La FDA sonne le glas des e-liquides aromatisés

C’était une crainte qui grandissait au fil des annonces. Des interdictions localisées des arômes, à San Francisco ou New York par exemple. Puis la vague d’épidémie des maladies pulmonaires, en 2019, injustement attribuée à la vape alors qu’elle tenait à l’utilisation d’e-liquides frelatés, et qui sert aujourd’hui encore d’alibi à l’OMS.    

Même si la vape en a été officiellement blanchie, les effets de cette campagne de désinformation demeurent. Ajoutés à la fumeuse théorie de l’« effet passerelle », selon laquelle la vape rendrait les jeunes accros à la nicotine, ils contribuent à véhiculer une image peu flatteuse de la cigarette électronique. Dans l’opinion publique américaine, un message tend à se propager : la vape, en particulier à travers ses e-liquides aromatisés, constituerait un problème majeur pour la jeunesse.

Plus de 1 089 000 e-liquides aromatisés interdits

C’est pour cette raison que des associations de défense ont enjoint à la Food & Drug Administration (FDA) de renforcer le contrôle autour de la vape. Inutile de revenir en détail sur le processus : pour avoir le droit de commercialiser leurs produits, les fabricants doivent soumettre une demande étayée par de nombreuses preuves scientifiques de leur innocuité (PMTA). 

À ce titre, la FDA vient d’annoncer avoir refusé les demandes d’autorisation pour plus de 1 089 000 e-liquides aromatisés. Une simple lettre justifie ce choix, indiquant « vous n’avez pas réussi à démontrer dans votre demande pour un produit aromatisé que les avantages pour la santé publique l’emportent sur les risques connus de l’attrait auprès des jeunes ». Jim McDonald de Vaping360 publie la liste exhaustive des produits et entreprises concernés

Le 27 août 2021, la FDA avait anticipé ce choix à travers une lettre publique. « Les e-liquides aromatisés sont extrêmement populaires auprès des jeunes, puisque plus de 80 % des utilisateurs d’e-cigarettes âgés de 12 à 17 ans utilisent l’un de ces produits », déclarait l’administration américaine. Pour valider une demande de PMTA, les entreprises doivent réaliser « des essais contrôlés randomisés ou des études de cohorte longitudinale » afin de démontrer que leurs produits « présentent un avantage suffisant pour les fumeurs adultes qui surpasserait le risque posé aux jeunes »

Une mission qui paraît très délicate pour tous les acteurs indépendants du secteur, par son coût et la difficulté de sa mise en place. Faut-il comprendre que c’est la fin définitive des e-liquides aromatisés aux États-Unis ?

La Californie taxe (un peu plus) la vape

Mauvaise nouvelle pour les vapoteurs de Californie : à partir du 1er juillet 2022, ils paieront plus cher leurs e-liquides. Après avoir été adopté par les deux chambres de l’État début septembre, le projet de loi a été signé par le gouverneur Gavin Newsom (photo). Intitulé « SB-395 : Taxe d’accise sur les cigarettes électroniques », le texte officiel modifie le code de santé et de sécurité. Il ajoute en particulier ce paragraphe : « À compter du 1er juillet 2022, un acheteur devra payer une taxe pour l’achat d’une cigarette électronique au taux de 12,5 % du prix de vente. »

La taxe concerne tout autant les appareils que les e-liquides contenant de la nicotine, y compris ceux achetés en ligne dans d’autres États depuis une adresse californienne. Le texte précise par ailleurs que ces droits d’accise seront reversés dans un fond spécial destiné à financer les programmes de lutte antitabac, le programme des enfants et familles de Californie et la masse salariale des médecins et dentistes de l’État, notamment dans les hôpitaux ruraux.

Une facture salée pour les vapoteurs californiens

En réalité, ces droits d’accise viennent s’ajouter à la taxe de vente en gros déjà en vigueur sur les produits de la vape. Recalculée chaque année par les services de l’État en fonction des taxes appliquées sur les cigarettes, elle s’élevait au 1er juillet 2021 à 63,49 % du prix de vente en gros pour tous les produits de la vape contenant de la nicotine. 

