Bohème : gamme de fruités et de gourmands

♦ Fraise Cerise : une savoureuse explosion de fraises associée à celle de la cerise.

♦ Mangue Banane : un mélange exotique et harmonieux de mangue et de banane. 

♦ Pastèque Melon : une saveur estivale à vaper toute l’année avec ce duo fruité.

♦ Sablé Citron : le goût de la pâte sablée combiné avec une note fruitée de citron.

♦ Sorbet fruits rouges : un cocktail de fruits rouges assorti d’une pointe de fraîcheur.

♦ Tiramisu : le célèbre dessert revisité avec ses notes de cacao, de biscuit et de café.

♦ Dessert vanillé : une délicieuse gaufrette croustillante sur son lit de glace vanillée.

 

Disponible en flacon de 60 ml rempli à 50 ml, sans nicotine, 

PG/VG : 50/50

 


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Vapexpo 2022 : une 15e édition sous le soleil lillois


Site officiel du Vapexpo

[Portrait] Alain Rousset, président de B’Vape : association de bienfaiteurs

Buraliste, voilà un métier qu’il revendique avec fierté. Né derrière le comptoir du bar-tabac de ses parents, Auvergnats montés à Paris après la guerre, Alain Rousset incarne la troisième génération de buralistes de sa famille. Et il n’est pas le seul : ils sont trente, oncles et cousins, à avoir tenu un commerce orné d’une carotte rouge. C’est donc naturellement que, face aux difficultés qu’il rencontrait dans le développement de son activité vapologique, il s’est associé à quelques confrères, l’union faisant la force. Ainsi est née B’Vape.

Descendant de bougnats

Après avoir travaillé dans les bars-tabacs essonniens de ses parents jusqu’à leur retraite, Alain Rousset rachète en totalité, en 2011, l’affaire dans laquelle il était suppléant depuis 1998.

Ce bureau de tabac sec, situé dans un centre commercial à Bois-d’Arcy, il en est toujours propriétaire. Aujourd’hui âgé de 51 ans, il fait donc partie des rares descendants de bougnats ayant choisi de perpétuer la tradition. En effet, alors que ceux-ci possédaient presque 90 % des bars-tabacs franciliens dans les années 1980, ce taux n’était plus que de 15 % en 2016. En cause, la pénibilité du métier et, surtout, la baisse de la consommation de tabac en France, qui a rendu l’activité moins profitable et les a conduits vers d’autres secteurs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Alain Rousset a commencé, il y a bien longtemps, à s’intéresser à la cigarette électronique.

En treize ans, le prix du paquet de cigarettes a plus que doublé (6,70 € en 2013, contre 3,20 € en 2000). Treize augmentations successives, outils déclarés de santé publique pour faire baisser le nombre de fumeurs. Ajoutons à cela le déferlement de cigarettes de contrebande, ou achetées à l’étranger, sur le marché parallèle français. Et le résultat est sans appel : ce sont 300 clients de moins par jour dans le commerce d’Alain Rousset.

À lui seul, l’espace vape, séparé de la zone tabac et décoré avec soin, donne envie de se convertir.

Pionnier de la vape

À la même période, un produit novateur commence à se répandre à travers le monde : la cigarette électronique. Le buraliste voit immédiatement dans cet outil de réduction des risques non seulement un moyen de sauver son commerce, mais aussi de continuer à accompagner ses clients fumeurs, contraints financièrement de rompre avec le tabac.

Le matériel était, à l’époque, rudimentaire, peu fiable et plutôt onéreux. La vape en était à ses balbutiements, et les marques d’e-liquides se faisaient rares, surtout en France. Il commence donc à en commercialiser, en 2013, en créant des partenariats avec certaines marques. Mais ces collaborations seront de courte durée.

L’ostracisation

À cette même époque, les vape shops indépendants ont commencé à fleurir sur tout le territoire, à l’instar des fabricants d’e-liquides. Ceux-ci, farouchement opposés à l’industrie du tabac, se fédèrent et rejettent sans condition les buralistes, les excluant dorénavant de leurs catalogues. Alain Rousset voit donc ses partenaires disparaître de ses rayons, et il doit les remplacer par des marques détenues par des pipiers, comme So Good.

