Bobble – No War

Pour un peu, on croirait avoir affaire à un nouveau liquide de
la gamme Signature… Vous savez, cette collection qui a déjà mis à l’honneur des œuvres d’artistes tels que Hom Nguyen et Farah Mazouz. Mais il n’en est rien. Seul point commun avec la gamme Signature : l’étiquette du flacon (50 ml) représente, ici encore, la création d’une artiste. En l’occurrence Dasha Kandinsky, Ukrainienne et descendante du maître de la peinture abstraite Vassily Kandinsky.

Soutien moral et économique

Au-dessus, ces deux mots qui renvoient à l’actualité géopolitique : « No war ». Le message adressé par Bobble est clair : « Dans le cadre de notre collaboration artistique comme cela a été le cas avec notre gamme Signature, et dans le triste contexte de guerre que plusieurs millions de personnes subissent actuellement, nous tenions à apporter notre soutien à l’Ukraine. » Soutien moral à travers le choix d’une artiste ukrainienne, et soutien économique, sachant que les bénéfices seront reversés à l’Unicef. Deuxième message que Bobble entend porter à travers le lancement de cette édition limitée à 10 000 exemplaires : « La vape, c’est plus qu’une box, un liquide ou un coil. C’est un mode de vie contemporain. »

 

Dasha Kandinsky, artiste ukrainienne

 

 Un trio kiwi, fraise et ananas

Pour autant, difficile de faire l’impasse sur les caractéristiques de cette nouveauté. Il s’agit d’abord de vape après tout ! Une vape qui pourrait bien séduire les amateurs de recettes fruitées. La marque nous propose en effet un liquide complexe où se marient kiwi, fraise et ananas.

 

Description

• Des saveurs enivrantes de kiwi et de fraise sublimées par l’acidité et la gourmandise d’un ananas bien mûr.

• Disponible en flacon de 50 ml ZHC, sans nicotine

• PG/VG : 50/50

 


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Pays-Bas : 6 mois de sursis pour les arômes

On croyait le sort des e-liquides aromatisés scellé, aux Pays-Bas. Depuis juin 2020, le gouvernement hollandais a en effet durci le ton face à la vape. Avec toujours la fumeuse théorie de l’effet passerelle comme point de départ, Paul Blokhuis (photo), le secrétaire d’État au ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports, avait ainsi déclaré « qu’une génération sans tabac devrait aussi être une génération sans e-cigarette  ». Un dangereux amalgame, aux cruelles répercussions pour tous ceux qui ont réussi à se sevrer du tabac grâce à la vape.

Résultat : le vote d’une loi visant à interdire les e-liquides aromatisés dès ce printemps, mais aussi à mettre en place une taxe sur les flacons autorisés sur le marché. Malgré une forte mobilisation des vapoteurs lors d’une consultation publique, avec 98,54 % des sondés contre l’interdiction, le gouvernement n’a pas fait marche arrière.

Un gouvernement peu inspiré

Dans le cadre de la finalisation de l’interdiction, l’Institut national de la santé publique et de l’environnement a publié la liste de tous les ingrédients autorisés pour les e-liquides au goût tabac. Esigbond, la fédération néerlandaise des vape shops, y a découvert certaines substances cancérigènes, comme l’isophorone et la pyridine. Elle a aussitôt alerté le ministère de la Santé, qui a bien été obligé de revoir sa copie.

En réalité, le document publié par le gouvernement néerlandais est largement calqué sur un vieux rapport des autorités sanitaires canadiennes, datant de 2019… « La situation est révélatrice du manque de connaissances du gouvernement néerlandais sur les cigarettes électroniques, déplore Emil ’t Hart, président d’Esigbond. Par le passé, nous avions proposé de l’aider à réfléchir à une politique pratique sur l’e-cigarette, en raison de nos vastes connaissances. Cette erreur aurait facilement pu être évitée si le gouvernement nous avait parlé ».

L’interdiction des e-liquides aromatisés est ainsi décalée de six mois. « Le nombre de fumeurs aux Pays-Bas est toujours spectaculairement élevé et l’année dernière, il a même augmenté, poursuit Emil ’t Hart. D’autres pays comme la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont des taux de tabagisme beaucoup plus faibles et le tabagisme continue de baisser. En effet, ces pays choisissent d’inciter les fumeurs, qui n’ont souvent pas l’intention d’arrêter, à utiliser des produits à base de nicotine moins nocifs comme la cigarette électronique ».

Innokin Limax : du nouveau sous le soleil

Il fait partie des incontournables de la vape. Le Zenith 2, tout comme le premier du nom, est une des stars de la vape indirecte et permet même de contenter les vapoteurs adeptes du tirage plus aérien. Il a trôné au sommet de nombreux mods pour composer des kits de tous formats. Il redébarque, accompagné de la très jolie Limax, box qui ne manque pas d’atouts.

Le même en mieux

Fruit d’une collaboration entre la marque chinoise et deux stars mondiales de la vape, Phil Busardo et Dimitris Agrafiotis, le Zenith a fait son temps. Et il a très bien rempli sa mission, se hissant rapidement parmi les meilleures ventes de clearomiseurs auprès des amateurs de tirage serré.

Mais, aussi efficace a-t-il été, il imposait quelques restrictions qui le rendaient perfectible. Celles-ci sont de l’histoire ancienne avec la v2. En effet, il dispose maintenant d’un airflow plus grand, plus large, qui permet de naviguer du MTL très restreint au RDL. Ajoutons à cela que le verre est dorénavant remplaçable, en cas de casse, et que le réservoir peut contenir 5,5 ml d’e-liquide. Dernière innovation, Innokin a supprimé l’élévateur sur le top-cap, de sorte que l’utilisateur peut y placer son drip-tip fétiche.

Ainsi armé, le Zenith 2 évitera donc les critiques qu’avait essuyées la v1, tout en conservant les points forts du modèle : remplissage par le haut en faisant tourner le top-cap, excellentes finitions et compatibilité de toute la gamme de résistances Z coils. Enfin, il a subi un rafraîchissement esthétique qui lui confère un look plus épuré et contemporain.