Il s’agit de l’un des niveaux d’imposition les plus élevés du pays. Aux États-Unis, il n’existe pas de taxe fédérale sur la vape : chaque État décide des droits à appliquer. En Alaska ou dans le Nebraska, par exemple, il n’y a pas de taxe particulière, même si des municipalités ont le droit d’appliquer des droits spécifiques. D’autres États ont mis en place une taxe qui varie selon la quantité d’e-liquide : 5 centimes de dollar par millilitre dans le Delaware, la Géorgie ou la Louisiane, 10 centimes dans l’Ohio. Seuls le Massachussets (75 %), le Vermont (92 %) et le Minnesota (95 %) appliquent d’ores et déjà une taxe de vente en gros plus élevée que celle de la Californie.

Canada : une province bannit les e-liquides aromatisés

Effet de mimétisme ? Le Canada semble calquer sa politique antivape sur celle des États-Unis, et l’étend progressivement à son territoire. En décembre 2019, les autorités sanitaires de l’Ontario ont plaidé pour un durcissement de la loi. Interdiction des e-liquides aromatisés, de la publicité ou de la vente aux mineurs… La responsable des autorités sanitaires locales, Eileen de Villa, affirmait alors qu’elle « s’inquiétait des effets sur la santé du vapotage », soulignant une hausse de 70 % du nombre de vapoteurs chez les jeunes Canadiens. À Toronto, la capitale de la province, les commerçants spécialisés doivent investir dans un « permis officiel » pour vendre les produits de vapotage. Coût de la patente : 645 dollars canadiens.

Au Québec, la ministre de la Santé et des Services sociaux Danielle McCann plaide pour la limitation de la vente d’e-liquides aromatisés aux seules pharmacies, pour des personnes munies d’une ordonnance. En Colombie-Britannique, la vente des e-liquides aromatisés est encadrée depuis le printemps 2020. Seules les boutiques spécialisées peuvent les commercialiser, avec une concentration en nicotine limitée. Le 1er avril 2020, c’est au tour de la Nouvelle-Écosse d’interdire la vente des e-liquides aromatisés.

Arômes interdits, mais délation bienvenue

Le Canada est divisé en dix provinces administratives et trois territoires fédéraux. Une autre de ces provinces, le Nouveau-Brunswick, interdit à son tour la vente des e-liquides aromatisés depuis septembre 2021. La ministre de la Santé Dorothy Shephard (photo) indique vouloir « créer un environnement dans lequel les enfants ne sont pas constamment exposés au vapotage ». Sa proposition de loi a été présentée au parlement local il y a plusieurs mois, et a finalement été ratifiée.

« La vape a été présentée comme une alternative plus saine aux cigarettes pour les adultes, résume le communiqué de presse. Mais la plupart des e-liquides aromatisés contiennent de la nicotine, à un niveau parfois plus élevé que celui des cigarettes combustibles. » Dorothy Shephard surenchérit, sans fondement ni justification scientifique pour autant : « La vape n’est pas sans risque, ces produits contiennent de dangereux produits chimiques et de la nicotine. Nous devons offrir à nos jeunes le meilleur départ possible dans la vie. »

Les arômes sont donc bannis de la province depuis début septembre. Pire, les pouvoirs publics ont mis en place un numéro de téléphone officiel pour « dénoncer les revendeurs qui continuent de vendre de tels produits aromatisés ou n’importe quel type d’e-liquides à des mineurs ». Si les officiels du Nouveau-Brunswick s’inspirent des provinces ou des États voisins dans le durcissement de sa loi, ils innovent : ils ajoutent à la prohibition l’incitation à la délation.

La Lituanie interdira les arômes en 2022

« Il existe une preuve modérée que les cigarettes électroniques constituent une passerelle vers le tabagisme chez les jeunes. Il existe des preuves solides que la nicotine des e-liquides est impliquée dans le développement de l’addiction et que les arômes contribuent fortement à l’attractivité de la vape et à son initiation. » C’est par ces mots que le parlement de la république de Lituanie, le Seimas, a ratifié à 59 voix « pour » et 5 voix « contre » (avec 12 abstentions) un projet de loi visant à interdire les e-liquides aromatisés dans le pays. Et ce, qu’ils contiennent de la nicotine ou non. Le texte devrait entrer en application le 1er juillet 2022.