D’emblée, il vit cela comme une injustice, lui qui s’est intéressé à la vape et s’est donné tous les moyens de la conseiller au mieux à sa clientèle. Il ne peut accepter que les meilleurs e-liquides lui soient interdits. En revanche, ce n’est pas le cas du matériel, qu’il peut se procurer par l’intermédiaire de ses centrales d’achat habituelles. Ce matériel a d’ailleurs bien évolué et lui permet, comme à tous les commerçants de la vape, d’enregistrer de très bons résultats auprès de sa clientèle en sevrage. Cela le convainc qu’il doit continuer à se battre.


« Les fumeurs qui viennent aujourd’hui dans nos commerces sont les vapoteurs de demain »


 

S’associer pour exister

En 2016, une marque issue de la « vape indépendante » fait un premier pas vers les bureaux de tabac : Sunny Smoker, propriétaire de la marque Pulp, a lancé la gamme Clark’s à leur intention. Cela a permis d’ouvrir le dialogue et de commencer à réfléchir à la création d’une association de buralistes spécialisés dans la cigarette électronique.

Peu de temps après, Alain Rousset et quelques confrères se rendent, incognito, au Vapexpo qui se tient à Lille. Là-bas, ils nouent des contacts avec des professionnels de la vape et, surtout, décident de se regrouper en association. Ils la nomment « Vapin’s Shop ».

Mais, en 2018, quelques dissonances entre les membres apparaissent : une partie d’entre eux compte la convertir en centrale d’achat, quand l’autre s’y oppose fermement. Ces derniers ne cherchent pas à générer de profits, mais entendent créer un mouvement d’entraide et se professionnaliser afin d’être considérés de la même façon qu’une franchise de « vape shops ». Alain Rousset se lance donc, avec une quinzaine d’homologues partageant la même vision, dans la fondation de B’Vape. Il en est d’ailleurs le président, bénévole comme tous les membres qui la composent.


« Nous mutualisons notre savoir, nos connaissances, nos actions commerciales et nos achats »


En 2019, Alain Rousset a pu profiter du fonds de transformation pour réaménager totalement son point de vente, désormais divisé en différentes zones : tabac, presse, PMU, vape…

Mutualiser et labelliser

Le candidat Macron en avait fait la promesse, il l’a tenue une fois élu : le prix du paquet a atteint la barre des 10 € au début de l’année dernière. Il urgeait donc, pour B’Vape, d’avoir accès aux meilleurs produits du marché avant cette augmentation. Heureusement, leur travail a payé, et certaines marques françaises de la « vape indépendante » ont commencé, doucement mais sûrement, à leur rouvrir les portes. Pulp, Gaïa Trend et D’lice, les partenaires historiques, ont vite été rejoints par LAD, Equid, Lips, Labo Basque puis le Mixologue. E-liquides certifiés Afnor, formats de 10 ml nicotinés, prêts-à-booster de 50 ml, DIY… De quoi, déjà, se constituer une belle gamme de produits pour vapoteurs de tous niveaux, et répondre efficacement aux besoins d’une clientèle en transition.

De quoi, aussi, remettre du baume au cœur à Alain Rousset qui, en 2019, investit dans la réfection de la totalité de son espace de vente. Il profite ainsi du plan de transformation des buralistes pour aménager un « espace vape ». Il n’était pas question de ranger des e-cig parmi les paquets de cigarettes, mais bien de scinder physiquement les deux activités. Le label B’Vape implique cela : l’engagement du buraliste à se former, à transformer, selon son rythme, son commerce afin de pouvoir prendre en charge cette clientèle de vapoteurs distincte de celle qui vient se fournir en cigarettes. On ne vend pas les deux produits de la même façon, la relation client est différente. D’ailleurs, Alain Rousset l’avoue sans peine : il passe désormais presque tout son temps derrière le comptoir de l’espace vape, plus propice à l’échange. Sur ses huit employés, trois ont été formés à la vente-conseil de cigarettes électroniques, et le planning est fait de telle sorte que l’un d’entre eux est toujours présent en boutique.