Innokin Limax : Du nouveau sous le soleil (ato zenith 2 & box limax – innokin)

Simple et élégante

Pour mettre en valeur son Zenith 2, Innokin a développé une nouvelle box. Il semble que leur principal souci a été de proposer un produit performant, autonome et simplissime.

Côté technique, la box permet d’accéder à une puissance maximale de 60 watts, qui fera vaporiser n’importe quel réservoir raisonnable. Elle embarque une batterie intégrée de 3 000 mAh qui couvrira largement les besoins de la journée. Et, si jamais ce n’est pas le cas, elle se recharge rapidement grâce à un câble USB-C, à 1,7 A.

En termes de fonctionnement, la Limax se veut très simple. Aucun menu, le seul réglage possible est celui de la puissance (par demi-watt), ce qui est largement suffisant pour l’immense majorité des vapoteurs auxquels elle s’adresse. D’un point de vue esthétique, le modèle que nous avons eu en test était en métal brossé, décoré de poinçons.

Simple et élégante, la dernière-née de chez Innokin respire la robustesse, notamment au niveau du pin 510, arrimé au corps de l’appareil par trois vis. En situation de vapotage, elle se montre vraiment très réactive, et produit une vapeur lisse et linéaire très agréable.

Caractéristiques

Types de vape : MTL/RDL

Dimensions : 127 x 40 x 27 mm

Poids : NC

Batterie : intégrée, 3 000 mAh

Contenance réservoir : 5,5 ml

Résistances : amovibles, Z coils

Puissance : 6-60 W

Charge : USB-C 1,7 A


Site officiel de la marque

 

INNOKIN LIMAX-4

 

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Innokin Limax : Du nouveau sous le soleil (ato zenith 2 & box limax – innokin)

 

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[Interview] Montreal Original : À la conquête des fumeurs

Peux-tu retracer pour nous page1image27470336l’historique de la marque Montreal Original ?

Nathan Fréchette Gagnon : Ça fait huit ans que j’évolue dans l’industrie de la vape. Avec mes associés, on s’est penchés sur la question de la restitution des goûts tabac. Notre industrie s’est beaucoup construite sur les arômes alimentaires, or il n’y a pas d’aliment qui ait le goût du tabac. En 2018, il y a eu un événement important au Canada : la légalisation du cannabis au niveau fédéral. Tout à coup, on a vu apparaître des produits de vape au cannabis avec une restitution des saveurs bluffante. Eux étaient capables de proposer, dans des petits cartomizeurs rudimentaires, des liquides très fidèles. Ce qui nous a amenés à nous demander si nous ne pouvions pas utiliser certains de leurs procédés pour les appliquer aux saveurs tabac. On s’est mis au boulot. Pendant trois ans, on est partis dans une phase de R&D durant laquelle on a travaillé sur l’osmose inverse, un procédé que beaucoup de gens connaissent avec la désalinisation de l’eau de mer. On a investi plus d’un million pour que ces recherches aboutissent. À la fin de l’année 2020, nous avons lancé notre gamme de produits au Canada.

 

Est-ce que tu peux, en vulgarisant, décrire ce procédé et nous dire quel avantage il présente ?

L’osmose inverse, c’est lié au mouvement des liquides. Pour la désalinisation de l’eau de mer, on utilise deux compartiments séparés par une membrane qui ne laisse passer que les molécules d’eau. Au lieu de le faire avec de l’eau, on utilise de la VG (du glycérol). Grâce à la pression, on réussit à ne faire passer que le liquide à travers la membrane et on a notre tabac de l’autre côté. Pour simplifier, je dirai que ça nous permet d’extraire les terpènes du tabac. Contrairement à d’autres types de procédés qui produisent des résidus soit nicotiniques soit liés à l’extraction, on supprime tous les résidus, donc on obtient le spectre d’arômes dans un liquide très clair et très fidèle du point de vue aromatique.

[INTERVIEW] Montreal Original : À la conquête des fumeurs

Comment vos produits ont-ils été accueillis au Canada ?

On a connu une ascension fulgurante. Les gens ont été très surpris. Ça fait plusieurs années que les gens entendent l’argument de vente qui consiste à dire « notre saveur tabac a vraiment le goût de la cigarette », sans que ça se vérifie. Du coup, les clients se montrent sceptiques avant même de goûter. Moi, mon moteur, mon carburant, ç’a été d’observer la réaction des gens après leur première bouffée. On s’est rendu compte que le consommateur attendait ça depuis longtemps. Très vite, on s’est imposé comme un des leaders dans le pays. Aujourd’hui, après un an de commercialisation, on domine la catégorie des classics ; on est distribué dans huit provinces du Canada, on travaille avec les plus grosses chaînes. Bien sûr, ce n’est pas comme quand un nouveau fruité sort et qu’il y a un énorme buzz dans la foulée. Ça a pris un peu de temps avant que les gens apprennent à connaître le produit. Aujourd’hui, on en tire une grande fierté. Cette réussite nous a amenés à nous tourner vers la France, un pays qui compte encore beaucoup de fumeurs (10 millions, je crois), et donc est susceptible d’être intéressé par nos produits.

 

La France, c’est votre première expérience à l’export ?

Oui. Notre entreprise, comme les Québécois en général, entretient une relation particulière avec la France. Il y a la langue qui nous unit, mais aussi une histoire qui s’entrecroise… On savait aussi qu’il y avait beaucoup de fumeurs chez vous. Et, en même temps, nous avons construit toute notre image de marque autour de Montréal, de son histoire. On savait que ça pouvait plaire aux Français, qu’ils pouvaient se retrouver là-dedans. D’ailleurs, on a été très bien accueillis.

 

Le design de votre gamme est extrêmement soigné, tout en sobriété. Ça allait forcément de pair avec la qualité des liquides ?