En réalité, ces propos correspondent à une citation extraite du dernier rapport du SCHEER (Scientific Committee on Health, Environmental and Emerging Risks). Un rapport décrié, qui dresse un portrait très sombre et biaisé de l’e-cigarette, allant jusqu’à conclure que « les preuves de l’efficacité des cigarettes électroniques dans l’arrêt du tabagisme traditionnel sont faibles »

Des études partisanes et périmées en guise de sources

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs se sont avant tout appuyés sur « de nombreuses études [avec] des données provenant des États-Unis ». Avant de préciser que « les conclusions tirées de l’expérience américaine ne sont peut-être pas transférables directement à l’Union européenne », dans la mesure où « les produits américains sont susceptibles de différer considérablement de ceux commercialisés en Europe ». Ce rapport constitue pourtant la principale piste de réflexion de l’Union européenne dans le cadre de la révision de la TPD (Tobacco Products Directive), la directive européenne sur les produit du tabac.

Le parlement lituanien cite également un récent rapport de l’OMS, qui recommande aux États d’« interdire la promotion et la vente des e-liquides aromatisés afin de protéger les populations les plus jeunes ». Là encore, ce rapport est contesté car il s’appuie en particulier sur des études américaines dont certaines ont fait l’objet d’un retrait depuis plus de deux ans déjà

Une consultation publique jusqu’au 11 octobre 2021

Le Seimas planche sur l’interdiction des e-liquides aromatisés depuis plus d’un an. Les parlementaires envisageaient dans un premier temps de la circonscrire aux flacons nicotinés… Avant de se raviser et d’y inclure également les e-liquides non nicotinés, de peur que les vapoteurs puissent eux-mêmes y ajouter des « boosters » de nicotine.

Selon la dernière édition du sondage sur le tabagisme en Europe, 28 % des Lituaniens sont fumeurs, un taux supérieur à la moyenne européenne. Six autres États membres ont  promulgué l’interdiction des e-liquides aromatisés. L’Estonie, la Finlande, la Hongrie et l’Ukraine ont déjà une réglementation qui va dans ce sens. L’interdiction prendra effet au Danemark le 1er avril 2022. Et aux Pays-Bas, il est prévu qu’elle entre en application le 1er juillet 2022. 

Une consultation publique s’est ouverte sur le site web de l’Union européenne, invitant tous les citoyens à exprimer leur avis sur la loi votée en Lituanie. Ils ont jusqu’au 11 octobre prochain.

Étude : non, le vapotage ne favorise pas l’infarctus

C’est l’un des arguments mis en avant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour fustiger la vape dans son dernier rapport sur « les nouveaux produits émergents du tabac ». Citant une étude controversée de Stanton Glantz, datant de 2018, l’OMS conclut que « vapoter a des effets négatifs sur le cœur tels qu’une augmentation du rythme cardiaque et de la pression sanguine. [Son] utilisation quotidienne accroîtrait les risques d’infarctus du myocarde ».

Le problème ? L’étude en question a été retirée il y a plus de deux ans déjà. Le Journal of American Heart Association (JAHA), qui l’avait publiée, avait notamment reconnu « qu’il y a un problème logique à affirmer un lien de causalité entre l’utilisation du vapotage et les crises cardiaques sur la base de cas antérieurs à l’utilisation d’e-cigarettes ». En clair, la propre publication d’origine relève de vrais biais méthodologiques.   

« Aucune preuve fiable de lien » selon les chercheurs

Puisque cette étude a malgré tout été mise en avant très récemment par l’OMS, des experts l’ont une nouvelle fois examinée. Les résultats de leurs travaux ont été publiés par l’American Journal of Preventive Medicine. Ils prennent en compte trois études médiatisées ces dernières années : deux publications de Stanton Glantz (« le lien entre le vapotage et l’infarctus du myocarde » et « l’utilisation d’e-cigarettes et l’infarctus du myocarde chez les adultes aux États-Unis ») et une dernière étude sur « l’impact cardiovasculaire des utilisateurs de cigarettes électroniques »).