« On n’est pas là pour vendre un liquide ou une e-cigarette comme on vend un paquet de cigarettes »


L’heure de la réconciliation

Ayant ainsi réussi à gagner ses premières lettres de noblesse, B’Vape séduit de plus en plus d’acteurs du secteur. Côté grossistes, après la fermeture de Monavape, LVP et Joshnoa ont accepté d‘ouvrir leur catalogue au réseau. Dernièrement, KLMS Pro les a imités. D’autres fabricants d’e-liquides aussi, et non des moins exigeants : Levest, Curieux, Savourea et VDLV. Concernant ce dernier, il a fixé des conditions à son accès : le buraliste doit visiter l’usine, y suivre une formation et posséder un espace vape distinct.

Ce dernier point n’est en effet pas une obligation pour faire partie du label. Chaque buraliste reste indépendant, et B’Vape se tient à ses côtés pour l’assister, dans l’achat des produits – au meilleur prix – qu’il a choisis pour composer sa gamme, dans le processus de transformation du point de vente, dans la formation de son équipe… Si l’association est résolument anticlivage, et ne voit pas dans les « vape shops » des ennemis, elle est plus sceptique quant aux sites de vente en ligne et aux grandes surfaces, qui n’accompagnent pas les clients à 100 % comme peuvent le faire les boutiques physiques spécialisées. Car c’est là le leitmotiv de B’Vape : l’accompagnement du client vers le sevrage tabagique.

Un maillage cohérent

Alors qu’elle comptait une petite quinzaine de buralistes lors de sa création, B’Vape en regroupe aujourd’hui une soixantaine, situés dans des grandes villes comme dans des petits bourgs, boutiques indépendantes ou en centre commercial. Ce qui importe pour rejoindre les rangs du réseau est le partage de la vision du métier. Il ne s’agit pas de recruter le plus de bureaux de tabac possible, au contraire : au nombre de 23 500 sur l’ensemble du territoire, il serait alors ingérable, pour B’Vape, de remplir ses missions de mutualisation et d’accompagnement à la transformation. Le but est aussi de préserver un équilibre entre le potentiel du réseau et le nombre de fournisseurs prêts à travailler avec lui. Dans l’idéal, l’ambition de l’association est d’avoir une représentativité sur toute la France, avec un ou deux points de vente par département.

CBD friendly

Dernier sujet d’actualité dans le monde de la vape et des buralistes : le CBD. Dans ce domaine, la législation évolue au rythme des procès et des arrêts. Dernièrement, c’est le Conseil d’État qui s’est prononcé en faveur du rétablissement de la vente de fleurs. En clair, il a été statué qu’il était interdit de l’interdire, comme dans toute la Communauté européenne. Alain Rousset peut ainsi continuer à proposer à sa clientèle des produits à base de cannabinoïdes : sommités florales, huiles sublinguales, crèmes topiques, bonbons… Et la logique reste la même qu’avec la vape : vendre des produits de qualité et délivrer des conseils adaptés au consommateur. À l’échelle de B’Vape, là aussi, le modèle de mutualisation des moyens est proposé aux membres qui souhaitent se lancer dans les cannabinoïdes. Si certains sont encore réfractaires, le président espère que tout le monde va s‘y mettre, car ces produits ont toute leur place dans les rayons des bureaux de tabac, premier commerce de proximité en France.


B’Vape.fr


 

E-liquide : Hit the Vape

♦ Fraise : le goût d’une fraise du jardin, à la fois pétillante et sucrée, comme fraîchement cueillie.

♦ Ananas : un ananas mûr à point  pour une saveur pleine de peps, sucrée et acidulée.

♦ Framboise : un bel équilibre entre le goût sucré et gourmand et le côté acidulé.

♦ Pêche : la star du verger présentée dans son plus simple appareil, à la chair tendre et parfumée.

♦ Pomme : à l’honneur ici, la granny-smith, charnue, croquante, juteuse et acidulée.

♦ Red Upstairs : inspirée d’un grand classique de la vape, une recette complexe entre cerise, réglisse, anis, agrumes et menthol.

♦ Menthe verte : une saveur douce et agréable, assortie d’une note de chewing-gum.

♦ Gâteau : caramel fondant, fruits à coque, vanille et liégeois composent cette recette, sans oublier quelques notes mystères.

