La foire aux sensations – Gamme Barnum Show (Solana)

Une gamme de liquides puissante et sucrée

Brain Dead : un zombie gourmand au bon goût de pop-corn caramel.

Lucile : un bonbon arlequin aussi puissant qu’un coup de batte de base-ball.

Big Boo : un colosse qui met ses muscles à contribution pour conjuguer la fraîcheur du cola avec l’acidulé de la cerise.

Lady Baba : à la chevelure en barbe à papa pour une expérience régressive à souhait.

La Créature : un cachou avec une pointe de réglisse au réalisme bluffant.

Grimhilde : une sorcière qui nous vante une pomme d’amour originale.

Orias : un clown angoissant qui vous fera goûter à un bubble-gum fraise-banane riche en goût.

Disponible en flacon de 60 ml rempli à 50 ml, boosté en arôme, sans nicotine

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Blablavape, le récap de la semaine [#64]

Vapotage et nicotine : le sondage BVA-Sovape 2021

sovape sondage bva vapePour la troisième année consécutive, l’association Sovape s’intéresse à la perception des risques du vapotage par rapport au tabagisme. Constat préoccupant : l’e-cigarette pâtit toujours d’une mauvaise image auprès des Français. L’association enjoint aux médecins de soutenir son appel pour réhabiliter la méthode de sevrage la plus efficace à ce jour. Pour en savoir plus, découvrez le sondage BVA-Sovape 2021.

 

La Vuse Solo validée par la FDA

fdaLa Food & Drug Administration (FDA) vient d’autoriser un premier produit de vape aux États-Unis, après en avoir interdit plus d’un million en six semaines. L’heureux élu ? L’e-cigarette Vuse, de Reynolds, une filiale de British American Tobacco. Mais si ses goûts tabac sont validés, tous les autres arômes restent bannis. Pour en savoir plus, découvrez notre article sur la Vuse Solo validée par la FDA.

 

Étude : la vape n’est pas l’ennemie du cœur !

Des chercheurs du monde entier ont passé en revue plusieurs centaines d’études publiées depuis 2015. Le but ? Vérifier, trier et valider les résultats les plus probants concernant les risques pour la santé liés au vapotage. Leur principale conclusion : l’e-cigarette ne serait pas responsable de maladies cardiovasculaires ni de dommages respiratoires à long terme. Pour en savoir plus, découvrez notre article sur l’étude : la vape n’est pas l’ennemi du cœur. 

Étude : la vape n’est pas l’ennemie du cœur !

Il s’agit d’un vrai travail scientifique d’ampleur internationale. Coordonnée par Cother Hajat de l’Institut de santé publique de l’Université d’Al Ain, aux Émirats arabes unis, une équipe de chercheurs convoque tout autant des experts américains, anglais qu’italiens. Ils ont passé en revue 755 études consacrées à la vape, publiées entre le 1er janvier 2015 et le 1er février 2020 dans les principales revues scientifiques du monde entier. Leur objectif : mesurer leur intérêt scientifique afin d’aboutir à des conclusions plus solides et synthétiques quant à l’impact du vapotage sur la santé.

Ce travail de tri préliminaire conduit d’ailleurs à ce premier enseignement. Selon les chercheurs, « la force des preuves et la qualité des études publiées sont généralement médiocres, alors que certaines d’entre elles ont été utilisées pour éclairer les politiques et sont susceptibles d’avoir influencé la perception du public des risques pour la santé liés à l’utilisation de la vape ». En somme, certains de ces travaux, qui ont pourtant servi à justifier des politiques de plus en plus répressives, manquent clairement de rigueur.

Un consensus : la vape est bien plus sûre que la cigarette

La quantité, plutôt que la qualité : les chercheurs soulignent notamment les (très) faibles échantillons souvent considérés. Mais aussi le biais idéologique qui caractérie de nombreuses études. Selon leur décompte, 73 % des études mettent en avant « les aspects négatifs sur la santé », 22 % les bienfaits et 2 % les deux aspects à la fois. « Les études futures devraient donner la priorité à une exploration à la fois des inconvénients et des avantages potentiels », soulignent-ils.