Cette nouvelle contre-étude s’appuie notamment sur les données du National Health Interview Survey (NHIS). C’est également l’une des sources des études mises en cause, mais ces dernières s’arrêtent aux chiffres de 2014 à 2016, alors que l’on étend désormais les résultats jusqu’en 2019. En intégrant ces données supplémentaires, les chercheurs estiment qu’on bénéficie d’un recul plus important, susceptible de faire apparaître des liens de cause à effet entre e-cigarette et infarctus du myocarde, une conséquence à moyen ou long terme qui échapperait aux études précédentes. Or, malgré un nombre plus élevé de vapoteurs dans les années supplémentaires prises en compte, ils n’ont pas relevé d’accroissement du nombre de cas d’infarctus du myocarde. « Contrairement aux inquiétudes selon lesquelles les méfaits associées aux cigarettes électroniques n’apparaîtraient qu’après plusieurs années d’utilisation produit, l’absence de variation en fonction du temps dans l’association entre l’utilisation de la vape et l’infarctus du myocarde va à l’encontre de cette possibilité », indiquent-ils.

Leurs conclusions : « Il n’y a aucune preuve fiable que l’utilisation de la cigarette électronique soit associée au fait d’avoir un infarctus du myocarde chez les fumeurs n’ayant jamais fumé », contrairement à ce que suggère l’une des trois études retenues, qui évoque une augmentation du risque d’infarctus due à la vape seule, indépendamment de la cigarette combustible. Les chercheurs démontrent en particulier un problème méthodologique. Très souvent, les vapoteurs sont en effet aussi d’anciens fumeurs : une réalité qui n’a pas été prise en compte par les trois études citées. « La communauté scientifique doit insister pour que les chercheurs s’engagent à une communication publique précise des résultats », recommandent les auteurs.

Lithium-métal : l’avenir des accus ?

Les accus Li-ion ont envahi notre quotidien. On en trouve absolument partout (portables, cellulaires, etc.), et notamment dans nos mods avec les 18650 et 21700.
Depuis longtemps, des chercheurs s’efforcent de développer une technologie plus durable et efficace, et il semblerait qu’une équipe germanique y soit parvenue. Les accus Li-Me exitent depuis un moment, mais leur instabilité et leur tendance à exploser ne permettaient pas d’envisager un avenir commercial…

Une durabilité bien supérieure

Or, récemment, une équipe de scientifiques du Helmholtz Institute Ulm de Karlsruhe a réalisé une avancée décisive en la matière. En combinant une cathode cobalt-nickel baignant dans un électrolyte organique LP30 courant, leur accu permet le stockage d’une grande quantité d’énergie par masse, avec une durabilité bien supérieure. Les chercheurs avancent ainsi une valeur de 500 Wh/kg (contre 250-300 Wh/kg pour les accus Li-ion), en conservant 88 % de ses performances après 1 000 cycles (contre 35-40 % pour les Li-ion).
Il faudra encore du temps pour passer en phase commerciale et voir cette technologie arriver dans nos accus 18650/21700, mais après une publication similaire en mai 2021 d’une autre équipe de Harvard, on peut l’espérer dans un avenir pas trop lointain.

À lire : le rapport complet publié dans Joule.

Non, les lycéens de Californie ne vapotent pas !

Depuis des années déjà, la Californie fait feu de tout bois contre la vape. Dès juin 2019, San Francisco interdisait la vente et la distribution d’e-cigarettes. Un an plus tard, l’Assemblée de l’État validait un projet de loi visant à interdire la vente des e-liquides aromatisés sur tout le territoire. Le principal grief des autorités à l’égard de la vape ? Elle conduirait irrémédiablement les jeunes vers la nicotine

Ce serait même une « vraie épidémie » selon les responsables de plusieurs districts scolaires. À tel point qu’elle nécessiterait « des dépenses importantes, comme l’installation de systèmes de détection de vapeur » dans les établissements, mais aussi « l’embauche de personnel à temps plein pour surveiller les couloirs ». Il n’en fallait pas plus pour propager le mythe d’une horde de zombies en manque de leur « dose » à chaque interclasse.

