La FDA veut faire la chasse au menthol

Voilà douze ans que l’idée faisait son chemin. La Food & Administration (FDA) a finalement publié son projet de loi visant à interdire les cigarettes au menthol aux États-Unis, mais aussi tous les arômes dans les cigares.. Remisé au placard durant le mandant de Trump, puis réintroduit sous l’administration Biden, ce plan entre en consultation publique du 4 mai au 5 juillet. Ces nouvelles règles « contribueront à éviter que les enfants ne deviennent la prochaine génération de fumeurs et aideront les adultes fumeurs à arrêter », a déclaré Xavier Becerra, secrétaire à la Santé et aux Services sociaux. 

Pas de conséquences sur la vape… pour l’instant

Étrangement, la vape est pour l’instant absente de tous les discours. Dans son communiqué de presse, la FDA « reconnaît l’importance d’assurer un accès large et équitable à tous les outils et ressources qui peuvent aider les fumeurs à se sevrer ». L’agence poursuit en rappelant que les nouvelles actions « peuvent réduire de manière significative les maladies et décès liés à l’utilisation du tabac avec combustion »

Mais, à en croire les responsables des associations américaines qui défendent la vape, l’avenir ne serait pas si clément. « Il y avait un certain optimisme sur le fait que si la FDA annonçait une interdiction des cigarettes au menthol, elle serait précédée d’annonces positives sur les produits de réduction des méfaits au menthol, déclare Gregory Conley, le président de l’American Vaping Association. Malheureusement, la FDA continue de montrer que son engagement supposé en faveur d’une réglementation complète de la nicotine et du tabac n’est en réalité qu’une excuse de plus pour interdire davantage de produits. » Une occasion manquée de mettre en avant l’intérêt de la vape, le sujet étant passé sous silence.

Vers un dangereux marché noir ?

Le projet de loi suscite une autre crainte : celle de laisser la porte ouverte à une réglementation de la vape “par le bas”, pour s’aligner avec cette nouvelle interdiction. En clair, ne se dirige-t-on pas vers un futur bannissement des e-liquides au menthol, les seuls pour l’instant encore autorisés avec les goûts tabac ? De nombreuses associations antivape tentent déjà d’enfoncer le clou. Truth Initiative a ainsi publié une déclaration félicitant la FDA et l’exhortant à « étendre ses efforts pour éliminer tous les produits du tabac aromatisés du marché, en particulier les cigarettes électroniques au menthol ».

Jim McDonald, de Vaping360, souligne aussi le risque lié au marché noir. En effet, « si moins de la moitié des Américains choisissent des cigarettes au menthol, plus de 80 % des fumeurs noirs les préfèrent ». Un marché parallèle difficile à contrôler, avec des risques de violences policières et de peines d’emprisonnement disproportionnées. 

Dans tous les cas, l’interdiction n’entrera pas en vigueur tout de suite. Après la consultation publique de soixante jours, la FDA produira un rapport final, ce qui pourrait prendre un an. Elle fixera ensuite une date pour la mise en œuvre de la loi, ce qui pourrait la décaler de plusieurs mois. Et les fabricants de tabac poursuivront très certainement l’agence, ce qui devrait encore retarder le processus de quelques mois. Cela devrait notamment être le cas de Reynolds American (filiale de British American Tobacco), propriétaire de la marque de menthol Newport, la plus vendue aux États-Unis, qui représente la moitié de ses revenus.

États-Unis : les médecins toujours à l’ouest en matière de vape

Si les idées reçues ou le manque d’informations sur la cigarette électronique sont encore monnaie courante chez les politiques, il en va de même parmi les médecins. Aux États-Unis, du moins. Dirigée par Cristine Delnevo, Michelle Jeong et Arjun Teotia, de l’Université Rutgers du New Jersey, une étude s’est intéressée à la communication entre les praticiens et leurs patients sur la question du vapotage. Et les résultats sont sans appel : il reste du chemin à parcourir avant que la cigarette électronique ne figure en bonne place parmi les alternatives au tabac spontanément recommandées.