Tout à fait. Certains fabricants privilégient des étiquettes avec un design plutôt ludique. Mais, même si ça peut plaire à des consommateurs adultes, ça nous expose à la critique très répandue selon laquelle la vape ciblerait les jeunes. Au Canada, c’est tellement vrai qu’on est arrivé au point où il est question de bannir les arômes. Notre souhait était double. D’abord, il s’agissait d’aller dans une direction différente pour montrer l’exemple et améliorer la perception de la vape en développant une image sobre, adulte. Dans les shops, quand un vendeur choisit d’intégrer notre marque, ça apporte une grosse touche de noir au milieu de flacons colorés. D’autre part, on s’est dit : nous, on fait un produit pour l’adulte, le fumeur, le primovapoteur, donc élaborons un produit qu’il aura envie de sortir de sa poche, d’avoir sur sa table lors d’une réunion d’affaires ; concevons un produit qui soit vraiment adapté à l’adulte. On a fait un travail important au niveau de l’iconographie, qui est minimaliste, mais à laquelle les gens peuvent s’attacher. D’ailleurs, les cigarettiers avaient adopté une approche similaire avec leurs paquets de cigarettes…

 


« Ce procédé permet de supprimer tous les résidus. Donc on obtient le spectre d’arômes dans un liquide très clair et très fidèle du point de vue aromatique »


 

C’est un effort louable mais, pour me faire l’avocat du diable, on constate que les arômes, à travers diverses enquêtes, sont plébiscités par les fumeurs adultes en quête de sevrage tabagique…

Tu as raison. Ce que je te disais portait beaucoup plus sur l’image de marque que sur le contenu du flacon. Moi, dans mon parcours de vapoteur (j’ai commencé il y a huit ans), il m’arrive aussi de vapoter des fruités ou des desserts, je ne m’en cache pas. Mais le fait est que le contenant est aussi important que le contenu. À titre personnel, je n’ai rien contre une belle étiquette colorée ; le problème, c’est la perception que les gens peuvent en avoir. Au Canada, les étiquettes colorées, c’est la norme, mais ça nuit à l’industrie. La preuve, c’est qu’on envisage le bannissement des arômes. Nous, on est contre cette mesure, on sait que les arômes aident les gens à arrêter de fumer. Chez nous, les fruités représentent près de 80 % du marché. Notre approche, ce n’est donc pas une façon de dénigrer les autres, mais plutôt de montrer nos valeurs et de sortir du lot.

 

La question du bannissement des arômes, c’est une lame de fond. Beaucoup d’États s’alignent sur le discours de l’OMS au nom de la protection des mineurs…

Étant des vapoteurs de longue date, on est absolument contre l’interdiction des arômes, mais pour nous, ce n’est pas loin de devenir une réalité. On est à quelques semaines d’avoir une réponse définitive sur le bannissement généralisé des arômes dans tout le pays.

Cette réalité, il y a deux façons d’y faire face. D’un côté, il faut exposer des chiffres, des données, mettre en avant les bonnes informations ; de l’autre côté, il faut aussi créer de l’innovation au sein de l’industrie pour se prémunir contre cette menace. Ici, la crainte, c’est : si les saveurs disparaissent, qu’est-ce qu’on va avoir, dans nos étagères, à proposer aux clients ? Les boutiques ont peur de perdre leur gagne-pain, il y a beaucoup d’entreprises familiales, ça représente de nombreux emplois. Donc, pour notre part, on participe aux manifestations pour contester le bannissement des saveurs au Canada et, parallèlement, on essaie de proposer une solution avec des goûts tabac conformes à la liste des molécules aromatiques émise par le gouvernement. Si jamais l’interdiction est confirmée, nous avons fait en sorte que les shops aient des produits à mettre sur leurs étagères.

[INTERVIEW] Montreal Original : À la conquête des fumeurs

Il y a deux ans, les États-Unis ont fait face à un scandale sanitaire à cause de cartouches de THC frelatées. Quel a été l’impact au Canada ? 

On a été un des pays les plus touchés, en raison, je pense, de notre proximité avec les États-Unis. Les ventes dans les boutiques ont enregistré des baisses jusqu’à 30 %, l’industrie a été particulièrement fragilisée. Beaucoup de désinformation a été partagée sur les réseaux sociaux avec des titres tels que « La vape cause des maladies pulmonaires », alors qu’en allant à la troisième ou quatrième ligne du premier paragraphe, on se rendait compte qu’il s’agissait de liquide au THC. Le problème, c’est que les gens ne prennent pas la peine de lire les articles, ils se contentent des gros titres, et c’est ce qui a fait que la peur s’est propagée. Pendant plus d’un an, il a donc fallu faire un gros travail de « rééducation ». Aujourd’hui encore, on rencontre des clients qui en parlent en boutique, mais on a globalement réussi à sortir de cette passe difficile.

 

Indépendamment de cette crise, est-ce que le discours des médias généralistes sur la vape s’est amélioré ou affiné au Canada ?

C’est une bonne question. Je pense que le discours ne s’est pas forcément amélioré, mais on voit beaucoup plus de gens prendre la parole pour exprimer une opinion différente et évoquer la vape sous un angle positif. Avant, on avait l’impression que tout ce qui sortait, c’était des articles négatifs. Et puis, on a aussi des associations qui travaillent beaucoup pour promouvoir une information de qualité…


« Il faut exposer des chiffres, mettre en avant les bonnes informations, mais aussi créer de l’innovation pour se prémunir contre un bannissement des arômes »


 

Justement, est-ce que ces associations arrivent à se faire entendre, au-delà de la filière vape, auprès du grand public ?

Tu vises juste. C’est le plus gros problème auquel on fait face en ce moment. On réussit très bien à s’adresser aux vendeurs dans les boutiques, aux professionnels de l’industrie. Ce sont eux qui réagissent le plus. Mais les consommateurs, eux, semblent un peu blasés. Parfois, on va les voir en boutique en leur disant : « Vous voyez, la fiole que vous avez entre les mains, vous ne pourrez probablement pas l’acheter si cette loi-là passe, donc allez signer la pétition, venez participer à la manifestation » Et ils n’ont pas l’air très concernés. L’autre point, c’est qu’on a eu beaucoup de mal, au cours de la dernière année, à se faire entendre des plateformes médiatiques. Pourtant, notre société a bien fait les choses. Dans les boutiques de Montréal, on a fait venir des appareils pour scanner les pièces d’identité. Le but, c’était d’éviter de prêter le flanc aux critiques qui sont faites à l’industrie de la vape, selon lesquelles on interpelle les mineurs. On était les premiers, à Montréal, à adopter ce système. Il y a deux questions qui se posent : est-ce que la bonne information parvient au consommateur ? Et, si c’est le cas, est-ce qu’il en a quelque chose à faire?