Le principal enseignement qu’ils ont pu tirer de leurs recherches ? « Notre revue n’a pas démontré que la vape est à l’origine de problèmes cardiovasculaires. Au contraire, elle est bénéfique pour les patients hypertendus, écrivent-ils en conclusion. Le passage du tabagisme à la vape entraîne également une réduction des maladies pulmonaires obstructives chroniques, sans preuve de dommages respiratoires à long terme ou de détérioration de la fonction pulmonaire. »

Plus généralement, l’étude confirme « le consensus selon lequel le vapotage est bien plus sûr au regard des risques liés à la consommation de cigarettes »

Parmi les orientations à prévoir et les sujets d’étude insuffisamment abordés, les chercheurs ont observé qu’il manquait en priorité des recherches sur « d’autres effets sur la santé tels que la santé mentale ou le cancer ». Mais dans l’immédiat, leur synthèse de travaux parmi « les plus rigoureux » ne montre que des bienfaits pour la vape. Une conclusion qui pourrait éclairer les pouvoirs politiques ! 

Les grands gagnants des Vapexpo Awards 2021

Dans la catégorie liquide, des prix ont été décernés pour :


Les meilleurs classiques


 

1er. Tiger’s Eye – Chemnovatic

Un grand bravo à Chemnovatic, qui remporte le premier prix avec son liquide Tiger’s Eye !

2e. Classic Rustica – Birdy Vape

Félicitations à la marque Birdy pour son Classic Rustica, qui a su faire la différence.

3e. Vieux-Port – Montréal Original

Le fabricant Montreal Original occupe la 3e place avec son e-liquide Vieux-Port, à la fois riche et corsé.

 

 


Les meilleurs gourmands


 

1er. Pop’Caf – Millésime

Millésime s’impose à la première place avec son e-liquide aux arômes de café et de pop-corn : le Pop’Caf.

2e. La Crazy Tarte aux fraises – Mukk Mukk/Lips

Bravo à l’excentrique Mukk Mukk, armé de son mégaphone et de sa Crazy Tarte aux fraises au bon goût de pâtisserie.

3e. Réserve Héritage n°1 – Liquidelab

Liquidelab décroche la troisième place avec le Réserve Héritage n°1, mix gourmand et sucré.

 

 


Les meilleurs fruités


 

1er. Namaka/Vape Attack – Le Petit Vapoteur

Le Petit Vapoteur se hisse sur la première marche du podium avec son Namaka, sublimant les fruits rouges avec des notes fraîches et anisées.

2e. Power Potion – Al-Kimiya

L’envoûtant Power Potion, dans la gamme Elixirs, permet à la jeune marque Al-Kimiya d’obtenir sa première récompense. Chapeau !

3e. Groovy Pop – Big Papa

Big Papa décroche le bronze avec sa recette de fruits rouges vivifiés par un vent de fraîcheur et d’eucalyptus.

 

 

 


Les meilleurs menthols


 

1er. Duo Menthe – Smart Liquid

Médaille d’or pour Smart Liquid, marque fraîchement arrivée dans le « game », récompensée pour son duo de menthes bleue et verte.

2e. Abel – Saint Flava – Swoke

Abel Saint Flava, le concentré Swoke, unique et prodigieusement rafraîchissant !

3e. IceBerg Fruits Rouges – Liquide Lab

Applaudissons LiquideLab, qui monte sur la troisième marche avec sa recette associant groseille, grenade et fraise, le tout balayé par un intense blizzard.

 

 


Et côté matériel…


Dans la catégorie matériel, Levest a remporté le prix du meilleur pod grâce à son Pagee Nevoks. Le prix de la meilleure box a, quant à lui, été remis à la marque Innokin pour son incontournable Coolfire Z80.