Entre 2018 et 2019, 2 058 médecins (cardiologues, obstétriciens, gynécologues, pneumologues, oncologues…) ont été interrogés sur le sujet. 69,8 % d’entre eux déclarent avoir été sollicités par leurs patients sur l’intérêt de l’e-cigarette. Principal enseignement : plus de 60 % des médecins pensent que tous les produits du tabac sont aussi dangereux que la cigarette combustible. Une méconnaissance que l’on a pu constater dans une autre étude publiée en août 2021. Aux États-Unis, des chercheurs ont interrogé 926 professionnels de la santé dont 85 % croyaient que la nicotine provoque le cancer ! 

« À mesure que les preuves scientifiques de l’efficacité de la cigarette électronique pour arrêter de fumer augmentent, la compréhension des médecins doit suivre le rythme », affirment les auteurs de l’étude.

Les patients en quête d’informations sur la vape

Si l’on entre dans les détails, on discerne toutefois quelques différences. Les pneumologues et les cardiologues sont les plus à même de recommander l’e-cigarette comme solution de sevrage. Il en va de même pour les médecins ayant déjà fumé eux-mêmes. Mais, dans tous les cas, ces conseils n’ont été donnés qu’à la demande des patients. Seuls 21,7 % des médecins interrogés ont spontanément évoqué la vape.

Les chercheurs ont également demandé aux médecins ce qu’ils recommanderaient à deux patients de profils distincts désireux d’arrêter de fumer : une jeune femme qui fumait peu et qui n’avait pas encore essayé d’arrêter ; et un homme, plus âgé, qui fumait beaucoup et avait fait plusieurs tentatives en utilisant différentes méthodes. Résultat : les médecins étaient beaucoup plus susceptibles de recommander une cigarette électronique aux gros fumeurs, tandis qu’ils suggéraient aux fumeurs légers d’autres produits approuvés par la FDA.

 « Ces résultats montrent qu’il est essentiel de répondre aux idées reçues des médecins et de les former sur l’efficacité des cigarettes électroniques, concluent les auteurs. Il faut notamment corriger l’idée selon laquelle tous les produits du tabac sont indistinctement nocifs, alors qu’il est clairement établi que la cigarette combustible est de loin la plus dangereuse. »

Vape Cellar : collection Umani

♦ Belem : évocation pâtissière autour de la vanille.

♦ Snatch : évocation pâtissière autour de l’arachide et du caramel.

♦ Sutoroberii : évocation pâtissière autour de la fraise.

♦ Amanda : évocation pâtissière autour de la poire.

♦ Macaboise : évocation pâtissière autour de la framboise.

♦ Pomsis : inspiration sensorielle autour de la pomme et du cassis.

♦ Anzu : inspiration sensorielle autour de l’abricot.

♦ Wildstraw : inspiration sensorielle autour de la fraise des bois.

♦ Green Fairy : inspiration sensorielle autour de l’absinthe.

♦ RedWood : inspiration sensorielle autour d’une sélection de fruits rouges. 

♦ Ornicar : inspiration sensorielle autour de la menthe fraîche.

♦ Painaporo : inspiration sensorielle autour de l’ananas.

 

Disponible en format Mix & Vape : flacon de 60 ml rempli à 40 ml, sans nicotine, avec deux flacons de 10 ml aromatisés en 19 mg de nicotine.

Également disponible en format Tripack : 3 x 10 ml, en 0, 3, 6, 11 et 16 mg de nicotine

 


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Aspire – Flexus Q

À première vue, ce pod n’a rien de révolutionnaire. Il dispose de cartouches de 2 ml, remplissables. Celles-ci peuvent embarquer des résistances amovibles et le tout se clipse sur une batterie rectangulaire. Classique. Quand on le prend en main, on perçoit immédiatement la qualité des finitions et des matériaux. Le Flexus Q dispose d’un bouton en façade, qui sert à allumer, à éteindre, ou à naviguer entre les trois modes de puissance, voire de vapoter si l’utilisateur préfère cela au déclenchement automatique à l’aspiration. Au dessous du switch se situe un indicateur lumineux qui renseigne sur le mode de puissance sélectionné, et sur l’autonomie restante. Enfin, sur la tranche, idéalement placé, un airflow coulissant permet de modifier le tirage, du RDL au MTL très restreint.