 

Pour changer complètement de sujet, l’industrie de la vape notamment rencontre des difficultés d’approvisionnement en matière première, ce qui se traduit par une flambée des prix. Vous êtes touchés, vous aussi, au Canada ?

Oui, absolument. Le prix du propylène glycol a augmenté de façon fulgurante, de même quel coût des expéditions d’ailleurs. Les gens n’y pensent pas nécessairement, mais, par exemple, l’alcool qu’on utilise pour nettoyer les laboratoires et les outils de production a également connu une hausse des tarifs drastiques, ce qui a des répercussions importantes. J’en parlais récemment avec un de nos partenaires et je lui disais à quel point ça nous impacte au niveau des coûts de fabrication.

Bien sûr, au début de cette crise, certains ont pu s’approvisionner en conséquence, mais vu que ça dure, il est inévitable qu’à un moment donné, on soit confronté à cette pénurie et à une hausse des prix. Ces difficultés nous amènent à réfléchir différemment, à nous demander comment on peut compenser ces surcoûts pour éviter au consommateur d’en payer le prix.

 


« Ce qui nous conforte dans notre approche, c’est qu’il existe des fumeurs qui souhaitent arrêter le tabac, mais qui restent attachés au goût de la cigarette »


 

Sachant que votre marque est axée sur les saveurs classic, ce qui est assez restrictif, comment envisagez-vous votre développement par la suite

Nous, on a fait le choix de se positionner comme un leader sur le créneau du classic. C’est notre marque de fabrique. Je pense qu’il y a énormément de choses à faire avec le procédé qu’on utilise. Ce qui est particulier dans notre façon de travailler, vu que c’est une méthode d’extraction réputée propre et qui élimine tous les résidus, c’est qu’on est capable d’extraire directement du tabac industriel, c’est-à-dire du tabac qui est utilisé dans la cigarette.

Sachant cela, il y a beaucoup à faire car on peut envisager énormément de variations, comme elles existent pour les cigarettes d’ailleurs. Après, on peut également parler des cigares, du tabac à pipe… Les liquides fruités ou les gourmands, c’est un segment hyper important mais qui est aussi ultra-concurrentiel, il existe une offre très conséquente sur cette catégorie de produits. Et donc, je pense qu’avec les classics, il y a davantage de perspectives pour le développement.

Et puis, notre ambition ultime, c’est d’établir un catalogue complet de classics. L’industrie actuelle est ce qu’elle est, mais elle ne représente encore qu’une infime partie par rapport à tous les fumeurs qu’il reste à convaincre. C’est le cas en France, où vous avez encore beaucoup plus de fumeurs que de vapoteurs, et c’est aussi le cas chez nous.

Un dernier point : dans les deux ou trois dernières années, on a observé une sorte de plateau. On voit bien moins de « primo » venir en boutique donc on a atteint un point de saturation, d’où la nécessité de se poser cette question : est-ce que l’offre actuelle répond aux besoins de tous les fumeurs qui pourraient devenir des vapoteurs potentiels ? C’est ce qui nous conforte dans notre volonté de proposer une gamme axée sur le classic car il existe des fumeurs qui souhaitent arrêter le tabac mais qui restent attachés au goût de leur cigarette.

[INTERVIEW] Montreal Original : À la conquête des fumeurs

Une dernière question. Le marché du CBD explose. Est-ce que c’est un aspect que vous envisagez de développer par la suite ?

C’est certain, ce marché est intéressant, mais ça ne fait pas partie de nos pistes de réflexion. On préfère se concentrer sur notre créneau actuel pour bien faire les choses. Donc on essaye de ne pas ratisser trop large et on reste focalisé sur la qualité de la restitution des goûts classic. Par contre, chapeau à l’industrie du CBD qui est en train de se faire une belle place, notamment sur le marché français. Au Canada, l’essor du cannabis a permis de se rendre compte qu’il y avait beaucoup de consommateurs qui se situent  dans la tranche d’âge 40-50 ans, contrairement à l’idée reçue selon laquelle ça ne concernerait que les jeunes. Donc je suis convaincu que c’est quelque chose qui peut toucher toute la société.

(Interview réalisée en novembre 2021)


Retrouvez le site de la marque montrealoriginal.shop


Pour plus d’articles sur le même thème c’est par ici [Les femmes de la Vape] Maryline Leroy-Smart Liquid

L’Italie fait marche arrière sur les taxes sur la vape

Voté fin 2020 par la Chambre des députés à Rome, un amendement prévoyait l’augmentation progressive – sur trois ans – des droits d’accise applicables aux e-liquides en Italie. Au 1er janvier 2021, le prix des flacons de 10 ml sans nicotine a ainsi augmenté de 85 cents, et de 1,30 euro pour ceux qui en contiennent. Les taxes ont encore connu une hausse de 5 % au 1er janvier 2022, et elles devaient à nouveau croître de 5 % l’année suivante.

Mais finalement, le Sénat a abrogé la dernière augmentation. L’Italie ramène ainsi les taxes sur les e-liquides aux niveaux fixés au 1er janvier 2021. Soit 8 cents par millilitre d’e-liquide sans nicotine et 13 pour ceux qui en contiennent.

La valse des prix

L’association italienne des fabricants d’e-cigarettes, l’Anafe, n’est que partiellement satisfaite de ce recul : « Nous devons remercier [le Sénat] d’avoir compris la gravité de la situation : une augmentation de 200% de la fiscalité serait capable de détruire n’importe quelle chaîne d’approvisionnement, déclare Umberto Roccatti, président de l’Anafe. C’était peut-être l’intention de certains ».