 

 

Enfin, dans la catégorie du meilleur stand, la marque Curieux e-liquides a su briller par son originalité avec un sens de la décoration qui nous a littéralement ébloui !

La Vuse Solo validée par la FDA

C’était le premier candidat à soumettre en bonne et due forme une demande d’autorisation de mise sur le marché (Premarket Tobacco Application), en octobre 2019. Deux ans plus tard, la Food & Drug Administration (FDA) vient enfin d’autoriser la commercialisation de la Vuse Solo sur le territoire américain. Cette cigarette électronique est le premier produit de vape à recevoir un avis positif, après des semaines d’interdictions successives qui auront provoqué le bannissement de plus de 1 089 000 e-liquides

Il faut dire que l’entreprise derrière la Vuse Solo n’est pas un petit acteur indépendant. On doit cette e-cigarette à base de cartouches préremplies à Reynolds American Inc (RAI), un groupe détenu à 42 % par British American Tobacco (BAT). Il s’agit du géant derrière les cigarettes Camel, Lucky Strike, Pall Mall ou encore Winston. « Nous sommes ravis qu’aujourd’hui la Vuse Solo ait reçu la première autorisation de mise sur le marché de la FDA pour les produits de vape, se félicite le groupe dans un communiqué de presse. L’ordonnance de la FDA confirme que ce produit est approprié pour la protection de la santé publique, soulignant des années d’études et de recherches scientifiques destinées à garantir que les consommateurs adultes de nicotine aient accès à des alternatives innovantes et potentiellement moins nocives. » 

Une première autorisation, mais un refus des e-liquides aromatisés

Pour autant, BAT ne passe pas sous silence le refus concernant cinq de ses saveurs aromatisées et évoque le cas du menthol. « Le menthol reste à l’étude, précise le groupe. Nous étudions attentivement l’analyse de l’agence. Nous attendons un examen plus approfondi de la FDA jusqu’à ce qu’elle en décide autrement. »

On peut voir un sérieux message dans le choix de la FDA de n’autoriser que le goût tabac. Les e-liquides aromatisés vont-ils être purement et simplement rayés de la carte, même chez les gros acteurs, comme le laissaient craindre les vagues successives visant à interdire plus d’un million de références ? 

C’est aussi un choix prudent de la part de la FDA. D’après une récente étude sur le vapotage chez les jeunes américains, la marque est loin d’être la plus populaire du marché, et séduit 10,8 % des utilisateurs de cigarettes électroniques. La Vuse Solo est aussi une e-cigarette peu modulable, avec un taux de nicotine et une puissance limités.

Vapotage et nicotine : le sondage BVA-Sovape 2021

Depuis 2019, l’association Sovape organise un sondage avec l’institut BVA sur la perception des risques du vapotage par rapport au tabagisme. Dix ans après l’apparition de l’e-cigarette, la troisième édition montre qu’il reste encore un long chemin à parcourir et de nombreux combats à mener contre les fausses informations et les méconnaissances.

La méthodologie de l’enquête demeure inchangée, avec une représentativité tout à fait stable depuis 2019. Sur les 1 003 répondants, on recense 23 % de fumeurs, 32 % d’anciens fumeurs et 43 % de personnes n’ayant jamais allumé de cigarette. Ce même panel regroupe aussi 10 % de vapoteurs, 11 % d’anciens vapoteurs et 77 % d’individus qui n’ont jamais essayé.

Pour 4 Français sur 10, vapoter est aussi risqué que fumer

Premier enseignement de l’étude : pour 42 % des répondants, vapoter est aussi risqué que fumer. Un chiffre alarmant, qui demeure constant depuis trois ans (45 % en 2019 et 47 % en 2020). Pire : pour 10 % des sondés, vapoter est même plus risqué que fumer ! Un score qui reste, là aussi, constant d’une année sur l’autre : ils étaient 11 % à avoir cette fausse perception en 2020.