Une recharge ultra-rapide

La vraie promesse faite par ce kit, c’est que son utilisateur ne verra jamais sa patience mise à rude épreuve à cause du délai de rechargement de la batterie. En effet, l’appareil peut se recharger à 80 % en seulement… dix minutes ! Même pas le temps de faire un coil pour son dripper… Cela est rendu possible par la connectique Q-Quick USB-C qui autorise un courant d’entrée d’une intensité de 3 A. On atteint ainsi une augmentation de 300 % de la vitesse de chargement en comparaison des produits précédents de la marque.

De nouveaux coils

Les résistances sont elles aussi toutes nouvelles. Leur nom fait d’ailleurs référence au modèle, puisqu’il s’agit des AF (Aspire Flexus) coils. Leur spécificité : une grille de mesh a été placée verticalement, sur la surface intérieure du coton. Cela produit une vapeur plus réactive, dense et pleine de saveurs. Pour remplir les cartouches, il suffit de les retirer de leur logement puis d’ouvrir la petite fenêtre obstruée par un bouchon en silicone. L’expérience de vapotage est, avec ces résistances et l’airflow très bien étudié, des plus agréables.

La cartouche du Flexus Q fonctionne avec des résistances amovibles.

Caractéristiques 

Types de vape : RDL/MTL

Dimensions : 112,8 x 22,8 x 14,2 mm

Contenance : 2 mL

Résistances : Mesh 0,6 Ω (15-18 W)/Mesh 1 Ω (12-15 W)

Batterie : 700 mAh

Charge : USB-C 5 V/3 A


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Eleaf – Pico Le

Non, Eleaf ne fait pas l’apologie de la consommation d’alcool. Certes, nous allons tous l’appeler affectueusement « la Picole ». L’humour français… Mais si cette nou- velle box d’Eleaf a été  baptisée  «  Pico Le », c’est parce qu’elle s’est parée de cuir. Une « Leather Edition » qui pourait bien séduire de nombreux amateurs de sensations fortes.

Elle tient la forme

Les Pico, tout vendeur de vape les connaît. Il y en a eu une multitude, de toutes les couleurs, de toutes les tailles, AIO, BF… Leur point commun : le «form factor » qui a rendu la gamme si célèbre. Ce berceau à accu déporté et recouvert d’un capuchon vissable, qui donne à la box un gabarit carré et compact, a su convaincre nombre de vapoteurs en quête de performances et d’autonomie avec un encombrement minimum.

Cuirassée

Eleaf a fait le pari de l’élégance sur sa petite dernière. En effet, quasiment tout son pourtour a été habillé de lamelles de cuir surpiqué. Cinq déclinaisons sont proposées : quatre dont le corps est chromé avec lamelles de cuir bicolores, et une entièrement noire. Quand elle est neuve, elle fait vraiment son effet. On aurait presque envie d’enfiler son plus beau smoking pour ne pas lui faire ombrage. Reste que le dit cuir est synthétique, et que la box passera la majorité de sa vie dans des mains potentiellement sales, transpirantes… Sur le long terme, on peut douter de la longévité de son éclat.

Un très gros ato

Pour compléter ce kit, Eleaf a développé un gros atomiseur, le GX. Autant la box nous a convaincus, autant lui nous a laissés quelque peu perplexes. D’un point de vue esthétique, déjà, puisque le réservoir est imposant  et  fabriqué en plastique. Au-dessus d’un appareil dont nous avons tant flatté l’élégance, ça peut faire tache. Il est aimanté sur unebase elle-même vissée au pin 510, et son remplissage s’effectue par une petite entrée de liquide sur son côté, obstruéepar un bouchon en silicone. La vape que génèrent les résistances GX s’avère très dense et aérienne : on est clairement sur un kit réservé aux experts !