Disponible en flacon de 10 ml, en 0, 3, 6 et 12 mg de nicotine/ml (sauf Ananas : 0, 3 et 6 mg) 

PG/VG : 50/50

♦ Bonbon : une friandise sucrée mais pas trop, légère, avec ses notes acidulées d’agrume et de cola.

♦ Crème vanille : une bonne custard, bien équilibrée entre son côté sucré et parfumé et son côté léger et aérien. 

Disponible en flacon de 10 ml, en 0, 3 et 6 mg de nicotine/ml 

PG/VG : 50/50

♦ Jack le Neutre : un classic à la saveur subtile, parfait pour explorer la vape.

♦ Blond : élaboré à partir d’arômes naturels, le Blond distille des fragrances douces et sucrées.

♦ USA : la saveur d’un tabac américain sec, agrémentée de discrètes touches de vanille et de caramel.

♦ Menthe glaciale : la saveur d’une menthe blanche, fraîche et puissante à claquer des dents ! 

Disponible en flacon de 10 ml, en 0, 3, 6 et 12 mg de nicotine/ml

PG/VG : 50/50

Également disponible en 20 mg de sels de nicotine

 À noter : ces 14 saveurs sont également proposées sous forme de concentrés conditionnés en flacons de 10 ml, à diluer à hauteur de 15 %


Site officiel de la marque


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Innokin : Kroma 217 z force

À la grande époque du cloud chasing, une box de seulement 150 W, c’était limite un truc de primo… Il fallait  donc  de  la  double, voire de la triple accu, en plus des accus de secours, engoncés dans leur sleeve en silicone au fond d’une poche. La Kroma 217, si elle a pour ambition de satisfaire les amateurs de power vaping, ne dépasse pas les 100 W. Et encore, elle ne peut les atteindre qu’avec des 20 700 ou 21 700. Avec du 18 650, elle plafonne à 80 W.
Ci-dessous, la nouvelle résistance "Duo Prime" équipée de deux grilles de mesh.
Ci-dessous, la nouvelle résistance « Duo Prime » équipée de deux grilles de mesh.
KROMA-19

Double mesh

De nouvelles résistances font leur appa- rition avec la Kroma 217 Z Force. Il s’agit des ZF Coil Duo Prime. Pourquoi « Duo Prime » ? Tout simplement parce que la marque a travaillé pour augmenter la longévité de ces consommables. Elle s’est aussi efforcée d’améliorer la restitution des saveurs. Ce qui se traduit par la présence d’une deuxième grille de mesh, à l’extérieur du coton, en plus de celle traditionnellement placée à l’intérieur. En gros, on se retrouve avec un sandwich de mesh au coton. Cette seconde grille permet d’attirer le liquide vers la résistance, optimisant ainsi l’imbibition, ce qui retarde la brûlure du coton et accentue la perception des arômes. Cela explique aussi que la box ne soit pas ultra-puissante : avec tout ce mesh, pas besoin de monter haut pour aspirer d’énormes clouds. Toutefois, il est possible de vapoter de manière plus raisonnable, en RDL. Lors du remplissage du réservoir, qui s’effectue par le top-cap coulissant, un système de piston permet d’obstruer les  arrivées de liquide au niveau de la résistance et d’éviter les fuites.

Intelligence artificielle

Outre les résistances, le chipset présente aussi des nouveautés : les fonctions « Coil + » et « Refresh ». Celles-ci ont le même objectif que la seconde grille de mesh, c’est-à-dire augmenter l’imprégnation du coton. Elles consistent à générer, à la demande ou automatiquement après chaque bouffée, une impulsion électrique qui attirerait le juice vers le coton, et limiterait les résidus. Enfin, puisque la beauté intérieure ne fait pas tout, la box Kroma 217 est faite en matériaux de grande qualité : alliage de zinc, finitions chromées, fibre de carbone ou de verre et cuir sont de la partie dans la conception de cet appareil de très bonne facture.

