappel : oui, la vape, ça marche pour arrêter efficacement la cigarette ! En partenariat avec Viavoice, la boutique en ligne Le Petit Vapoteur a organisé un sondage du 15 au 28 juillet 2020 sur Internet. Les 6 048 répondants appartiennent aux quatre catégories de consommateurs  : les vapoteurs exclusifs, les fumeurs exclusifs, les vapo-fumeurs (à la fois fumeurs et vapoteurs) et les anciens fumeurs ou vapoteurs. 

L’efficacité de la vape une nouvelle fois démontrée

Principal enseignement : 70 % des sondés auraient réussi à arrêter de fumer grâce à la vape. Et ils seraient même 82 % parmi les « gros fumeurs », c’est-à-dire ceux qui ont consommé plus de dix cigarettes par jour pendant plus de dix ans. Des résultats qui confirment les conclusions de nombreuses études scientifiques menées ces dernières années. L’organisation Cochrane a ainsi démontré, en synthétisant 50 études, que la vape était le « substitut nicotinique le plus efficace ». Et, plus tôt dans l’année, le Dr Mark Eisenberg indiquait que l’on avait « 2,4 fois plus de chances d’arrêter définitivement la cigarette grâce à la vape ».

Sur la page Facebook du Petit Vapoteur, les témoignages se multiplient. « Mon mari et moi avons arrêté depuis 5 ans grâce à la vape », raconte Sandrine. « Un paquet et demi par jour, et ça fait presque trois ans que je n’y pas retouché grâce à l’e-cigarette ! » se félicite Frédéric. De nombreux adeptes plus « récents » partagent leur enthousiasme. « Le jour où j’ai arrêté, j’ai eu le déclic et je me suis mise à vapoter. Ça fait dix mois que je n’ai pas touché à la cigarette », explique Marion. « Huit mois que je n’ai pas touché une cigarette grâce à la vape », affirme Fabrice. Et il y a aussi ceux qui ont arrêté la cigarette puis la vape : « J’ai arrêté de fumer grâce à la vapote que j’ai utilisée pendant un an environ et ensuite je me suis passée naturellement de ma cigarette électronique. Ça fait plus de trois ans que je ne fume plus », expose Marina.

Deux motivations : la santé et l’arrêt du tabac

Dans le même sondage, on découvre que les vapoteurs ont tendance à diminuer le taux de nicotine de leurs e-liquides au fil du temps, pour s’établir en moyenne à 6 mg/ml. Ceux qui auraient commencé le vapotage à ce taux y seraient majoritairement restés, tandis que les usagers ayant démarré à un taux supérieur auraient progressivement réduit le dosage, jusqu’à atteindre ce seuil en moyenne.

Dernier enseignement, les motivations des anciens fumeurs passés à la vape seraient divisées en deux catégories essentielles. À 49 %, ils déclarent l’avoir fait pour des raisons de santé. Et à 40 %,  dans la seule optique du sevrage tabagique. 

Fin mai, le Petit Vapoteur organisait un sondage analogue auprès de mille fumeurs, à propos de la consommation de tabac pendant le confinement. Si plus d’un quart des fumeurs (27 %) ont augmenté leur consommation à cette occasion, ils sont aussi 25,65 % à avoir tenté d’arrêter. Et 22,66 % d’entre eux auraient réussi.

 

Blablavape, le récap de la semaine [#31]

L’e-cigarette plus efficace que les autres substituts

L’organisation Cochrane a établi une revue systématique des études portant sur l’e-cigarette. Avec cet objectif en tête : évaluer son efficacité dans l’arrêt du tabagisme par rapport aux autres substituts nicotiniques. Une analyse qui met en avant l’intérêt du vapotage, comparé aux autres méthodes. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

 

Enquête de l’ETHRA : les fumeurs ont leur mot à dire

ethra enquete france nicotineSur son blog Vapolitique, Philippe Poirson adresse une petite piqûre de rappel concernant l’enquête lancée par l’ETHRA sur l’utilisation de la nicotine en Europe. Et les fumeurs sont aussi concernés, comme il l’explique en détail. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.

 

Baromètre Odoxa : la vape est-elle menacée ?

sondage cigarette électronique vapeLa dernière édition du baromètre Odoxa pour France Vapotage montre une dégradation de la perception de l’e-cigarette au sein de la population. Une évolution qui s’explique notamment par le manque d’informations et le flot régulier de fake news. Pour plus d’informations, cliquez sur la photo.