Des chercheurs sont même allés jusqu’à fouiller les poubelles de plusieurs lycées publics pour vérifier la présence de détritus de vape. Chou blanc, pour ainsi dire : ils avaient identifié 172 déchets de ce type, pour 18 831 élèves concernés (0,9 %).

Moins de 2 % de vapoteurs quotidiens

C’est dans ce contexte particulièrement hostile au vapotage qu’une étude vient rétablir la vérité. La Californie a en effet financé une nouvelle édition de sa Student Tobacco Survey, visant à évaluer la prévalence tabagique et la consommation de produits de la vape chez les lycéens de l’État.

Ayant analysé les habitudes de plus de 162 000 individus dans 358 établissements, les chercheurs concluent que seuls 1,2 % d’entre eux ont fumé des cigarettes dans les 30 derniers jours. Sot une baisse de près de 40 % par rapport à l’étude de 2019, qui avait relevé une prévalence de 2 %. 

Dans le même groupe d’âge, 8,2 % des sondés ont déclaré avoir vapoté au moins une fois dans les 30 derniers jours. Là encore, on constate une baisse, avec un résultat précédent de 10,9 %. Mais parmi ces vapoteurs, moins d’un adolescent sur quatre a vapoté au moins 20 fois dans le mois, soit 1,99 % de l’ensemble de la classe d’âge étudiée.

En clair, les ados qui vapotent au quotidien se compteraient sur les doigts d’une main dans chaque établissement de Californie. Si l’on ne prend en compte que les élèves de seconde (10th grade), ils ne seraient même que 0,28 %. On est bien loin de l’image alarmante véhiculée par les autorités sanitaires ou l’OMS depuis de nombreuses années déjà. Si, à l’échelle nationale, les chiffres sont plus élevés (19,6 % d’ados ayant essayé la vape au moins une fois par mois, selon le CDC, contre 8,2 % en Californie), ces autorités vont-elles pouvoir maintenir longtemps des mesures draconiennes ?

Blablavape, le récap de la semaine [#63]

La Nouvelle-Zélande embrasse le vapotage

La Nouvelle-Zélande embrasse le vapotageDepuis le 11 août, une nouvelle législation sur l’e-cigarette est entrée en vigueur en Nouvelle-Zélande. Elle va vers une plus grande acceptation de la vape, officiellement recommandée comme une solution « moins nocive que de fumer ». Un exemple de pragmatisme à suivre. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Accu Hohmtech HΩ Alone : le prochain best-seller ?

accu hohmtech alone vapePoursuivant le développement et l’amélioration permanente de ses accus très performants, Hohmtech a récemment introduit un nouveau modèle 18650 sur le marché : le HΩ Alone. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

États-Unis : les adultes de moins de 30 ans préfèrent la vape

Les Américains de moins de 30 ans préfèrent la vapeAux États-Unis, un sondage montre que les jeunes adultes vapotent désormais davantage qu’ils ne fument. Un résultat encourageant, en dépit d’une politique de santé publique qui brandit le fumeux « effet passerelle » pour justifier son rejet de la solution de sevrage tabagique la plus efficace. Pour en savoir plus, cliquez sur la photo.

Accu Hohmtech HΩ Alone : le prochain best-seller ?

Jusqu’à ce jour, aucun accu 18650 offrant 15 A de décharge constante réelle ne pouvait prétendre dépasser 3 000 mAh de capacité (Sony/Murata VTC6, Samsung 30Q, etc.). Mais Hohmtech vient bousculer le marché. Son HΩ Alone affiche en effet une valeur record de plus de 3 300 mAh, performances validées par Mooch, qu’on ne présente plus.

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Les accus Hohmtech désormais disponibles en France

Et, comme toujours avec les accus proposés par ce fabricant, toutes les indications de valeurs exactes sont affichées en clair sur le wrap :

  • CDC (décharge constante) : 15,3 A
  • CDM (décharge maximale) : 19,6 A
  • Capacité : 3 309 mAh
  • Seuil de résistance pour méca : 0,23 Ω
  • Seuil de puissance recommandée pour électro (par accu) : 44 W

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, GFC Provap assure depuis peu la diffusion de ces accus en France, ce qui vous permettra de vous les procurer aisément.