Autre méconnaissance très répandue, 80 % des sondés croient à tort que la nicotine est cancérigène. Une tendance qui s’accentue légèrement par rapport aux années précédentes (+ 2 %). Seuls 9 % des personnes interrogées savent que ce n’est pas le cas, contre 13 % les deux années précédentes. Dans le détail, 70 % des fumeurs et 63 % des vapoteurs pensent que la nicotine est cancérigène. 

Étonnamment, cette méconnaissance touche même une partie du monde scientifique. En août 2021, une étude américaine a interrogé 926 professionnels de santé, en particulier des médecins généralistes. Ils étaient 85 % à croire que la nicotine provoque le cancer. Pour les auteurs de l’étude, « ces résultats soulignent l’importance d’améliorer l’éducation des médecins sur le tabac et la nicotine, ce qui peut améliorer la communication entre patients et soignants sur le tabagisme, l’arrêt du tabac et l’utilisation de produits contenant de la nicotine ».

Rappelons, au passage, l’existence de l’excellent documentaire You don’t know nicotine, signé Aaron Biebert, qui expose en détail le rôle et les origines du stimulant le plus décrié de la planète. 

Un appel à un vrai engagement des pouvoirs publics

Face à l’absence d’amélioration dans la perception de l’e-cigarette, Sovape tire la sonnette d’alarme. « Le vapotage est une opportunité qu’il faut intégrer dans les plans de lutte contre le cancer, pour mieux combattre le tabagisme, premier facteur de risque, écrit l’association dans un communiqué. Plus de 99 % des vapoteurs utilisent le vapotage pour réduire le tabagisme ou en sortir. Pourtant, la réglementation s’est uniquement focalisée sur la peur d’un usage par des non-fumeurs, en particulier les jeunes. Avec plus d’une décennie de recul, le vapotage apparaît clairement comme une porte de sortie du tabagisme sans être une entrée vers celui-ci. Partout où le vapotage se développe, le tabagisme juvénile régresse. »

Sovape réclame donc un véritable engagement de la part des pouvoirs publics et les autorités de santé. « Pour lutter contre le Covid-19, les pouvoirs publics et les autorités de santé ont établi une balance bénéfice/risque de la vaccination appuyée sur les faits scientifiques, rappelle l’association. Des incitations officielles claires ainsi qu’une forte mobilisation des professionnels de santé ont poussé la population à agir dans le but de se protéger. Concernant le vapotage, l’absence d’engagement des pouvoirs publics et des autorités de santé n’est plus acceptable. Il est essentiel, pour la santé publique, qu’ils se saisissent de cette opportunité inédite et historique pour accélérer le déclin du tabagisme et des méfaits qu’il provoque chaque année : 75 000 morts évitables, cancers, maladies respiratoires, maladies cardiovasculaires… ».

En conséquence, Sovape a mis en place un formulaire en ligne à l’attention des médecins. « Nous appelons tous les professionnels de santé en prise directe avec leurs patients prisonniers du tabagisme à exiger un changement de posture des pouvoirs publics et des autorités sanitaires sur la question du vapotage, alors que se discutent actuellement les plans de lutte contre le cancer, indique Sovape. Selon l’INCa, 20 % des 382 000 cas de cancers qui se déclarent chaque année sont liés au tabagisme, dont 80 % des cancers du poumon. Avec 14 millions de fumeurs en France, le vapotage n’est pas un problème. C’est une solution. »

États-Unis : baisse de 40 % du vapotage chez les jeunes

Fin août, une étude évaluait déjà la prévalence tabagique en Californie et la consommation de produits de la vape chez les lycéens. Contrairement à l’idée véhiculée par les associations antivape, ce n’est pas « la vraie épidémie » dont parlent les autorités sanitaires américaines. Sur les 162 000 adolescents californiens interrogés, moins de 2 % d’entre eux avaient vapoté au moins 20 fois dans le mois. Si l’on ne prend en compte que les élèves de seconde, cette part tombe même à 0,28 %

Une nouvelle étude vient aujourd’hui compléter et étendre ces résultats à l’ensemble du territoire américain. Les Centers for Disease Control (CDC) et la Food & Drug Administration (FDA) révèlent en avant-première les résultats de l’édition 2021 du National Youth Tobacco Survey. Reconduite chaque année, cette étude se concentre sur la prévalence tabagique et l’utilisation des produits de vape chez les mineurs. Elle porte sur 279 établissements scolaires à travers le pays, avec 20 413 adolescents interrogés. 