« Nous avons certes évité une catastrophe, mais nous restons perplexes, poursuit-il. En particulier par le fait que les e-liquides, ces produits innovants à risque réduit que l’Union européenne a désormais reconnus comme des outils valables pour arrêter de fumer, sont toujours pénalisés par les choix de politique fiscale. Ce choix pourrait inviter 1,5 million d’utilisateurs d’e-cig à préférer les cigarettes traditionnelles, indubitablement nocives pour la santé. Dans neuf mois en effet, sans nouvelle intervention du législateur, de nouvelles hausses seront déclenchées et viendront doubler encore la pression fiscale ».

Le texte du Sénat n’évoque en effet pas le sort fiscal des e-liquides, au 1er janvier prochain. Depuis 2014 et l’instauration des premiers droits d’accise sur la vape en Italie, avec une taxe de 0,40 € par millilitre, ces taux n’ont cessé de fluctuer. « Ce contexte oblige tous les acteurs de l’industrie, soit plus de 45 000 personnes en Italie, à vivre dans une incertitude totale, sans pouvoir planifier les activités et les investissements », conclut Umberto Roccatti.

Les jours des arômes sont comptés en Chine

Si la Chine abrite la plupart des usines d’e-cigarettes dans le monde, ses habitants n’ont adopté la vape que récemment. Il aura en effet fallu attendre 2019 pour voir émerger les entreprises ciblant le marché intérieur. Aujourd’hui, le gouvernement chinois publie un projet de loi destiné à encadrer ces produits.

Tous les e-liquides aromatisés seront ainsi interdits sur le territoire, à l’exception des goûts tabac. Aussi, la vente des produits rechargeables et de ceux contenant de la nicotine synthétique sera prohibée. La teneur en nicotine sera par ailleurs limitée à 20 mg/ml. Enfin, l’industrie de la vape sera encore plus étroitement contrôlée par l’État, à l’image de ce qui se pratique déjà avec le tabac. C’est en effet l’administration nationale du monopole du tabac (SMTA, State Tobacco Monopoly Administration) qui gère les producteurs et les distributeurs de cigarettes. Le texte prévoit ainsi de créer « une plate-forme nationale unifiée de gestion des transactions de cigarettes électroniques ».

À l’annonce de ce projet de loi, le leader chinois de l’e-cigarette RELX Technology a vu le cours de son action dévisser de plus de 36 % à la bourse de New-York. De plus, la loi prévoit d’obliger les revendeurs à commercialiser les produits de leurs concurrents, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le groupe RELX Technology, par exemple, dispose de nombreux points de vente dans lesquels il ne proposait que ses propres produits.

Vers une généralisation de l’interdiction des arômes ?

Autre proposition qui pourrait avoir d’immenses répercussions à l’international : le gouvernement souhaite limiter les exportations de produits de vapotage depuis la Chine aux produits autorisés dans les pays destinataires. Étant donné l’immense variété des lois et des réglementations à travers le monde, difficile d’interpréter exactement cette proposition…

En l’état, la loi empêcherait les fabricants chinois d’expédier des produits qui ne sont pas spécifiquement autorisés dans les pays de destination. Pour les États qui n’ont pas de règles spécifiques, les fabricants devraient suivre celles du marché intérieur chinois. Ce qui reviendrait donc à généraliser l’interdiction des e-liquides aromatisés. 

L’exportation de produits de vape en provenance de Chine est énorme. Elle rapporte 15,6 milliards de dollars par an, selon le Shanghai Daily, et concerne 170 000 entreprises, totalisant plus de trois millions d’employés. Les États-Unis n’ayant pas expressément autorisé la vente d’e-cigarettes à système ouvert, par exemple, ces sociétés n’auraient plus le droit d’y exporter de tels produits.

D’lice : 10 ans déjà !

Vous fêtez votre 10e anniversaire cette année. Quelles opérations allez-vous mettre en place pour marquer cet événement ?

Norbert Neuvy : Dix ans déjà ! C’est un anniversaire qui se fête. Pour marquer le coup, nous avons préparé une foule d’événements qui se dérouleront tout au long de l’année 2022. D’ailleurs, le début des festivités a déjà sonné avec l’arrivée en 50 ml d’un savoureux café aux notes de noisettes grillées. Évidemment, on ne va pas s’arrêter là.

Pour cette année si spéciale, nous allons mettre le paquet sur la création de nouvelles saveurs avec, sans cesse, la recherche de la plus grande qualité pour perpétuer dix ans de bon goût ! Nous vous donnons rendez-vous au printemps, à la rentrée de septembre et pour les fêtes de fin d’année afin de découvrir ces nouveautés dont l’une d’entre elles est spécialement développée pour l’anniversaire de D’lice !

Comme au premier jour, nous continuerons d’être au plus près de nos boutiques partenaires. Non seulement elles bénéficieront de nombreux avantages plusieurs fois dans l’année, mais elles pourront aussi participer dans les prochains mois à des opérations spéciales « anniversaire » pour fidéliser leurs clients vapoteurs. Et, afin de les accompagner du mieux possible en 2022, nos équipes ont travaillé sur de magnifiques PLV et goodies “10 ans” que nous offrirons très prochainement à tout notre réseau de revendeurs.

 

Que retenez-vous de l’aventure D’lice tout au long de ces dix années ?

C’est une belle aventure. Elle débute en réalité en 2008, quatre ans avant la naissance de la marque, lorsque je fais la rencontre de cet objet magique qu’est la e-cig. Comme toute aventure, elle est faite de hauts et de bas… Il y a d’abord l’excitation des premières années où tout était à faire et à construire. Une période ponctuée de belles rencontres avec des partenaires, d’autres fabricants, ou encore lors des premiers salons, en contact direct avec les revendeurs et consommateurs de la première heure. Nous sentions les acteurs motivés, responsables et engagés dans un secteur dynamique et très créatif.