 

Caractéristiques

Type de vape : DL

Dimensions : 110,5 x 51,8 x 27,7 mm

Poids : NC

Batterie : 1 x 18 650

Contenance réservoir : 5 mL

Résistances : amovibles, GX 0,2 & 0,5 Ω (SS Mesh)

Puissance : 75 W

Charge : USB-C


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Aspire – Nautilus Prime x

Il n’existe pas de définition totalement satisfaisante pour le terme « pod ». D’aucuns arguent que, dès lors qu’une cigarette électronique embarque une cartouche, c’en est un, quand d’autres pensent qu’il s’agit d’une question de taille. Le Nautilus Prime X est, lui, généralement classé parmi les pods. Certainement pas pour ses mensurations qui, sans faire de lui une énorme brique, ne peuvent lui valoir le qualificatif « compact ». Il s’agit en effet d’une box de format classique. Alors, certes, le réservoir de liquide est en plastique et non en verre, se clipse plutôt qu’il ne se visse. 

Mais, c’est bien là le seul rapport que l’on puisse établir entre le Prime X et la multitude de pods longilignes qui inondent actuellement le marché. La quantité de vapeur, le fonctionnement, les dimensions, la batterie… Non, vraiment, rien ne fait pod dans le Prime X ! Par conséquent, ce n’est pas forcément un modèle à mettre entre toutes les mains, notamment pas celles des vapoteurs débutants qui souhaitent disposer d’un appareil facile à apprivoiser.

Un Nautilus Prime, mais en mieux

La première version du Nautilus Prime embarquait une batterie   intégrée de 2 000 mAh, un écran latéral tout fin et sans couleur, et un chipset un peu rudimentaire. Le « X » vient mettre un coup de jeune dans tout ça. Fini, la batterie intégrée, place à un berceau à accu pouvant loger un 18 650. Aux oubliettes le petit écran tout triste, il a été remplacé par un TFT de 0,96’’. Le chipset, outre la touche colorée qu’il confère aux menus de réglages, offre davantage de fonctionnalités et donne accès à plus d’informations que son prédécesseur. 

Rien de superflu n’a été ajouté à cet appareil tout-en-un qui méritait tout de même une petite cure de jouvence. C’est aussi réussi  sur les  aspects visuel et ergonomique  puisque « l’arrière »  du Prime X est recouvert de cuir synthétique molletonné, ce qui lui confère un aspect et un toucher agréables, d’autant plus que c’est la partie qui devrait se loger contre la paume  du  vapoteur, entre le pouce et l’index.

Une vape sans limite

Tout comme l’ancienne version, le Prime X permet, en faisant son choix parmi divers adaptateurs et cartouches, d’exploiter différentes résistances. Toutes celles dites « Nautilus » sontcompatibles par défaut. Mais l’utilisateur pourra aussi visser ses coils de Triton, les BP… Versatile et pratique, le couteau suisse d’Aspire va encore plus loin, jusque dans le reconstructible ! En effet, il est possible de clipser une cartouche sur-plombée d’un plateau de montage, ce qui convertit le Prime X en RDTA. Ainsi, cet appareil ultra-évolutif pourra accompagner un vapoteur  de l’arrêt de la cigarette jusqu’à l’utilisation la plus poussée qui soit. À  lui d’être soigneux…

Comme sur L’ancienne version, L’utiLisateur pourra instaLLer des résistances autres que Les NautiLus.
nautilus prime x - aspire

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Caractéristiques

Types de vape : MTL/RDL/DL

Dimensions : 91 mm (drip-tip incLus) x 45 x 25 mm

Poids : 110 g (accu non incLus)

Contenance cartouche : 4 ou 4,5 mL (seLon La résistance choisie) 

Puissance : 60 W

Modes : VV/VW/Bypass/Auto Batterie : 1 x 18 650

 Charge : USB-C 2A

 


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Bobble : gamme mono-arômes

♦ Gaufrette : tout juste sortie du four, une gourmandise tout en légèreté.

♦ Rhum blanc : cap sur les Antilles avec ce liquide au rhum blanc.

♦ Whisky : une recette élaborée pour les amateurs de whisky aux notes boisées.

♦ Classic Tradition : la saveur d’un tabac blond aux notes suaves et puissantes.

 

Disponible en flacon de 70 ml rempli à 40 ml, sans nicotine

PG/VG : 50/50

Également disponible en 250 ml et en 1 l


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