En 2021, 11,3 % des lycéens (1,72 million d’ados) et 2,8 % des collégiens (320 000 ados) ont vapoté au moins une fois en 30 jours. Parmi ceux-ci, les taux d’usage supérieurs à 20 fois par mois s’élèvent respectivement à 43,6 % et 17,2 %. L’utilisation quotidienne, quant à elle, s’élève à 27,6 % chez les lycéens vapoteurs et à 8,3 % chez les collégiens qui ont déjà adopté l’e-cigarette.

« Nous sommes revenus au niveau de 2016 »

Cela représente une baisse significative par rapport aux chiffres de l’année dernière. En 2020, 4,7 % des collégiens vapotaient au moins une fois par mois, soit une baisse de 40,4 %. Si l’on compare les chiffres de 2020 et 2019, la baisse était encore plus spectaculaire : – 55,2 %. « La prétendue épidémie de vapotage chez les jeunes, pour peu qu’elle ait existé, est pratiquement terminée, commente le blogueur et activiste gallois provape Clive Bates. Elle constitue pourtant le socle idéologique sur lequel s’appuie la FDA pour détruire l’industrie de la vape. »

Le CDC et la FDA ajoutent toutefois un bémol à ces résultats. Ils indiquent que, pour la première fois, l’étude a été conduite en ligne et non dans les salles de classe. Difficile de croire, pourtant, qu’un plus grand « anonymat » ait faussé les résultats par rapport au fait de répondre sous les yeux d’un professeur. L’étude concerne par ailleurs une période marquée par le Covid-19 et les confinements successifs, ce qui pourrait limiter l’effet de « vapotage social ». 

« Nous sommes revenus au niveau de 2016, poursuit Clive Bates. Les Américains sont si mal servis par leurs agences sanitaires. Le CDC est pire que l’industrie du tabac, et propage des propos mensongers. La FDA exploite le concept d’épidémie de vapotage chez les jeunes comme prétexte pour détruire des milliers d’entreprises au service des adultes et de la réduction de la prévalence tabagique. Un dernier détail les accable : où sont les données relatives au tabagisme ? Elles sont primordiales car les comportements liés au vapotage et au tabagisme interagissent entre eux et le vapotage tend à remplacer le tabagisme. Peut-être parce qu’il a augmenté car ces absurdes agences aggravent la situation ? »

Quelques chiffres complémentaires sur les usages

D’autres données apportent un éclairage sur les pratiques en elles-mêmes. Les e-cigarettes jetables sont les plus utilisées et ont le plus gagné en popularité (de 3 % à 15,2 % chez les collégiens qui vapotent, et de 2,4 % à 26,5 % chez les lycéens), suivies par les pods et les dispositifs à réservoir. 84,7 % des vapoteurs utilisent des e-liquides aromatisés (85,8 % des collégiens et 79,2 % des lycéens). Les saveurs les plus prisées restent inchangées : fruitées (78,7 %), sucrées (34,3 %), menthe (30,1 %) et menthol (21,5 %).

Dernier détail, Juul poursuit sa chute et son pod system n’est plus utilisé que par 5,7 % des ados qui vapotent, contre 26,1 % pour Puff Bar, 10,8 % pour Vuse et 9,6 % pour Smok. Phénomène intéressant, 15,6 % des lycéens et 19,3 % des collégiens ignorent totalement la marque de l’e-cigarette qu’ils utilisent.