« Je mets au centre de ma politique d’entreprise la vape responsable avec des produits de qualité et totalement destinés au sevrage tabagique »


À cette période en succède une autre un peu moins palpitante : la gestion de la réglementation et de la TPD. Passé l’euphorie des premières années, nous constatons maintenant une vape à deux vitesses et une certaine « dérive » du marché, tant dans l’utilisation que dans la présentation de certains produits : d’un côté, une vape responsable ; de l’autre, une vape que je qualifierais de… récréative. D’lice a toujours fait le choix de s’inscrire dans la première catégorie et je mets au centre de ma politique d’entreprise la vape responsable avec des produits de qualité et totalement destinés au sevrage tabagique. C’est pour moi la condition sine qua non pour que D’lice reste un acteur légitime et sérieux dans la lutte contre le tabac.

Nous continuerons de garantir aux vapoteurs des produits de qualité, des e-liquides bien faits et de bons goûts. Ce n’est pas après dix ans d’existence que nous allons changer nos valeurs.

 

Pouvez-vous donner trois dates-clés durant cette période, et nous dire ce qu’elles représentent à vos yeux ?

Décembre 2008 : découverte de la cigarette électronique lors d’un voyage aux États-Unis. Janvier 2009 : création de la boutique spécialisée Liberté de fumer à Brive-la-Gaillarde. Un des premiers, voire le premier shop physique ouvert en France. Mars 2012 : naissance de la marque D’lice.

DLICE 10 ans déjà

La saveur Passion/Tropical : il y a l’avant et il y a l’après.

Quels sont vos principaux motifs de satisfaction ?

Ma satisfaction personnelle est d’avoir toujours cru en ce produit. Cela a permis à D’lice d’être une marque leader du marché et un des premiers fabricants à proposer aux fumeurs ce nouveau dispositif de sevrage.

D’lice s’est toujours inscrit dans l’accompagnement du fumeur ou ex-fumeur. Nous avons une éthique qui est reconnue de tous et, de ce fait, il me semble important de garder nos valeurs. Travailler sur la qualité de nos produits et nos gammes a toujours été pour moi une priorité et c’est en ce sens que nous nous sommes inscrits dans le processus de la certification Afnor. C’est un travail de longue haleine, il encadre les bonnes pratiques et évite les dérives trop faciles.


« Si nous faisons les choses correctement, ensemble et pour le consommateur, notre marché a encore de beaux jours devant lui »


 

Avec le recul, y a-t-il des choses que vous auriez faites différemment ? Avez-vous des regrets ?

Personne ne connaît les tenants et les aboutissants des choix qui sont faits à « l’instant T ». Mais, dans l’ensemble, nous n’aurions pas forcément fait différemment. Bien sûr, et avec du recul, nous pouvons regretter certaines décisions, mais cela reste à la marge. Globalement, les choses se sont plutôt bien passées.

Je reconnais que nous ne sommes pas forcément les plus rapides dans la sortie de nouveautés ; ce sont des remontées terrain que nous entendons parfois. Nous les comprenons et nous les acceptons. Mais nous refusons de sortir des nouveautés à tout va sans garantir aux consommateurs la qualité de ces dernières. Un exemple : il nous a fallu plus d’un an pour sortir notre caramel ! Il n’était pas question pour nous de sortir une recette qui n’entre pas dans le cadre de la certification Afnor. La qualité et la sécurité créent de facto des contraintes, nous y répondons et cela prend du temps, mais ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire.

 

Quels sont les e-liquides que vous associez plus particulièrement au succès de la marque ?

D’lice a bâti sa réputation de marque sérieuse dès sa première gamme historique, qui regroupe plusieurs de nos best-sellers. Toute notre ligne classics a rencontré dès sa sortie un franc succès. Je pense à notre e-liquide USA Classic, qui est un des “tabacs” les plus appréciés par les vapoteurs pour bien entamer leur sevrage tabagique et faciliter la transition entre cigarettes traditionnelles et électroniques. Le Virginie est également une des locomotives de notre marque. Sur le plan des mentholés, des e-liquides tels que notre Menthe fraîche en 70/30 de PG/VG et sa déclinaison Sven en 50/50 de PG/VG font également l’unanimité dans la communauté de la vape.

Notre e-liquide Fruits rouges figure aussi dans le top 5 de nos ventes, preuve que nos fruités et leurs déclinaisons fruités- frais comme le Red ont trouvé leur public en France. Enfin, notre Authentique Caramel fondant, que nous proposons aussi en format 50 ml, commence à s’imposer parmi les saveurs les plus recherchées par les amateurs de gourmands.

 

Il semble aujourd’hui que le pire de la crise sanitaire est derrière nous. Qu’est-ce que vous en retiendrez ? Est-ce qu’elle vous a amené à revoir certaines positions ou à envisager les choses sous un autre angle

Il faut effectivement espérer que la crise soit derrière nous. Nous venons de passer deux années compliquées mais j’ai bien peur que les répercussions se fassent sentir encore quelque temps… De nombreuses boutiques ont souffert et continuent de souffrir, le marché a marqué un coup d’arrêt et « quelques » vapoteurs (dans ce climat anxiogène) semblent être repartis vers la cigarette. Nous devons donc reprendre notre bâton de pèlerin et consolider les fondamentaux… La cigarette électronique est un outil formidable et efficace pour se sortir du tabac. Si nous faisons les choses correctement, ensemble et pour les consommateurs, notre marché a encore de beaux jours devant lui, j’en suis persuadé.

DLICE 10 ans déjà

Jean-François Douenne et Norbert Neuvy en plein brainstorming pour les 10 ans.

 

Quel regard portez-vous sur le marché de la vape français et sur son évolution au cours de la décennie passée ?

Comme l’aventure D’lice, le marché de la vape a connu des hauts et des bas. Mais, globalement, j’ai l’impression que ce dernier a beaucoup de mal à arriver à maturité. Nous sommes (pour reprendre un terme trop entendu depuis plusieurs mois) dans un fonctionnement de « stop & go ». Souvent mis à mal par les « détracteurs habituels », notre secteur d’activité a dû faire face à une multitude de fake news et continue de se défendre face à des vagues plus ou moins régulières de désinformation. Ce n’est pas toujours facile de répondre à ces attaques, j’en conviens, mais si nous n’avons pas une position sérieuse et un discours clair sur nos produits et notre marché, nous aurons beaucoup de mal à le consolider. Vous voyez bien ce qu’il se passe aujourd’hui : il y a des acteurs sérieux dans notre domaine d’activité, des producteurs, des revendeurs, des entreprises engagées depuis le début de “l’aventure vape”, qui produisent des e-liquides de qualité destinés à éloigner les fumeurs des effets mortifères du tabac ; et puis, il y a en d’autres qui “fabriquent” des bonbons qui font de la fumée (avec des sels de nicotine et du sucre… tant qu’à faire, ça passe mieux et c’est plus addictif) pour une tranche de “consommateurs” clairement visée et identifiée.