Caractéristiques

Type de vape : DL

Dimensions : 132 x 45 x 30 mm (drip-tip incLus)

Poids : NC 

Contenance : 5 mL 

Puissance : 100 watts

Modes : Puissance, CoiL+, Refresh

Batterie : 1 × 21 700 (+ adapt. 1 x 18 650)

Charge : USB-C 2A


Site officiel de la marque

Étude – La vape facilite le sevrage tabagique

L’efficacité de la vape était-elle encore à démontrer ? Il faut croire que oui, même si le Parlement européen a enfin reconnu que « les cigarettes électroniques pourraient permettre aux fumeurs d’arrêter progressivement », dans son dernier rapport sur le « Plan pour vaincre le cancer ». On notera l’emploi du conditionnel, alors que les preuves s’accumulent.

En effet, dès 2016, une étude britannique soulignait la plus grande efficacité du vapotage par rapport aux autres moyens de sevrage. Trois ans plus tard, Public Health England évoquait « un taux de succès entre 59,7 % et 74 % » pour l’e-cigarette, le plus élevé parmi toutes les alternatives à la cigarette combustible. De l’autre côté de l’Atlantique, des chercheurs américains ont abouti aux mêmes conclusions, avec une efficacité de 65,1 % pour la vape en 2017.

96 % en moyenne d’efficacité pour la vape

La nouvelle étude australienne a été publiée dans la revue scientifique Addiction. Elle s’inscrit dans un contexte difficile, le pays ayant notamment conditionné l’accès aux liquides nicotinés à une prescription médicale. 1 601 fumeurs ayant déjà tenté d’arrêter dans les douze derniers mois ont été suivis dans le cadre de ces travaux, à travers des chiffres issus de l’Australian National Drug Strategy Household Survey de 2019.

L’étude compare le taux d’efficacité de chaque méthode de sevrage avec celui obtenu lors d’un arrêt spontané, sans aide. Le vapotage arrive très largement en tête, avec 68 % à 124 % (retenons 96 % en moyenne) de chances supplémentaires de rompre avec le tabagisme, en fonction des groupes d’individus retenus. Viennent ensuite l’utilisation d’une app mobile spécialisée (74 % d’efficacité), puis des pilules (Champix et Zyban, à 22 %) et l’aide d’un professionnel de santé sans prescription (12 %).

Une étude qui va à l’encontre des pouvoirs publics

L’étude confirme ainsi la récente publication de Public Health England, qui indiquait en 2021 que « les taux d’arrêt avec la vape sont bien plus élevés qu’avec n’importe quelle autre méthode, dans toutes les régions d’Angleterre ». Elle vient toutefois contredire les conclusions du gouvernement australien, qui affirmait il y a quelques mois encore « qu’il n’y a pas de preuves suffisantes de l’efficacité de l’e-cigarette dans l’arrêt tabagique », pour justifier sa politique antivape. 

« Notre étude démontre que les Australiens qui ont essayé la vape pour arrêter de fumer en 2019 ont davantage réussi que ceux qui ne l’ont pas fait, conclut le Dr Mark Chambers de l’Université de New South Wales, l’auteur de la publication. Par conséquent, il est primordial d’améliorer l’accès aux cigarettes électroniques nicotinées en Australie, pour aider les fumeurs ». Le gouvernement australien ayant promis une « analyse prolongée » des risques liés à la vape afin d’actualiser sa politique de santé publique, pourra-t-il rester plus longtemps sourd à ce type d’études ?

Geekvape – Obelisk 65 et 65 FC

Allier la praticité du pod et l’autonomie de la box, c’est possible. Plusieurs marques y sont parvenues ces derniers mois, et le succès ne s’est pas fait attendre puisque ce format s’est imposé parmi les meilleures ventes du moment.

Les pods Obelisk font partie de cette famille de produits. Leur grosse cartouche tient dans son logement grâce à des aimants, et se remplit de 4,5 ml de juice via la fenêtre de rechargement située sur le dessus, sans avoir à retirer le réservoir.

Les résistances, les B Series Boost, déjà présentes dans de nombreux kits de la marque, sont amovibles. Elles produisent une vapeur très agréable, dense, au rendu de saveur irréprochable et sans crépitements ni projections en bouche. L’airflow, sous le drip-tip, se règle aisément, permettant de passer du MTL au DL.