En Australie, pas de vape sans ordonnance

En développement depuis près d’un an, le projet a pris forme le 1er octobre 2021. En Australie, il faut désormais disposer d’une ordonnance délivrée par un médecin pour acheter et posséder un e-liquide contenant de la nicotine. Une contrainte lourde. En pratique, les vapoteurs doivent être en mesure de présenter l’ordonnance s’ils sont contrôlés alors qu’ils utilisent leur e-cigarette à l’extérieur. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 222 000 dollars (140 000 euros environ). 

Un vrai parcours du combattant

Colin Mendelsohn, médecin et membre de l’Australian Tobacco Harm Reduction Association (ATHRA), détaille la marche à suivre sur son site web. Et celle-ci s’avère aussi complexe qu’on peut l’imaginer ! Quatre étapes figurent au programme : consulter son médecin généraliste pour une prescription de nicotine ; envoyer au détaillant une copie de l’ordonnance ; s’assurer que les e-liquides sont conformes aux nouvelles normes ; enfin, conserver une copie de l’ordonnance sur son smartphone. À ce jour, seuls quatorze médecins à travers tout le pays se sont engagés publiquement à signer les ordonnances. Il n’y a toutefois pas de restriction officielle : n’importe quel praticien est censé pouvoir le faire. 

Une fois muni de ladite ordonnance, le vapoteur à la recherche de son e-liquide nicotiné est confronté à une autre difficulté : se procurer le produit. La solution la plus simple consiste à l’importer soi-même, en passant commande auprès d’un site web étranger, par exemple. Des pharmacies sont censées participer au dispositif et proposer des e-liquides. Néanmoins, à l’heure actuelle, il n’existe pas de liste qui les recense. Quoi qu’il en soit, il y a peu de chances qu’un vrai réseau s’organise sur le territoire, étant donné la lourdeur de la procédure.

Par ailleurs, le gouvernement australien a publié une liste exhaustive des ingrédients bannis dans la composition des e-liquides, même importés : acétoïne, benzaldéhyde, cinnamaldéhyde, diacétyle, diéthylène glycol, éthylène glycol, pentane-2,3-dione… Cette liste correspond rigoureusement à tous les ingrédients qui ont été impliqués, au moins une fois, dans un scandale concernant la vape. Elle comprend même des éléments qui ne sont jamais entrés dans la composition des e-liquides, comme l’acétate de vitamine E, cette substance détectée dans les cartouches de THC frelatées, à l’origine de l’épidémie de maladies pulmonaires aux États-Unis.  

Selon le gouvernement australien, la mesure en vigueur depuis le 1er octobre vise surtout à protéger les mineurs. Mais elle pourrait s’avérer contre-productive en termes de réduction des risques. Non seulement pour les fumeurs adultes susceptibles de se tourner vers la cigarette électronique, mais aussi pour les 600 000 vapoteurs du pays. Pour rappel, le tabagisme est responsable de plus de 15 % des décès en Australie.

#jesuisvapoteur : mobilisons-nous !

À l’initiative de Oneshot Media, un nouveau site web très informatif et fédérateur, couvrant tous les aspects de la vape (consommateurs, science, loi, institutions), a vu le jour récemment. En faisant un point précis sur l’état actuel des connaissances et en proposant des articles bien documentés pour les primo-vapoteurs, il s’adresse à un large public, du débutant au professionnel.

Les vapoteurs parlent aux élus

Et, surtout, il lance une opération de mobilisation à destination des élus pour prendre les choses en main et défendre la vape, la période préélectorale étant incontestablement le moment propice. Prenez 5 minutes de votre temps pour créer votre compte et participer à cette campagne en contactant tous les députés de votre région. Quelques clics suffisent. Et reportez dans toutes vos publications le hashtag #jesuisvapoteur pour que ce mouvement prenne de l’ampleur.

Plus d’informations

La présentation en vidéo
Le site web JeSuisVapoteur

#jesuisvapoteur