Il faut donc se remettre en cause, condamner ces procédés et se poser les bonnes questions : quelle image veut-on donner de notre secteur ? Quel regard pose-t-on sur notre activité et comment être crédible aux yeux des autorités ? Les signaux et les messages envoyés aujourd’hui ne sont pas des plus clairs et ne sont pas (pour moi) les bons. Tout est fait pour que les analystes et décideurs nous tombent dessus. Je le regrette et j’espère sincèrement qu’ils feront la part des choses en reconnaissant l’excellence de la filière française. Il ne faut pas oublier que nous avons aussi un rôle pédagogique à jouer : la vape sauve des vies, c’est quelque chose de sérieux. Ne pas prendre en compte cette dimension me semble être une terrible erreur.


« J’espère qu’ils feront la part des choses et qu’ils reconnaîtront l’excellence de la filière française »


 

Que vous inspire la menace d’une éventuelle interdiction des e-liquides aromatisés en Europe ?

Ce serait catastrophique pour le secteur et synonyme de retour à la cigarette pour de nombreux vapoteurs… Il suffit de regarder ce qu’il se passe dans les pays qui ont pris ce chemin. Maintenant, et cela reprend une partie de notre échange, quelle image donne-t-on de notre secteur d’activité ? La vape ne doit pas partir dans tous les sens, nos poumons ne sont pas des estomacs et on ne peut pas faire n’importe quoi.

 

Pouvez-vous nous donner quelques indications sur vos projets en cours ou futurs ? Quels sont vos principaux axes de développement ?

Depuis sa création, D’lice mène toujours plusieurs projets en parallèle, cela fait partie de l’ADN de notre entreprise. Ils sont tous motivés par une ambition commune : continuer de proposer aux vapoteurs des e-liquides de bon goût et sûrs, afin de les accompagner au mieux dans leur démarche de sevrage tabagique. La sécurité du consommateur a toujours été et est encore notre leitmotiv. Nous sommes d’ailleurs l’une des premières marques françaises à avoir obtenu la certification Afnor.

Au cours des prochains mois, nous allons continuer d’étoffer la gamme D’lice historique qui a forgé notre réputation, avec trois nouvelles saveurs : fruit du dragon-litchi, un duo cassis- myrtilles et un café-noisette grillée. Notre gamme D’lice XL grand format va elle aussi grandir, avec de nouvelles saveurs dont une particulièrement festive spécialement développée pour les 10 ans de la marque !

À plus ou moins long terme, nous travaillons sur un projet qui va révolutionner l’univers de la vape, mais il est encore trop tôt pour vous en parler (rires). Ne le dites à personne mais, comme nous n’avons pas été réactifs sur le phénomène « puff », nous allons prendre de l’avance et proposer un lait infantile aux sels de nicotine… dans un biberon électronique, ça va de soi, bien sûr !

DLICE 10 ans déjà

Dix ans d’évolution graphique pour la Menthe fraîche de D’lice.


Retrouvez le site D’lice : dlice.fr 

Retrouvez les surprises que la marque a concoctées pour son 10e anniversaire ici : Des cadeaux pour les big fans de D’lice.

[Rencontre] Cookin’Cloud Bienvenue dans la vape

Bonjour ! Ravis de faire la connaissance de gens assez audacieux pour lancer une marque de juices en 2021…

Thomas (directeur communication) : Effectivement, vu comme ça, ça peut paraître assez dingue. Mais je connais bien le secteur, puisque j’y travaille depuis des années. Durant douze ans, j’ai dirigé une société de communication dont certains clients étaient des liquidiers ou des enseignes de la vape. Après ça, pendant deux ans, j’ai été responsables de communication pour un fabricant d’e-liquides. C’est là que j’ai rencontré Quentin, le petit jeune de la bande. Du haut de ses 27 ans, il a déjà bien baroudé.

Quentin (création e-liquides) : C’est vrai que, dans mon parcours, j’ai vu du pays. L’Espagne puis l’Australie m’ont permis de me frotter à d’autres cultures, à d’autres méthodes de travail, et de monter de nombreux projets dans la restauration, le textile, le digital… À mon retour en France, j’ai été embauché par ce fabricant (chez qui j’ai rencontré Tom) qui avait besoin de quelqu’un de polyvalent. L’aventure était passionnante.

Thomas : Quelque temps après cette expérience, à l’occasion d’une rencontre avec Stéphane, 57 ans, autodidacte passionné par l’entreprenariat et dirigeant de différentes structures depuis 1998, l’idée est née. C’est autour de notre vision de la vape et de l’envie de proposer des liquides de qualité que Cookin’cloud a commencé à se dessiner. Tous les trois de générations différentes – j’ai 43 ans –, avec des expériences et des compétences variées et partageant les mêmes valeurs, nous nous sommes associés et avons créé Cookin’cloud en avril dernier.

 

 

Votre offre se découpe en quatre gammes. Quels profils de vapoteurs visez-vous ?

Quentin : Tous les profils ! C’est d’ailleurs pour cela que nous avons créé quatre gammes distinctes. La gamme Inicio, composée de saveurs simples, voire mono-arômes, à 70 % de PG, s’adresse davantage aux vapoteurs débutants, ou qui utilisent du matériel peu puissant. Nous avons aussi les Crousty Léo, notre collection de gourmands complexes en 60 % de PG. Puis nos deux sélections de fruités complexes en 50/50 : The Jungle Cook et Tiki Fruity.