Un chipset intelligent

Le chipset « AS chip », qui régule le fonctionnement électronique de l’appareil, a été développé pour assister le vapoteur et, surtout, l’empêcher de commettre des erreurs de débutant. Comme, par exemple, régler la puissance à 80 W quand la résistance ne peut en supporter que 40

L’Obelisk dispose pour cela de la fonction « Smart », qui détectera la valeur de la résistance et bloquera automatiquement la puissance au niveau maximal recommandé. Un système éprouvé et bien pratique. Les réglages s’effectuent grâce au très grand écran qui couvre quasiment toute la façade avant.

Les boutons « Plus » et « Moins », situés en dessous, et le switch, au-dessus, permettent de naviguer dans les menus et de vapoter.

Une recharge (ultra) rapide

L’Obelisk 65 existe en deux versions : classique et… « FC ». Un sigle que l’on commence à voir un peu partout, ajouté au nom de certains modèles : il signifie « Fast Charge », et chaque marque a ses propres astuces pour offrir ce petit plus. D’aucuns augmentent l’intensité du courant de charge, parfois jusqu’à 3 A.

Quant à Geekvape, avec cet Obelisk FC, plutôt que de l’équiper d’une seule batterie de 2 500 mAh comme c’est le cas de la version « non-FC », elle l’a doté de deux batteries de 1 100 mAh chacune. Ainsi, elles seront chargées parallèlement, en même temps, ce qui porte la durée de charge à seulement 18 minutes. 2 200 mAh en 18 minutes, il fallait le faire !

OBELISK 65-6
OBELISK 65-8
OBELISK 65-11

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Caractéristiques

Types de vape : MTL/DL

Dimensions : 101 X 42 X 27 mm (drip-tip inclus) 

Contenance réservoir : 45 ml

Résistances 0,2 Ω (Mesh Ni80, 50-58 W)/0,4 Ω (Mesh KA1, 25-35 W)

Puissances : 65 watts

Modes : Smart, Power, TC/VPC/Bypass

Batterie : 2 500 mAh

Charge : USB-C 5 V/2 A

 


Site officiel de la marque

Étude : pas de risque accru avec la vape

Intitulée « Tabagisme et symptômes respiratoires chez les adultes », une nouvelle étude souligne la différence de risques entre vapotage et tabagisme. Vingt-deux chercheurs issus de plusieurs universités et centres de recherche américains se sont penchés sur la relation entre la consommation de «produits du tabac » (dont les cigarettes électroniques) et les symptômes respiratoires importants sur le plan fonctionnel.

Pour cela, ils ont exploité les données de l’enquête Population Assessment of Tobacco and Health (PATH), réalisée par l’Institut national de la santé et la FDA aux États-Unis. Celle-ci concerne plus de 49 000 individus depuis 2013 et vise à déterminer comment le tabagisme affecte leur santé. Sur ce large panel, les chercheurs ont retenu 16 295 adultes n’étant pas touchés par une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

« Aucun risque accru de symptômes respiratoires avec la vape »

Les chercheurs ont divisé le panel en dix catégories d’usage selon les types de produits utilisés (cigarettes, vape, narguilé, cigares…). Ils ont aussi distingué l’utilisation d’un seul produit, l’utilisation combinée de plusieurs produits ou leur utilisation antérieure, tout en considérant également un groupe d’adultes n’ayant consommé l’un de ces produits. Un questionnaire a permis d’évaluer l’évolution des symptômes respiratoires, notamment la toux et la dyspnée (une sensation de gêne dans la respiration) sur près de trois ans. 

« Toutes les catégories d’usages comprenant des cigarettes (soit plus de 2 individus sur 3) étaient associées à un risque plus élevé de symptômes respiratoires (par rapport à ceux qui n’utilisent aucun produit), concluent les chercheurs. À l’inverse, il n’y a, en grande partie, aucun risque accru de symptômes pour l’utilisation exclusive de cigarettes électroniques… » 

Pas vraiment un scoop pour les professionnels du secteur, mais cette étude constitue en tout cas une pierre supplémentaire à ajouter au fragile édifice que la filière s’efforce de construire pour faire reconnaître la légitimité des produits de vapotage.