Plus d’informations

La Nouvelle-Zélande embrasse le vapotage

Depuis plusieurs années déjà, la Nouvelle-Zélande apparaît comme l’un des moteurs de la vape dans le monde. Pour rappel, dès 2019, le pays autorisait la vente d’e-cigarettes en pharmacie. L’année suivante, le ministre de la Santé David Clark, qui planchait alors sur un projet de loi, affirmait : « Les produits de vapotage présentent moins de risques pour la santé que le tabac. »

Voté par le parlement, ce projet de loi entre enfin en vigueur. Il avait notamment été amendé après une consultation publique ayant réuni 2 500 participants. La ministre associée à la Santé, Ayesha Verrall (photo), se félicite d’avoir trouvé « un compromis en s’assurant que ces produits ne sont pas commercialisés ou vendus auprès jeunes, tout en garantissant leur disponibilité auprès des fumeurs qui souhaitent passer à une alternative moins nocive ».

Des mesures équilibrées en faveur du sevrage tabagique

Cet équilibre, c’est aussi celui entre une certaine vigilance en matière de santé publique et la reconnaissance de l’efficacité du vapotage dans le sevrage tabagique. Parmi les mesures adoptées, on relève notamment l’obligation pour les fabricants d’e-liquides de notifier leur composition auprès du ministère de la Santé, qui devra s’assurer du respect des standards de qualité et de sécurité. La vente des produits de la vape est également interdite aux moins de 18 ans. Toute illustration aux couleurs de dessins animés ou de jouets est proscrite sur les packagings. Il est également interdit de vapoter dans un véhicule où se trouvent des enfants.

Le taux de nicotine maximum est par ailleurs limité à 20 mg/ml pour les e-liquides classiques et à 50 mg/ml pour ceux contenant des sels de nicotine, avec des flacons de 120 ml au maximum. Les vape shops sont autorisés à vendre tout type de produit validé par le ministère, tandis que les autres enseignes devront se limiter aux e-liquides goût menthe ou tabac. Ces détaillants spécialisés sont par ailleurs autorisés à présenter des messages sur la moindre nocivité de la vape autour de deux phrases : « Si vous fumez, passer complètement au vapotage est une option beaucoup moins nocive » et « Remplacer complètement votre cigarette par la vape réduira les dommages pour la santé ».

Les associations qui militent pour la promotion du vapotage ont salué cette prise de position du gouvernement néo-zélandais. L’UK Vaping Industry Association (UKVIA) parle même d’une « approche audacieuse et courageuse », alors que l’Europe, se calquant sur la position de l’OMS, prône la taxation des produits de vape et l’interdiction des e-liquides aromatisés

Les Américains de moins de 30 ans préfèrent la vape

L’institut de sondage Gallup vient de publier la nouvelle édition de son rapport sur les Américains face à la vape et la cigarette. Premier enseignement, la prévalence tabagique est à un niveau bas : 16 % des Américains ont fumé au moins une cigarette dans la semaine, en 2021. Certes, en 2019, le même sondage affichait 15 % mais la baisse reste significative par rapport au début des années 2010, où il se situait à 22 %. 

L’institut de sondage étudie la prévalence tabagique aux États-Unis depuis 1944. Jusqu’à 1974, plus de 40 % des Américains fumaient régulièrement. Dans l’Hexagone, d’après Santé Publique France, il y aurait 25,5 % de fumeurs quotidiens et 31,8 % de fumeurs réguliers en 2020.

Le rôle de l’e-cigarette dans le sevrage tabagique

Dans l’ensemble, 6 % des Américains ont vapoté au moins une fois dans la semaine. Mais l’intérêt du sondage tient à la distinction entre chaque groupe d’âge. Ainsi, parmi les 18-29 ans, 17 % ont vapoté et 14 % ont fumé des cigarettes. Pour la seconde édition consécutive, l’étude de Gallup montre que les Américains de moins de trente ans délaissent la cigarette au profit de la vape

On ne retrouve pas ces résultats dans les autres groupes. Les 30-49 ans fument à 20 % et vapotent à 5 %. Les 50-64 ans sont 19 % à fumer, contre 2 % seulement à vapoter. Le sondage montre par ailleurs que plus le foyer dispose de moyens limités, plus il est enclin à fumer (28 % pour des revenus annuels inférieurs à 40 000 dollars, contre 12 % pour ceux compris entre 40 000 et 100 000 dollars). Le constat est aussi vrai avec la vape : les mêmes groupes de revenus vapotent respectivement à 10 % et 4 %. 

