Des vapoteurs n’ayant jamais fumé
Les chercheurs ont commencé par sélectionner un groupe de jeunes n’ayant jamais fumé et disposant donc d’un appareil respiratoire relativement exempts de dommages. Leur moyenne d’âge étant de 29,7 ans. L’objectif principal de l’étude était de tester leurs systèmes respiratoire, cardiovasculaire et circulatoire pour détecter des
signes de détérioration. Ainsi tout au long de l’étude leurs données vitales et leurs bio-marqueurs ont été mesurés périodiquement.
Seulement une douzaine de sujets initiaux ont été sélectionnés pour l’essai clinique et à la fin de la recherche, en raison de la durée de l’étude il ne restait que neuf participants. Dans le même temps un groupe de douze autres non- fumeurs / non-vapoteurs a servi de groupe témoin.
Des conclusions optimistes
«Dans cet échantillon de jeunes adultes non-fumeurs, utilisateurs quotidiens de la cigarette électronique suivis pendant environ trois ans et demi, nous n’avons constaté aucune diminution des indices spirométriques, d’apparition de symptômes respiratoires, de modification des marqueurs d’inflammation pulmonaire dans l’air expiré ou de signes de lésions pulmonaires précoces en comparaison avec le groupe témoin. Même les utilisateurs d’e-cigarette les plus intensifs n’ont présenté aucun signe de lésion pulmonaire émergente, comme l’on indiqué les mesures physiologiques, cliniques ou inflammatoires auxquelles ils ont été soumis. De plus, aucun changement de pression artérielle ou de fréquence cardiaque n’a été noté. Étant donné que les utilisateurs de cigarette électronique étudiés n’ont jamais fumé, les risques de biais dus à l’inhalation de produits de combustion du tabac ont été évités. ”
La nécessité d’un échantillon plus important
Le Dr Polosa admet que des recherches supplémentaires sont nécessaires avant de pouvoir publier des résultats concluants, mais le petit groupe d’échantillons de ce premier projet présente des résultats prometteurs. L’étude Polosa intitulée Health impact of E-cigarettes: a prospective 3.5-year study of regular daily users who have never smoked peut être consultée en ligne via le journal médical Nature (www.nature.com)