Vapo-fumer, est-ce bien raisonnable ?

Parfois étape intermédiaire vers l’arrêt total, le « vapo-fumage » consiste à combiner cigarette et cigarette électronique. Si cette pratique peut aider certains à réduire leur consommation, les bénéfices pour la santé restent limités tant que le tabac n’est pas complètement abandonné. Adapter son matériel ou son dosage nicotinique peut alors s’avérer nécessaire pour franchir le cap du sevrage.

Vapo-fumer, est-ce bien raisonnable ?

À chaque fumeur son propre parcours, son propre cheminement. Si certains sont capables d’arrêter la cigarette, sans aucun substitut, par la seule force de la volonté, d’autres passent par la case vapotage pour y arriver.

Et encore, parmi ces derniers, il en est qui continuent à fumer pendant un certain temps en parallèle. On emploie alors le terme « vapo-fumeur » pour les qualifier. Toutefois, cette période où vape et tabagisme se côtoient au quotidien est à considérer comme une phase transitoire avant de parvenir à l’objectif ultime : se sevrer totalement du tabac.

En effet, de nombreuses études ont permis d’analyser les effets de ces pratiques sur l’organisme. Ce qu’il en ressort en substance : même en réduisant sa consommation de cigarettes grâce
à la vape jusqu’à une seule par jour, les bénéfices pour la santé ne sont que partiels. En clair : seul l’arrêt total du tabac est susceptible de se traduire par une amélioration notable des différentes fonctions (cardiaque, pulmonaire, etc.).

Si cela s’avère trop difficile, il convient alors de repenser son dosage nicotinique et, peut-être, d’envisager un matériel plus adapté, les sels de nicotine, voire de consulter un professionnel de santé qui pourrait prescrire des substituts nicotiniques (patchs, gommes…) en complément de l’équipement vapologique

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