En dépit de ces bons résultats, qui semblent démontrer l’efficacité de l’e-cigarette dans le sevrage tabagique, on peut s’interroger sur les conclusions de l’institut Gallup. Celui-ci rappelle en effet à plusieurs reprises, dans son rapport, que « l’e-cigarette n’est pas une méthode de cessation tabagique approuvée par la Food and Drug Administration ». Ou encore que « bien que les Centers for Disease Control and Prevention affirment que le vapotage est moins nocif que la cigarette, il n’est toujours pas considéré comme l’un des moyens les plus sûrs d’arrêter de fumer. L’attrait du vapotage pour les jeunes Américains est particulièrement préoccupant, étant donné qu’il peut encore causer de graves effets négatifs sur la santé »

Espagne : une campagne antivape qui ne passe pas

En Espagne, l’Union des promoteurs et entrepreneurs du vapotage (Unión de Promotores y Empresarios del Vapeo, Upev) monte au créneau. La fédération des professionnels de l’e-cigarette lance en effet  une action en justice contre le gouvernement. Principal grief : la campagne des autorités contre le tabagisme discréditerait la vape. Elle serait ainsi contraire à la loi à plusieurs égards. 

Initiée en 2019 et toujours diffusée en l’état, cette campagne nationale commettrait selon l’Upev un dangereux amalgame. Nous l’avions déjà évoquée il y a un an, elle s’articule autour du slogan « le tabac vous lie et vous tue sous toutes ses formes ». Dans un spot TV, elle suggère que tirer indifféremment sur une cigarette, une vapoteuse ou un narguilé revient à tenir un bâton de dynamite allumé entre les dents. Une absence de nuances, voire un vrai mensonge, digne des pires campagnes de l’OMS

Une baisse de 20 % du marché de la vape en Espagne

Avec un budget initial d’un million d’euros, et 450 000 euros réinjectés en septembre dernier, la campagne aurait déjà engendré une baisse de 20 % de l’activité pour les professionnels de la vape. « Il est irresponsable pour un ministère d’initier une telle campagne dans laquelle on affirme que tous les produits se valent alors qu’ils savent parfaitement que ce n’est pas le cas et que la cigarette électronique est un outil qui a beaucoup aidé à arrêter de fumer », déclare Arturo Ribes, le président de l’Upev.

La fédération espagnole exige donc le retrait immédiat de la campagne, aujourd’hui toujours diffusée à la télévision, à la radio et sur de nombreux sites web. Pour étayer sa déposition devant la justice, l’Upev a présenté un rapport technique et scientifique dressant la liste des bénéfices de l’e-cigarette comme outil de sevrage tabagique. Elle estime que, depuis son lancement en 2019, cette opération aurait conduit à la fermeture d’une quarantaine de vape shops, avec la perte de 400 emplois.

« Nous avons demandé à de nombreuses reprises le retrait ou la modification de la campagne du ministère de la Santé, mais les demandes du secteur n’ont pas été entendues, poursuit Arturo Ribes. Pour cette raison, nous avons maintenant recours à des moyens légaux pour défendre une information publique véridique et sauvegarder les intérêts d’un secteur qui a toujours maintenu un engagement ferme envers l’approbation scientifique. »

Une opération qui « porte atteinte aux droits et libertés des entreprises du secteur »

L’avocat de la fédération, Santiago Thomás de Carranza, avance que la campagne « viole manifestement le principe de véracité des informations diffusées avec des fonds publics et porte atteinte aux droits et libertés des entreprises du secteur, leur causant de graves préjudices. »

Il faut rappeler que, dès 2019, lors des premières injonctions de la fédération, le ministère de la Santé espagnol avait déjà reconnu « avoir pris certaines libertés créatives en qualifiant cette alternative au tabac comme égale, voire plus nocive ».