Gamme Inicio

Gamme Crousty Léo 

Gamme The Jungle Cook 

Gamme Tiki Fruity

 

Est-ce que l’absence de certaines molécules dans vos juices, comme des édulcorants, fait aussi partie de la philosophie de votre marque, ou est-ce que vous avez simplement oublié de les ajouter ?

Thomas : C’est un vrai choix ! Nous voulons proposer des e-liquides les plus sains possible. S’il y a le moindre doute sur une molécule, nous ne l’utilisons pas. Nous ne nous interdisons rien, dès lors que l’on a la preuve scientifique que nos produits ne porteront pas atteinte à la santé de nos consommateurs. De plus, nous faisons attention à la provenance de tout ce qui compose nos liquides, le « made in France » est aussi primordial pour nous. Toutes nos gammes sont d’ailleurs certifiées « Origine France Garantie » par l’Afnor.

Quentin : Et puis, soyons honnêtes, les édulcorants, c’est quand même un peu trop simple. Il suffit d’en ajouter pour qu’une recette banale se transforme en jus super goûtu. Cookin’cloud existe aussi parce qu’on a envie de s’éclater au boulot, de s’amuser avec les arômes, d’en découvrir de nouveaux, de créer des associations inédites. Tout comme on peut le faire au niveau graphique sur nos fioles, dans le nom de nos gammes. Nous n’aimons pas le travail « tout fait », nous aimons créer.

 


Cookin’cloud existe aussi parce qu’on a envie de s’éclater au boulot, de s’amuser avec les arômes, d’en découvrir de nouveaux, de créer des associations inédites.


 

Quatre gammes bien pensées, une cinquième, Obélias, tout juste arrivée, des recettes succulentes… On pourrait se dire que le plus dur est derrière vous. Mais, au fond, le vrai défi n’est-il pas d’entrer dans les shops ?

Quentin : La plupart des boutiques sont très sollicitées, elles disposent déjà de leurs fournisseurs et de leurs gammes de produits. Mais le soin que nous avons mis «C’est autour de notre vision de la vape et de l’envie de proposer des liquides de qualité que Cookin’cloud a commencé à se dessiner » dans la formulation de nos recettes et la conception de nos visuels nous aide vraiment à ouvrir des portes. Nous n’arrivons pas sur le marché avec des produits déjà vus, nous aspirons à apporter une réelle plus-value aux commerçants qui nous font confiance.

Thomas : Mais, dans le même temps, nous défendons aussi farouchement notre marque et voulons garder le contrôle sur notre réseau de distribution, qu’il s’agisse du choix de nos partenaires ou des prix de revente. Nous avons d’ores et déjà bien développé les secteurs nord-ouest, IDF centre et le Sud-Est grâce à Baptiste, Savana et Gabriel. Nous sommes toujours à la recherche de deux commerciaux : l’un pour le Nord-Est, l’autre pour le Sud-Ouest. Nous serons aussi présents sur le prochain Vapexpo parisien, lors duquel nous serons exposants, pour faire découvrir toutes nos saveurs.


Retrouvez leur site ici : cookin-cloud.fr


Retrouvez aussi le portrait de Jean-Claude Delsart, fondateur de Vap’air, une des personnalité les plus attachantes de la vape, jamais à court d’anecdotes et de projets : [Portrait] Jean-Claude Delsart, la vape comme un road trip

Des cadeaux pour les « Big Fans » de D’LICE !

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D’LICE FÊTE 10 ANS DE BON GOÛT

Faisons un tour d’horizon des nombreux succès de D’LICE depuis sa création. La gamme, celle par qui l’histoire a été lancée, regroupe certaines des recettes phares de la marque. USA Classic, Menthe Fraîche, Café, des saveurs qui sont aujourd’hui devenues des incontournables en ratio 70-30 PG-VG ! Puis, avec D50, D’LICE propose des e-liquides 50-50 PG-VG qui vous assurent une vape veloutée, agréablement moelleuse et cosy. Ensuite, c’est le coup de foudre assuré avec les cinq e-liquides fruités frais de la gamme DLIZZ, des saveurs pétillantes, colorées, sublimées par un éclair de fraîcheur ! Et avec DULCE, découvrez des e-liquides gourmands, équilibrés, avec des assemblages réfléchis et des arômes dosés juste comme il faut. Une gamme d’e-liquides prêts-à-dévorer à essayer absolument ! À son tour, innovatrice et originale, la collection DTIME vous transporte dans un voyage autour du globe, à la découverte d’extractions aromatiques naturelles des meilleures feuilles de thé, maté et rooibos. Une infusion de saveurs à déguster à l’heure du vapothé ! Et depuis 2021, les best-sellers D’LICE sont également disponibles en flacons grand format prêts-à-booster dans la gamme D’LICE XL !

Des lots à gagner pour les « Big Fans » D’LICE

Pour célébrer son dixième anniversaire, tentez de gagner l’un des très nombreux lots mis en jeu par D’LICE : bons d’achat, cartes cadeaux, Apple Airpods 2, Apple Watch Serie 7… Vous allez être comblé ! Pour participer, rien de plus simple ! Chaque commande sur le site dlice.fr vous permet de créditer des points. Vous êtes automatiquement inclus dans le tirage au sort correspondant à votre palier de points fidélité. L’opération des « Big Fans » débute le 14 mars et se poursuivra jusqu’au 14 juin, toutes les conditions sont disponibles sur le site de la marque.

C’est donc l’occasion parfaite pour (re)découvrir les e-liquides made in France conçus avec soin par D’LICE. La marque a su s’imposer dans le paysage de la vape française, et ce n’est pas seulement dû à sa quête perpétuelle du bon goût. La sécurité des vapoteurs est, depuis sa création, une priorité absolue pour D’LICE. Ainsi, tous ses e-liquides sont conformes aux exigences françaises en termes de composition, et ils sont en outre certifiés par l’AFNOR. Très attachée à ses racines corréziennes, D’LICE possède également le label « Origine France Garantie » pour toutes ses gammes. En résumé, D’LICE, ce sont 10 ans de bon goût aux côtés des vapoteurs ! Rendez-vous sur dlice.fr pour participer au jeu des « Big Fans » !